Le Moniteur algérien

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Le Moniteur algérien
Image illustrative de l’article Le Moniteur algérien
Le Moniteur algérien du 27 janvier 1832

Pays Algérie
Langue français, arabe
Périodicité hebdomadaire
Fondateur Louis-André Pichon
Date de fondation 27 janvier 1832
Date du dernier numéro 30 septembre 1858
Ville d’édition Alger

Le Moniteur algérien est le deuxième journal publié en Algérie, après L'Estafette d'Alger. Le 3 premiers numéros sont datés du . Le journal est bilingue : français et arabe, la partie en langue arabe resta lithographiée jusqu'au no 26 du , date à laquelle apparut la conception en caractères arabes d'imprimerie. Sa conception est analogue au style des journaux du même genre apparaissant au Moyen-Orient.

C'est le baron Pichon, l'Intendant civil de l'Algérie qui est à l'origine de sa création. Celui-ci jugeait qu'il devenait nécessaire d'établir un moyen régulier de publication.

Le format était grand in-8° et ne devient in-folio qu'en 1855, il était composé à ses débuts à l'Imprimerie du Gouvernement Général, 29, rue Jénina (dans la Basse-Casbah) puis aux 55-57, rue de la Charte et enfin rue des Lotophages (dans le quartier de la Marine). Il paraissait à peu près une fois par semaine avec deux pages à ses débuts puis passait à six pages.

La publication s'arrête le au no 1647, à la suite de la création du ministère de l'Algérie et des Colonies qui remplaça éphémèrement le Gouverneur Général. Le Moniteur de l'Algérie prend sa suite de 1861 à 1872.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • Centre de Recherches sur l'Afrique Méditerranéenne, La Presse maghrébine, Paris, Éditions du CNRS, 1975.
  • (it) Patrizia Manduchi, « Per una storia della stampa in Algeria: da "L'Estafette d'Alger" (1830) ai giornali della Reppublica Algerina Popolare e Democratica (1989) », Oriente Moderno, nos 7/12,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]