Jules Lagae

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Jules Lagae
Médaille taillée par Josué Dupon, frappée en 1916.
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Formation
Académie royale des Beaux-Arts ()
Académie municipale des Beaux-Arts (Roeselare) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Partenaire
Lieux de travail
signature de Jules Lagae
Signature

Jules Lagae, né le à Roulers (Belgique) et mort le (à 69 ans), à Bruges (Belgique), est un sculpteur belge.

Formation[modifier | modifier le code]

Jules Lagae suit les cours de sculpture d'après l'antique donnés par Joseph Jaquet. Ensuite, de 1882 à 1885, il fréquente l'atelier libre de Charles Van der Stappen et ensuite celui du statuaire Jef Lambeaux situé dans le vieux Saint-Gilles (Bruxelles). Grâce à lui, il apprit à connaître et à estimer Gustave Vanaise, Darío de Regoyos, Constantin Meunier et son fils Karl (artiste talentueux méconnu et mort jeune) à Saint-Gilles non loin de leurs ateliers. Mais c'est Julien Dillens avec qui il se lie d'une grande amitié qui l'influence dans son art.

Carrière et œuvres[modifier | modifier le code]

En 1888, il remporte le Prix de Rome belge de sculpture grâce à sa statue Le Semeur[1]. Avant son départ pour l'Italie afin de parfaire sa formation artistique (de 1888 à 1892), il épouse Léonie Noulet dont il a trois enfants. Son fils Jan, né en 1897, épousera la nièce , Rose ,de Léon Frédéric, son ami intime. Spécialisé dans les portraits couplés, Jules Lagae produit des œuvres au réalisme paisible comme Mère et Enfant (1892). Attaché à la culture flamande, il conçoit beaucoup de monuments et de portraits comme celui d'Albrecht Rodenbach (1909). Le dernier monument érigé est celui du poète Guido Gezelle en 1930 à Bruges, la ville où il meurt le . Outre à la sculpture, il aura taillé de nombreuses médailles durant sa carrière.

Il est inhumé au cimetière de Bruxelles à Evere.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Liste non exhaustive

Square de Meeûs à Bruxelles - 1909 - Monument Julien Dillens (1849-1904)

Honneurs[modifier | modifier le code]

Distinctions honorifiques[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Académie royale, Annuaire, vol. 60, Bruxelles, F.Hayez, , 606 p. (lire en ligne), p. 151-152.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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