Louis de Machault d'Arnouville

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Louis Charles de Machault d'Arnouville
Image illustrative de l’article Louis de Machault d'Arnouville
L'évêque Louis Charles de Machault d'Arnouville - École française du XVIIIe siècle - Château Thoiry
Biographie
Naissance
Paris
Ordination sacerdotale
Décès (à 82 ans)
Arnouville
Évêque de l'Église catholique
Évêque d'Amiens

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Louis Charles de Machault d'Arnouville, né à Paris le et mort à Arnouville le , est un prélat français. Il est évêque d'Amiens de 1774 à 1791, député du clergé aux États généraux de 1789.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et formation[modifier | modifier le code]

Né dans la paroisse parisienne de Saint-Nicolas-des-Champs en 1737[1],[2], il est le fils aîné de Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville, contrôleur général des finances et Garde des sceaux de France de Louis XV, et de Geneviève Louise Rouillé du Coudray (1717-1794).

Il fait des études de droit avant de choisir la carrière ecclésiastique. Tonsuré le , il reçoit les ordres mineurs le , il est sous-diacre le et diacre le avant d'être ordonné prêtre le .

Évêque d'Amiens[modifier | modifier le code]

Le , il est choisi comme vicaire général du diocèse d'Amiens par l'évêque Louis-François-Gabriel d'Orléans de La Motte (1695-1774). En , il devient son coadjuteur. Il lui succède en étant nommé évêque d'Amiens le . Surnommé Saint-Jean-l'Aumônier par son prédécesseur, Louis de Machault d'Arnouville est réputé pour sa charité[3].

Il est élu député du clergé aux États généraux de 1789[Note 1]. Il se signale par ses positions très conservatrices, s'opposant systématiquement aux réformes. Il refuse la Constitution civile du clergé.

Émigré[modifier | modifier le code]

Il émigre en 1791, d'abord aux Pays-Bas autrichiens puis en Westphalie. De ce fait, son père, malgré son grand âge, est emprisonné comme suspect en tant que père d'un émigré.

Rentré en France en 1801, il se démet officiellement de ses fonctions épiscopales[4]. Il se retire au château d'Arnouville où il meurt le [2],[3]. Il est enterré dans la chapelle familiale au cimetière d'Arnouville[5], avec ses frères.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il obtint moins de suffrages que Charles Fournier, curé d'Heilly, professeur émérite de théologie au collège d'Amiens.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume, et des maisons princières de l'Europe, vol. VII, Paris, Arthus-Bertrand, , p. 244.
  2. a et b Mairie d'Arnouville, Acte de décès, sur Archives départementales du Val-d'Oise, (consulté le ), vue 40.
  3. a et b « France : Paris, 17 juillet », sur Retronews, Gazette de France, Paris, (consulté le ), p. 2.
  4. « République française : Paris, le 8 frimaire », sur Gallica, Journal des débats et des décrets, Paris, 9 frimaire an x () (consulté le ), p. 2.
  5. Cimetières de France et d'ailleurs

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]