Léopold Thadée Ramotowski

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Léopold Thadée Ramotowski
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Montparnasse (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Chef militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Autres informations
Grade militaire
Archives conservées par

Léopolod Thadée Ramotowski, né le à Désertines et mort le à Paris[2], est un militaire français, fils d'un patriote polonais émigré en France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine et jeunesse[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Józef Konstanty Ramotowski et Constance Aline Guesdon de Beauchesne, veuve d'Henri de La Broise. Il est tout d'abord élève à l'École polonaise des Batignolles - une école polonaise à Paris. Par la suite, diplômé de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, le 1er octobre 1863, il reçoit le grade de sous-lieutenant et est envoyé au 8e régiment de chasseurs à cheval.

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Le 16 juillet 1870, il est promu lieutenant. Avec le 8e régiment, il prend part à la guerre franco-prussienne de 1870 dans l'armée du Rhin. Il est fait prisonnier le 2 septembre 1870 à la Bataille de Sedan, mais parvient à s'évader le lendemain. Il rejoint ensuite son pays natal en Mayenne et se porte à nouveau volontaire pour le combat. Promu au grade de capitaine, il est envoyé au 6e régiment de chasseurs à cheval et participe à de nouvelles opérations militaires pour l'armée de la Loire où combat aussi son père. Durant la Commune de Paris en 1871, le 6e régiment de chasseurs à cheval participe avec l'armée versaillaise à la semaine sanglante.

Après la guerre, il retourne au 6e régiment de chasseurs à cheval où il poursuit son service jusqu'à la mi-février 1875. A partir de la mi-février, il sert dans le 3e régiment de hussards et au sein de cette unité, participe à la répression de la révolte menée par Ben Ayyash al Jabbar[3] à l'oasis El-Amri[4] de la tribu des Bou Azid en Algérie. Sa participation à la Conquête de l'Algérie par la France se situe entre le 21 janvier 1876 et le 28 octobre 1877.

Le 21 avril 1882, il est promu major et envoyé au 18e régiment de chasseurs à cheval comme commandant d'escadron, et le 13 mai 1885 au 3e régiment de spahis, toujours comme commandant d'escadron de cavalerie. Dans la période du 24 juin 1885 au 27 août 1885, il participe avec son unité à la répression du soulèvement de Lat Dior au Sénégal. Au printemps 1886, il revient en France avec une affectation à l'école de cavalerie de Saumur. Il est devenu chef des instructeurs militaires et chef d'escadron de cette école. Le 2 juillet 1886, il est décoré de la Légion d'honneur, pour sa participation à trois campagnes militaires. Le 11 mai 1888, il est promu lieutenant-colonel et affecté au 7e régiment de hussards à Tours. Le 12 septembre 1891, il devient colonel et commandant du 12e régiment de chasseurs à cheval à Sézanne.

En juin 1897, il est nommé général de brigade et, à partir d'août de la même année, il devient le commandant de la 3e brigade de cuirassiers, composée des 3e régiment de cuirassiers et 6e régiment de cuirassiers, éléments de la 3e division de cavalerie (France). Il était en poste à Tours et à Sainte-Menehould.

Il est officier de la Légion d'Honneur le 11 juillet 1898. Sa carrière sera ralentie durant l'Affaire des fiches. En 1903, il finit sa carrière alors qu'il est membre du Comité technique de cavalerie. Il décède le 13 décembre 1921 et est inhumé au cimetière du Montparnasse dans la tombe où reposaient déjà ses parents et sa sœur.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]