Kotoko (peuple)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Putchu Guinadji, ou cavalier Kotoko, talisman et objet d'art typique de l'ethnie Kotoko (musée du quai Branly[1]).

Les Kotokos sont une population d'Afrique centrale, vivant principalement au Cameroun, également au Tchad et au Nigeria[2].

La population globale est estimée à environ 90 000 personnes[2]. La plupart sont musulmans, mais les croyances traditionnelles subsistent, notamment celles liées aux esprits de l'eau.

Les Kotokos se perçoivent comme des descendants des Saos[3].

Ethnonymie[modifier | modifier le code]

Selon les sources et le contexte, on observe plusieurs autres formes : Bala, Kátakuu, Kótokoo, Kotokos, Makari, Mamaka, Mogori, Moria[4].

Langues[modifier | modifier le code]

Ils parlent le kotoko, un ensemble de langues tchadiques.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Description sur le site du musée du quai Branly [1].
  2. a et b (en) J. S. Olson, The Peoples of Africa: An Ethnohistorical Dictionary, Greenwood Publishing Group, 1996, p. 301.
  3. (fr) Henri Njomgang et Bernard Puepi, « Les Kotoko, ces descendants des Sao », dans Le Cameroun : Arts, histoire et traditions, Éditions L'Harmattan, Paris, 2004, p. 98-99 (ISBN 9782296344181).
  4. Source : RAMEAU, BnF [2].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) James Stuart Olson, « Kotoko », dans The Peoples of Africa: An Ethnohistorical Dictionary, Greenwood Publishing Group, 1996, p. 301 (ISBN 9780313279188).
  • (en) Mohamad Z. Yakan, « Kotoko », dans Almanac of African Peoples & Nations, Transaction Publishers, New Brunswick, N.J., 1999, p. 443 (ISBN 9781560004332).
  • (en + fr) Olivier de Lignerolles, « The myth which founded the Kotoko cities/Le mythe fondateur des cités Kotoko », dans Revue Noire, no 31, -janvier-, p. 42-43.
  • Saïbou Issa, « Arithmétique ethnique et compétition politique entre Kotoko et Arabes Choa dans le contexte de l'ouverture démocratique au Cameroun », dans Africa Spectrum, vol. 40, no 2 (2005), p. 197-220.
  • Jean Paul Lebeuf, « Pipes et plantes à fumer chez les Kotoko », dans Notes africaines, no 93, , p. 16-17.
  • Jean-Paul Lebeuf, « Broderie et symbolisme chez les Kanouri et les Kotoko », dans Objets et mondes, vol. 10 no 4, hiver 1970, p. 263-282.
  • Jean Paul Lebeuf, Études Kotoko, Mouton, Paris, 1976, 105 p. (ISBN 2719308900).
  • Annie Masson-Detourbet, « Les Kotoko : citadins et pêcheurs de la région tchadienne », dans Proceedings of the III International West African Conference, held at Ibadan, Nigeria, 12th to 21st of December 1949, Nigerian Museum, Lagos, 1956, p. 297-302.
  • A. Masson-Detourbet, « Essai d'étude démographique des Kotoko (région du Tchad) », dans Population, 6e année, no 3, 1951 p. 445-458
  • Annie M. D. Lebeuf, Les principautés kotoko ; essai sur le caractère sacré de lʾautorité, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, Paris, 1969, 388 p. (compte-rendu en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :