Lev Karakhan
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| Ambassadeur de l'Union soviétique en Chine |
|---|
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nom dans la langue maternelle |
Լևոն Միքայելի Կարախան |
| Nom de naissance |
Լևոն Միքայելի Կարախանյան |
| Nationalité | |
| Formation |
Université d'État de Saint-Pétersbourg (- Université impériale de Tomsk (d) (jusqu'en ) |
| Activités |
Diplomate (à partir de ), homme d'État |
| Conjoints |
Vera Viktorovna Karakhan (d) (de à ) Marina Semenova (à partir de ) |
| Parti politique |
Parti communiste de l'Union soviétique (à partir de ) |
|---|---|
| Membre de |
Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique Comité central de l'Union soviétique (en) |
Lev Mikhailovitch Karakhan ou Karakhanian (arménien : Կարախանյան Լեւոն Միքայելի, russe : Лев Михайлович Карахан), né le à Tiflis (Tbilissi) et mort le à Moscou, est un diplomate russe d'origine arménienne.
Biographie[modifier | modifier le code]
Il fut d'abord membre du Parti ouvrier social-démocrate de Russie à partir de 1904. Par la suite il devint Menshevik et rejoint les bolchéviques en .
Avec Mikhail Borodine, il contribue à la révolution chinoise en soutenant le Kuomintang de Sun Yat-sen. En 1924, ministre plénipotentiaire auprès de la république chinoise, il signe à Pékin un accord qui rétablit les relations diplomatiques[1].
Karakhan fut arrêté et exécuté en 1937 par le bourreau Vassili Blokhine, durant les Grandes Purges.
Il a été réhabilité à titre posthume en 1956.
Il fut l'époux de Marina Semenova (sa troisième épouse, un mariage civil).
Postérité littéraire[modifier | modifier le code]
Dans « Le bal au Kremlin », Curzio Malaparte évoque longuement la personnalité de Lev Karakhan au sein de l’ « aristocratie communiste » du Moscou de 1930.
Références[modifier | modifier le code]
- Arnaud Georges. La politique de l'Union soviétique en Extrême-Orient. In: Annales de Géographie, t. 34, n°190, 1925
