Laurent Ngon Baba

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Laurent Ngon Baba
Fonctions
Président de l'Assemblée nationale centrafricaine

(2 ans, 6 mois et 6 jours)
Législature 6e
Prédécesseur Karim Meckassoua
Successeur Simplice Sarandji
Biographie
Nom de naissance Laurent Ngon Baba
Date de naissance (67 ans)
Lieu de naissance Koundé (Oubangui-Chari)
Nationalité Centrafricaine
Parti politique Parti d'Action pour le Développement (PAD)
Diplômé de Université Jean-Moulin-Lyon-III
Université de Bangui
Religion Islam

Laurent Ngon Baba ou El Hadj Moussa Laurent Ngon Baba, né le à Koundé (Oubangui-Chari), est un homme politique centrafricain musulman, cadre de l’administration des eaux et forêts.

De 2018 à 2021, il est président de l’Assemblée nationale centrafricaine[1].

Formation[modifier | modifier le code]

Après des études primaires et secondaires à Béloko (Nana-Mambéré), il obtient le brevet d’étude du premier cycle (BEPC) et le baccalauréat A4 au Lycée de Bouar. Ses études supérieures débutent à la faculté de droit de l’Université de Bangui où il est licencié en droit privé en 1983. Il poursuit ses études en France en 1984, inscrit en droit social à l’Université Jean Moulin Lyon, il obtient un diplôme d’étude approfondie en droit de l’environnement à l’Université Jean-Moulin-Lyon-III en 1985.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Cadre des Eaux et Forêts, il entre en politique en 1996 comme conseiller en environnement du président Ange-Félix Patassé. Ce dernier, le nomme en 2001, ministre de la Fonction publique du Gouvernement Ziguélé I. Il occupe plusieurs postes dans les gouvernements centrafricains sous la présidence de François Bozizé : ministre délégué aux affaires étrangères de 2005 à 2006, puis ministre Chargé du secrétariat général du gouvernement Touadéra I (2006-2009), et enfin ministre de la Justice Garde des sceaux du Gouvernement Touadéra II (2009-2011).

Élu du Parti d’Action pour le Développement (PAD) de la circonscription de Baboua lors des élections législatives de mai 2011, il entre au bureau de l’Assemblée nationale comme premier vice-président.

Il retrouve son siège de député de Baboua lors des élections législatives de 2016, il succède à Karim Meckassoua à la présidence de l’Assemblée nationale en .

Références[modifier | modifier le code]