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Marie-Claire Nnana

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Marie-Claire Nnana est une personnalité du monde médiatique camerounais, journaliste et directrice générale de la Sopécam.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance, éducation et débuts[modifier | modifier le code]

Marie Claire Nnana est journaliste diplômée de l’École supérieure de journalisme de Lille[1].

Carrière[modifier | modifier le code]

Marie Claie Nnana est nommée directrice générale de la Sopécam en 2002[1],[2],[3].

Elle écrit des éditoriaux pour le quotidien Cameroon Tribune[4],[5].

La Sopécam éditant aussi des quotidiens privés, lorsque la nuit du 13 avril 2003 la disquette avec l’édition du lendemain du quotidien privé Mutations intitulée « L’après-Biya » est saisie par la gendarmerie dans les ateliers de la Sopécam, elle déclare : « Nous avons l’obligation de veiller à protéger nos intérêts »[1].

Elle est accusée par certains journalistes de faire le jeu du tribalisme dans ses éditoriaux[6],[7],[8].

Le 03 juin 2024, elle écrit au président de la République à la suite d'une convocation d'un conseil d'administration extraordinaire de la Sopécam[9],[10]. Elle avait approuvé le 31 mai 2024 la parution de la liste des membres du staff des lions indomptables de la Fécafoot, durant le conflit qui oppose Samuel Eto'o au ministère des sports[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Marie-Claire Nnana – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  2. Agence Ecofin, « La crise est passée à la Société de presse et d’éditions du Cameroun », sur Agence Ecofin (consulté le )
  3. « Sopecam: cap sur la performance », sur Ocamer, (consulté le )
  4. La Rédaction, « Attaque du journal Jeune Afrique : Marie-Claire Nnana vole au secours de Paul Biya », sur Actu Plus, (consulté le )
  5. « Les leçons politiques d’un message », sur www.cameroon-tribune.cm (consulté le )
  6. « Marie-Claire Nnana (directeur de publication Cameroon Tribune) : « le Mrc communique pour encourager les dérives de la BAS » », sur Actu Cameroun, (consulté le )
  7. « SOPECAM : L'Heure est grave ! - lecamerounaisinfo », sur www.lecamerounaisinfo.com (consulté le )
  8. « Cameroun > Gonzoïsme: Sosthène Médard Lipot démonte Marie Claire Nnana et sa bande », sur Panorama papers, (consulté le )
  9. a et b « Au Cameroun, Marie-Claire Nnana victime du conflit entre Eto’o et Ngoh Ngoh ? - Jeune Afrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  10. Vitrine du Cameroun, « Menacée de suspension à la direction de la Sopecam, Marie-Claire Nnana sollicite la « haute protection » du chef de l’État », sur Vitrine du Cameroun, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Loi N° 99/016 du 22 décembre 1999 portant statut général des établissements publics et des entreprises du secteur public et parapublic (lire en ligne)