Louis Crespel de La Touche

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Louis Crespel de La Touche
Fonctions
Député du Morbihan à l'Assemblée nationale législative

(18 jours)
Élection
Successeur Paul Vincent Audren de Kerdrel
Député du Morbihan à l'Assemblée nationale constituante

(1 an, 1 mois et 3 jours)
Élection
Conseiller général du Morbihan

(1 an)
Prédécesseur Prosper-Marie Levesque
Successeur Antoine Louis Marie Crespel de Latouche
Conseiller municipal de Nantes

(5 ans)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance La Roche-Bernard (Morbihan)
Date de décès (à 41 ans)
Lieu de décès Ancien 1er arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France France
Parti politique Droite légitimiste
Profession Avoué

Louis Crespel de Latouche est un homme politique français né le à La Roche-Bernard (Morbihan) et décédé le à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Louis Marie Crespel de La Touche est le fils d'Antoine Crespel de La Touche, négociant, maire de La Roche-Bernard et conseiller général du Morbihan, chevalier de la Légion d'honneur, et de Marie Prudence Levesque (sœur de Louis-Hyacinthe Levesque).

Avoué à Nantes , il est conseiller municipal de Nantes en 1843[1] et conseiller général pour le canton de La Roche-Bernard en 1848. Il est élu représentant du Morbihan à l'Assemblée constituante le 23 avril 1848.

À la Chambre, il siégeant à droite avec les légitimistes et suit le plus souvent les inspirations de son collègue du même département, Henri de La Rochejaquelein, et se prononce notamment contre le rétablissement du cautionnement (9 août 1848), pour les poursuites contre Louis Blanc et contre les poursuites contre Caussidière (26 août), contre le maintien de l'état de siège (2 septembre), contre l'amendement Grévy (7 octobre), pour la sanction de la constitution par le peuple (23 octobre), contre l'ensemble de cette constitution (4 novembre), pour la suppression de l'impôt sur le sel (27 décembre), pour la proposition Rateau (12 janvier 1849), contre l'amnistie générale (1er février), pour l'interdiction des clubs (21 mars) et pour les crédits de l'expédition de Rome (16 avril).

Le 13 mai 1849, il est réélu représentant du même département à l'Assemblée législative.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Alexandre Perthuis, Stéphane de La Nicollière-Teijeiro, Le Livre Doré de l'Hotel de Ville de Nantes avec les armoiries et les jetons des maires. Volume 2, 1873

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]