Massif du Mont-Valier

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Massif du Mont-Valier
Limites du massif dans le département de l'Ariège.
Limites du massif dans le département de l'Ariège.
Géographie
Altitude 2 838 m, Mont Valier[1]
Massif Pyrénées
Longueur 17 km
Largeur 12 km
Superficie 230 km2
Administration
Pays Drapeau de la France France
Drapeau de l'Espagne Espagne
Région
Communauté autonome
Occitanie
Catalogne
Département
Province
Ariège
Lérida
Géologie
Âge Orogenèse : environ −40 Ma
Roches Sédimentaires et granites

Le massif du Mont-Valier est un massif de montagnes de la chaîne des Pyrénées situé à la limite du département de l'Ariège en région Occitanie, en France, et de la province de Lérida dans la communauté autonome de Catalogne, en Espagne. Il mesure 17 km de long (d'est en ouest) pour 12 km de large (du nord au sud)[2],[3], et culmine au mont Valier à 2 838 mètres[1],[4].

C'est un petit massif bien individualisé qui part de la ligne de crêtes des hauts sommets pyrénéens qui sert de frontière franco-espagnole.

Géologiquement parlant, le massif du Mont-Valier fait partie de la zone axiale des Pyrénées de par sa nature centrale dans la chaîne des Pyrénées, et de par la présence de plutoniques[5]. C'est un massif fait de roches granitiques sur le versant nord-ouest du mont Valier et sédimentaires dans ses parties sud et est.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom vient de Valerius (saint Valier, vers 452), mythique premier évêque du Couserans[6] qui l'aurait escaladé.

Géographie[modifier | modifier le code]

Vue du mont Valier depuis le port d'Aula.

Côté français, le massif se trouve dans le Couserans, région naturelle du département de l'Ariège, et son étendue correspond à la réserve domaniale du mont Valier.

Côté espagnol, le massif descend assez rapidement dans la vallée du Noguera Pallaresa jusqu'au village de Montgarri (commune de Naut Aran) et la station de ski de fond de Bonabé.

Massifs et vallées limitrophes du massif du Mont-Valier[2]
Basse vallée du Biros Col de la Core
Cap de Bouirex
Vallée de Bethmale
Port de l'Esque
Massif de Maubermé
massif du Mont-Valier Haute vallée du Salat
Massifs des Mont Rouch et Certescans
Haute vallée du Noguera Pallaresa
Massif de Beret (ca)
Haute vallée du Noguera Pallaresa
Massif de Beret
Port de Salau
Massifs des Mont Rouch et Certescans

Principaux sommets[modifier | modifier le code]

Sommet Altitude[2] (mètres)
Mont Valier 2 838
Pic de Barlonguère 2 802
Mont du Petit Valier 2 736
Pic des Trois Comtes 2 689

Géologie[modifier | modifier le code]

Le massif est essentiellement fait de roches sédimentaires ainsi que d'un massif géologique granitique (roches plutoniques) au nord-ouest[5].

La formation du massif suit celle des Pyrénées : au Paléogène, de −66 à −23 Ma, la remontée vers le nord de la plaque africaine entraîne avec elle la plaque ibérique. Celle-ci, coincée entre la plaque africaine au sud et la plaque européenne au nord, va entrer en collision avec elles, formant la cordillère Bétique au sud et la chaîne des Pyrénées au nord. Au niveau de la zone du massif de Bassiès, les roches granitiques sont alors progressivement comprimées et remontées en altitude entre −53 et −33 Ma durant l'Éocène, puis érodées depuis.

Climat[modifier | modifier le code]

Faune et flore[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Activités humaines[modifier | modifier le code]

Protection environnementale[modifier | modifier le code]

Côté français :

Côté espagnol :

Randonnées[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Carte topographique du mont Valier à l'échelle 1:25000 » sur Géoportail (consulté le 13 juillet 2020).
  2. a b et c « Carte topographique du massif du Mont-Valier à l'échelle 1:100000 » sur Géoportail (consulté le 13 juillet 2020).
  3. Google Maps, « Carte en relief du mont Valier » (consulté le ).
  4. OpenStreetMap, « Carte du Mont Valier » (consulté le ).
  5. a et b Bureau de recherches géologiques et minières, « Cartes géologiques de France » (consulté le ).
  6. A. Bourneton, « Une ascension inédite sous le premier Empire », Pyrénées, no 183-184, 1995, pages 295-312 ; no 185, 1996, pages 16-28 ; no 186, 1996, pages 123-133

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]