Luis González Bravo

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Luis González Bravo
Illustration.
Fonctions
Président du Conseil des ministres espagnol

(4 mois et 27 jours)
Monarque Isabelle II
Prédécesseur Ramón María Narváez
Successeur José Gutiérrez de la Concha

(5 mois et 4 jours)
Monarque Isabelle II
Prédécesseur Salustiano Olózaga
Successeur Ramón María Narváez
Biographie
Nom de naissance Luis González Bravo y López de Arjona
Date de naissance
Lieu de naissance Cadix (Royaume d'Espagne)
Date de décès (à 60 ans)
Lieu de décès Biarritz (France)
Nationalité Espagnole
Parti politique Parti modéré
Diplômé de Université d'Alcalá de Henares
Profession Avocat
Diplomate
Journaliste

Luis González Bravo y López de Arjona, né le à Cadix et mort le à Biarritz, est un journaliste et homme d'État espagnol.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il fait des études de droit à université d'Alcalá de Henares. Militant au parti progressiste, il participe à la Milice nationale pendant la régence de Marie-Christine de Bourbon. Il est député de Cadix en 1841, période durant laquelle il acquiert une plus grande modération, ce qui lui permet, avec l'appui de Narváez, d'être nommé président du Conseil des ministres et ministre d'État (chargé des Affaires étrangères) le , après le renversement de Salustiano Olózaga. Il travaille pour Narváez en dissolvant la Milice nationale, déclare l'état de siège, dissout les conseils municipaux, impose la censure à la presse et accuse Olózaga d'avoir intrigué contre la reine Isabelle II quand il était président du Conseil.

Le , il signe avec le général chilien José Manuel Borgoño le traité de « paix et d'amitié » par lequel l'Espagne reconnaît l'indépendance du Chili.

Son départ du gouvernement le , à la tête duquel lui succède Narváez, l'amène à Lisbonne en tant qu'ambassadeur. Après son retour en Espagne, et face à ses diatribes contre ses propres compagnons, qui l'avaient jadis soutenu, il fuit durant la révolution de 1854 craignant pour sa vie. En 1864, il est nommé ministre de l'Intérieur sous le gouvernement Narváez lorsque la politique espagnole a clairement acquis une coloration réactionnaire. Il se rend responsable de la répression sanglante d'une manifestation étudiante par la Garde civile, ce qui l'oblige à démissionner en 1865, pour revenir l'année suivante au même poste et de nouveau comme président du Conseil le comme successeur de Narváez, décédé. Ses agissements controversés sont un élément supplémentaire qui favorise la Révolution de 1868 et la chute d'Isabelle II. Il s'exile à Biarritz et rejoint les carlistes.

En 1863, il est nommé membre de l'Académie royale espagnole.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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