Maurice-Augustin Gomont

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Maurice-Augustin Gomont
Maurice-Augustin Gomont photographié par Pierre Petit.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
RouenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Maîtres
Abréviation en botanique
GomontVoir et modifier les données sur Wikidata

Maurice-Augustin Gomont né le à Rouen où il est mort le [1] est un botaniste et un peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Henri-Augustin Gomont est historien, homme de lettres et auteur de poésies[2]. Ses parents, Henri Augustin Gomont (1815-1848) et Charlotte Zulmée de Fréville Delorme (1818-1867) se marient à Rouen le [3].

Il épouse le à Paris, Marie Berthe Parrod[4], dont il a un fils, Frédéric Gomont (1865-1895)[réf. nécessaire].

Veuf, il épouse en secondes noces, le à Versailles, Aimée Zéphirine Gabrielle Renaud d'Avêne des Meloizes[5], descendante du comte Dufort de Cheverny, dont il a deux enfants, Marguerite et Henri[réf. nécessaire].

Carrière scientifique[modifier | modifier le code]

Élève au collège Bonaparte, il est notamment condisciple de Sully Prudhomme et de Sadi Carnot[réf. nécessaire].

Reçu au concours de l'École impériale forestière en 1858, il commence sa carrière de Garde général des forêts. Il se fait connaître notamment par une étude sur les oscillaires[6].

Carrière artistique[modifier | modifier le code]

Attribué à Maurice-Augustin Gomont, Marguerite Gomont, portrait présumé de la fille de l'artiste, localisation France, œuvre d'une collection privée.

Élève d'Alexandre Desgoffe, d'Antoine Chazal et de William Bouguereau, Maurice-Augustin Gomont expose au Salon des artistes français. Sa carrière scientifique le conduit à fermer son atelier en 1896.

Salons[modifier | modifier le code]

  • 1870 :  : Un cabinet de naturaliste (no 1216) ; Chasse au bois (no 1271).
  • 1873 : Fleurs et objets de curiosité (no 656).
  • 1874 : Prométhée enchaîné (no 836).
  • 1876 : Chasseur (no 927).
  • 1878 : L'Enfant prodigue gardant les pourceaux (no 1043).
  • 1880 : Portrait de Mlle G. H (no 1652).
  • 1881 : La Ragazinna.
  • 1882 : Portrait d'enfant.
  • 1884 : Fleurs et bibelots (no 1071) ; Un coin de table (no 1072).
  • Salon des indépendants 1879-1907[pas clair] : Portrait de M. H. G [7].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Monographie des Oscillariées, Paris, Masson, 1893.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives municipales de Rouen Acte de décès no 1078 dressé le 23/06/1909, vue 125 / 145.
  2. Poésies Nouvelles Amyot, 1864.
  3. Archives municipales de Rouen Acte de mariage no 365, vue 106 / 122.
  4. Archives de Paris Acte de mariage no 755 dressé au 6e arrondissement, vue 31 / 31.
  5. Archives départementales des Yvelines Acte de mariage no 141, vue 91 / 234.
  6. « Contribution à la flore algologique de la Haute-Auvergne », Bulletin de la Société Botanique de France, no 43, p. 373–393, pls IX, X [figs 1-20].
  7. Portrait probable d'Henri Gomont, son père : « Le portrait de M. H. G est évidemment celui d’un savant, d’un homme heureux au milieu de ses chers livres. Son crâne est complètement chauve ; mais elle est belle de capacité cette boîte osseuse. Le sourire fin et heureux du chercheur illumine ces traits sagaces. Bon portrait simple, vrai et ayant du style. »Catalogue de l'exposition[source insuffisante].

Liens externes[modifier | modifier le code]