Maurice Superville
Maurice Jean-Baptiste Superville est un administrateur colonial et explorateur français du XXe siècle.
Biographie[modifier | modifier le code]
Il abandonne en 1900 son poste d'administrateur pour devenir directeur d'une société, la Kotto, propriétaire d'une vaste concession sur la rive droite de l'affluent de l'Oubangui portant le même nom ( Kotto)[1]. Superville part avec le lieutenant Bos et Henri Bobichon, explorer ces parages encore totalement inconnus (1901). Il découvre alors les sources du Kouango.
En , chargé d'une mission auprès du sultan Senoussi, il part de Bria et atteint Ndélé où il signe, en , un traité avec le sultan, celui-ci s'engageant en échange de la reconnaissance de sa souveraineté, à arrêter la chasse aux esclaves et à ne pas gêner l’approvisionnement en ivoire et en caoutchouc de la société Kotto.
En 1945, il est toujours administrateur de la Société nouvelle des sultanats du Haut-Oubangui[2].
Travaux[modifier | modifier le code]
- De l'Oubangui à Ndélé par la Kotto, Revue coloniale, 1901-1902, p. 253-359
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Henri Bobichon, Le vieux Congo Français, 1938, p. 205-207
- Numa Broc, Dictionnaire des Explorateurs français du XIXe siècle, T.1, Afrique, CTHS, 1988, p. 305
Notes et références[modifier | modifier le code]
- La Kotto, historique et bilan financier
- Maurice Superville, Data for Financial History.