La Cité des mille soleils

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La Cité des mille soleils
Auteur Samuel R. Delany
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Roman
Science fantasy
Version originale
Langue Anglais américain
Titre City of a Thousand Suns
Éditeur Ace Books
Lieu de parution New York
Date de parution 1965
Nombre de pages 156
Version française
Traducteur Michel Demuth
Éditeur Presses-Pocket
Collection Science-fiction
Lieu de parution Paris
Date de parution
Type de média Livre papier
Nombre de pages 192
ISBN 2-266-03515-0
Chronologie
Série La Chute des tours

La Cité des mille soleils (titre original : City of a Thousand Suns) est un roman de science fantasy de l'écrivain afro-américain Samuel R. Delany paru en 1965, le dernier roman de la trilogie La Chute des tours[1],[2]

Les histoires de la trilogie La Chute des tours se déroulaient à l'origine dans la même Terre post-holocauste que le roman Les Joyaux d'Aptor de Samuel Delany ; cependant, les références permettant de les relier ont été supprimées dans les éditions révisées ultérieurement[3].

Résumé[modifier | modifier le code]

Comme dans les deux premiers livres, le roman se passe dans un empire post-apocalyptique de Toromon, confiné par une « barrière » environnante de terres hautement radioactives, et habité par des « gens de la forêt » mutants/évolués (dont certains sont des télépathes) les «Néandertaliens», ainsi que des humains normaux. Les évènements du livre se concentrent sur une guerre revendiquée. On dit à plusieurs reprises aux soldats « nous avons un ennemi derrière la barrière » et on les place dans des modules ressemblant à des cercueils pour être téléportés en territoire ennemi pour y combattre.

Cependant, il s'avère que le système de transport de matière ou de téléportation n'a jamais fonctionné et que la guerre est un canular. Les soldats sont connectés à un ordinateur avant leur expérience de « téléportation », mais restent dans leurs cercueils, où Ils hallucinent des batailles, avec leurs expériences générées et coordonnées par l'ordinateur. Les morts sont soi-disant tués par une arme à énergie ennemie, comme s'en souviennent les survivants, mais en réalité sont électrocutés et brûlés dans leurs cercueils.

Cependant, Toromon a une sorte de véritable ennemi, sur un autre plan d'existence, et à la fin du livre il y a un conflit cosmique qui empêche cette entité de mener d'autres expériences malveillantes sur Toromon.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Tuck 1974, p. 136.
  2. Barbour 1979, p. 192.
  3. Clute et Nicholls 1995, p. 316.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie [modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]