Jules Paressant

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Jules Paressant
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Biographie
Naissance
Décès
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NantesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Œuvres principales
Les Otages (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jules Paressant est un peintre et sculpteur français, né le à Herbignac, en Loire-Atlantique, et mort à Nantes le [1],[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un forestier, petit-fils d'un maçon, Jules Paressant, après des études de médecines effectuées à Nantes et Paris, exerce la profession de chirurgien dans une clinique nantaise de 1944 à 1981[1].

Pendant 50 ans[3] il a consacré ses temps de loisirs aux arts plastiques (peinture, sculpture, mais aussi tapisserie, céramique, mosaïque). C'est lors d'une exposition au musée de Pont-Aven en 1985 que l’œuvre de Jules Paressant est révélée au public[1].

Peintre, sculpteur, et aussi graveur sur bois et sur pierre, Jules Paressant reconnaissait l'influence de l'École de Pont-Aven. Admirateur des peintres de cette école et tout particulièrement de Paul Gauguin, Jules Paressant faisait de fréquents séjours à Pont-Aven, comme le relate Philippe Hervouët dans sa biographie de l'artiste.

De 1952 à 1989, il participe à des expositions collectives en France et à l'étranger[1]. À partir de 1985, de nombreuses expositions personnelles lui sont consacrées, dont une rétrospective au musée de Pont-Aven en 1985[4]. Elle est suivie en 1990 d'un hommage rendu à l'artiste au musée des beaux-arts de Nantes, ainsi qu'au château des ducs de Bretagne, à Nantes également[5].

Diverses publications (notamment les Cahiers Jules Paressant) ont alors permis au public de mieux connaître l’œuvre de l'artiste.

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

  • La sculpture La Famille est érigée sur le parvis de la mairie de Cordemais, et le tableau La centrale de Cordemais est conservé dans le hall de l'hôtel de ville de la même municipalité ;
  • Une mosaïque orne le hall d'entrée du musée de Pont-Aven ;
  • Le groupe statuaire « Les otages » est inauguré en 1991 au champ de tir du Bêle à Nantes
  • Plusieurs de ses œuvres ornent le parc floral de la Beaujoire à Nantes[6].

Expositions collectives[modifier | modifier le code]

  • 1952 : Nantes, galerie Bourlaouen ;
  • 1974 : musée des beaux-arts de Nantes, L'estampe en Bretagne ;
  • 1975 : Concarneau, galerie Gloux, tapisseries ;
  • 1976 : Guérande, galerie Tiffode, tapisseries ;
  • 1977 : Concarneau, galerie Gloux, sculptures et tapisseries ;
  • 1986 : chambre de commerce de Nantes, Paysages côtiers ;
  • 1989 : Barcelone, BIAF.

Expositions personnelles[modifier | modifier le code]

  • 1985 : musée de Pont-Aven ;
  • 1986 : Nantes, galerie Absidial ;
  • 1987 : Marcq-en-Bareuil, fondation Septentrion ;
  • 1989 : Concarneau, galerie Gloux ;
  • 1989 : Martinique, centre d'Art Paul Gauguin ;
  • 1989 : Nantes, galerie Absidial ;
  • 1990 : musée des beaux-arts de Nantes et musée du château des ducs de Bretagne ;
  • 1990 : chapelle des Franciscains et centre culturel de Saint-Nazaire ;
  • 1990 : Herbignac, collège Jacques-Prévert ;
  • 1991 : Nantes, galerie Absidial ;
  • 1992 : chambre de commerce de Nantes ;
  • 1992 : Cordemais, hippodrome de la Loire ;
  • 1993 : Rennes, cercle Paul-Bert ;
  • 1992 : Concarneau, galerie Gloux ;
  • 1993 : musée du Faouët[3];
  • 2003 : Cordemais (Regard d'artiste)[7];

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Le Nail 2010, p. 313.
  2. « Jules Paressant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la mairie de Nantes (consulté le ).
  3. a et b Jules Paressant, le Chasse Marée, Armen, 1993, p. 21.
  4. « Jules Paressant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du musée des beaux-arts de Pont-Aven (consulté le ).
  5. « Biographie de Jules Paressant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur absidial.fr (consulté le ).
  6. [PDF] Le parc floral de la Beaujoire - Dépliant du service des espaces verts de la ville de Nantes
  7. « 2003 : Jules Paressant en 80 oeuvres » (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Vincent Rousseau et Marie-Pascale Cornet, Jules Paressant : [catalogue musée des beaux-arts de Nantes, exposition du 28 septembre au 28 octobre 1990], Nantes, direction du développement culturel de la ville de Nantes, , 83 p. (ISBN 2-9505066-0-7)
  • Denise Delouche, Jules Paressant, Douarnenez, Le Chasse-Marée, Armen, , 104 p. (ISBN 2-903708-40-1)
  • Cahiers Jules Paressant, Nantes, Éditions du Petit Véhicule, (ISSN 1290-4015) (4 numéros).
  • Philippe Hervouët (préf. Robert de Goulaine), Jules Paressant et le combat de l'Ange : biographie, Nantes, Éditions du Petit Véhicule, , 221 p. (ISBN 2-84273-483-1)
  • Bernard Le Nail, Dictionnaire biographique de Nantes et de Loire-Atlantique, Pornic, Le Temps éditeur, , 414 p. (ISBN 978-2-36312-000-7), p. 313. Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes[modifier | modifier le code]