Ligne 98A (Infrabel)

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Ligne
98A
Ligne de Dour à Roisin - Autreppe
Image illustrative de l’article Ligne 98A (Infrabel)
Carte de la ligne
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Villes desservies Dour, Honnelles
Historique
Mise en service 1882
Fermeture 1930 – 1960
Concessionnaires Chemins de fer de l'Etat Belge
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 98A
Longueur 11 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies 0
(Anciennement à voie unique)

La ligne 98A est une ancienne ligne de chemin de fer belge reliant Dour à la frontière française au niveau de Autreppe (Honnelles) .

Elle était l'une des multiples ligne maillant le Borinage, et plus spécifiquement son extrémité sud-ouest, en raison des nombreuses mines de houille et carrières de marbre présentes dans la région. Elle se prolongeait au delà de la frontière vers Bavay; Cambrai et le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, en desservant les charbonnages aux environs de Dour et les "Haut Pays", suivant en partie le cours de l'Hogneau.

Historique[modifier | modifier le code]

La ligne de Dour à la frontière française en direction de Cambrai est mentionnée parmi les chemins de fer concédés non-encore construits concernés par la convention du entre le gouvernement belge et la Compagnie des chemins de fer des bassins houillers du Hainaut ; sa construction ne sera entreprise que si le gouvernement le décide[1]. Le projet de loi qui en résulte ajoute formellement la ligne aux autres chemins de fer dont la construction sera réalisée par les Bassins houillers au profit des chemins de fer de l’État belge. La date d’expiration de la concession privée sera celle du chemin de fer de Dour à Quiévrain[2], concédé en 1866. Comme la plupart des lignes reprises par cet accord, sa construction sera retardée par la gestion financière précaire des Bassins Houillers, conduisant à la faillite du groupe en 1877.

La ligne est inaugurée en 1882 en deux étapes : de Dour à Audregnies le puis jusqu'à la frontière le .

La section transfrontalière n'est plus utilisée dès le , la France souhaitant limiter le nombre de connexions transfrontalières alors que l'Allemagne Nazie envahit la Pologne. La voie sera démontée le mois suivant.

Le trafic voyageur est interrompu en 1960 et le faible trafic marchandise subsistant cesse l'année suivante. La voie est démontée en 1965.

Aménagements actuels[modifier | modifier le code]

Un RAVeL (voie verte) réutilise l'assiette de la ligne entre Dour et Onnezies.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Félix Loisel Annuaire Spécial des chemins de fer belges : Recueil, p. 148 (lire en ligne).
  2. Ministère des travaux publics « Loi approuvant une convention relative à divers chemins de fer concédés » Moniteur belge: journal officiel. 1870,6, Bruxelles, (lire en ligne), p. 2070-2077

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]