Maja Bošković-Stulli

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Maja Bošković-Stulli
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Biographie
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
ZagrebVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Faculté des sciences de l'université de Zagreb (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Maja Bošković-Stulli ( - ) est une slaviste et folkloriste yougoslavo-croate, historienne de la littérature, écrivain, éditrice et universitaire[1],[2].

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Bošković-Stulli est née à Osijek dans la famille juive de Dragutin et Ivanka Bošković[3]. Elle rejoint la Ligue des Jeunes Communistes de Yougoslavie (SKOJ ; croate : Savez komunističke omladine Jugoslavije) pendant ses études au Gymnasium. En 1943, après la capitulation de l'Italie et la libération du camp de concentration de Rab, elle rejoignit les partisans[4]. De nombreux membres de sa famille périssent durant l'Holocauste, notamment ses parents et sa sœur Magda Bošković (en)[5].

Biographie[modifier | modifier le code]

Bošković-Stulli termine ses études primaires et secondaires à Zagreb. Elle est diplômée de la Faculté de philosophie de l'Université de Zagreb et obtient son doctorat en 1961[6]. Elle participe à de nombreuses conférences et symposiums nationaux et internationaux, notamment au Centre inter-universitaire de Dubrovnik. Pendant de nombreuses années, elle est rédactrice en chef puis membre du comité de rédaction de la revue Narodna umjetnost. Elle travaille ensuite à l'Académie croate des sciences et des arts et, de 1952 jusqu'à sa retraite en 1979, à l'Institut d'ethnologie et de recherche sur le folklore de Zagreb. De 1963 à 1973, elle est aussi directrice de l’Institut[7].

Bošković-Stulli écrit une vingtaine de livres et un grand nombre d'articles dans des revues universitaires nationales et internationales. Elle reçoit également plusieurs prix pour ses travaux de recherche, le prix annuel en 1975 et le Croatian lifework award en 1990, le Prix Herder à Vienne 1991 et le prix Pitre Salomone Marino à Palerme en 1992. Elle est membre régulière de l'Académie croate des sciences et des arts[5].

En 2005, Bošković-Stulli est nommée parmi les 35 femmes les plus importantes de l'histoire de la Croatie[8]. Bošković-Stulli meurt le à Zagreb et est enterrée au cimetière de Mirogoj[9].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Istarske narodne priče, 1959
  • Narodne pripovijetke, 1963
  • Narodne epske pjesme, knj. 2, 1964
  • Narodna predaja o vladarevoj tajni, 1967
  • Usmena književnost, 1978
  • Usmena književnost nekad i danas, 1983
  • Usmeno pjesništvo u obzorju književnosti, 1984
  • Zakopano zlato. Hrvatske usmene pripovijetke, predaje i legende iz Istre, 1986
  • U kralja od Norina. Priče, pjesme, zagonetke i poslovice s Neretve, 1987
  • Pjesme, priče, fantastika, 1991
  • Žito posred mora. Usmene priče iz Dalmacije, 1993
  • Priče i pričanje: stoljeća usmene hrvatske proze, 1997
  • Usmene pripovijetke i predaje, 1997
  • O usmenoj tradiciji io životu, 1999

Références[modifier | modifier le code]

  1. (hr) « Bošković-Stulli, Maja », Hrvatska enciklopedija (consulté le )
  2. (hr) « Bošković-Stulli, Maja », Hrvatski biografski leksikon (consulté le )
  3. Snješka Knežević et Aleksander Laslo, Židovski Zagreb, Zagreb, AGM, (ISBN 978-953-174-393-8), p. 83
  4. (hr) Romano, Jaša, Jevreji Jugoslavije 1941–1945 : žrtve genocida i učesnici narodnooslobodilačkog rata, Belgrade, Jevrejski Istorijski Muzej, Saveza jevrejskih opština Jugoslavije, , p. 340
  5. a et b (hr) Želimir Ciglar, « Znanstveni rad mi je dojadio », Večernji list,‎ , p. 50 (lire en ligne, consulté le )
  6. (hr) « Bošković-Stulli, Maja », Croatian Writers Society,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (hr) « Maja Bošković-Stulli profile », Croatian Institut of Sciences and Arts,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. (hr) Marina Biluš, « Biramo najznačajniju Hrvaticu u povijesti », Nacional,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (hr) HINA, « Preminula akademkinja Maja Bošković-Stulli », Croatian Ethnological Society,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]