Joseph William Drexel

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Joseph William Drexel
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 55 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Banquier, philanthrope, collectionneur de livresVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Catherine Hookey (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Lucy Wharton (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Lucy Wharton Dahlgren (d)
Elizabeth Wharton Drexel (en)
Katherine Penrose (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Archives conservées par

Joseph William Drexel ( - ) est un banquier, philanthrope et collectionneur de livres.

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Joseph William Drexel est le fils de Francis Martin Drexel (1792–1863) et de Catherine Hookey (1795–1870). Il est le frère d'Anthony Joseph Drexel (1826–1893) et Francis Anthony Drexel (1824–1885). Par l'intermédiaire de son frère Francis, il est l'oncle de Sainte Catherine Drexel (1858–1955). Joseph Willam Drexel est élevé comme catholique romain, mais il rejoint l'Église épiscopale plus tard[1].

Drexel fréquente la Central High School de Philadelphie et voyage à travers l'Espagne, l'Égypte, la Syrie, la Turquie et la Grèce[2] .

Carrière[modifier | modifier le code]

Joseph Drexel est associé du cabinet Drexel, Morgan and Company, où son frère, Anthony, est associé principal. En 1876, fatigué de lutter contre le brusque John Pierpont Morgan, Joseph se retire de l'entreprise et consacre sa vie à des organisations philanthropiques et civiques[2].

Il possède une ferme de 200 acres (0,809371284 km2) près de New York, où les personnes sans travail sont logées, habillées, nourries et reçoivent un enseignement en agriculture jusqu'à ce qu'elles puissent trouver un emploi. Il possède une grande étendue de terre dans le Maryland, qui est développée en Klej Grange, une communauté planifiée, où les lots sont vendus aux pauvres au prix coûtant. Environ 7 000 acres dans le Michigan sont achetés dans le même but.

Il est président de la New York Sanitary Commission, commissaire à l'éducation, président de la New York Philharmonic Society, administrateur du Metropolitan Museum of Art, administrateur fondateur du Musée américain d'histoire naturelle[3], administrateur de la US National Academy of Sciences et directeur du Metropolitan Opera House[2].

En 1887, il fait don d'un tableau réalisé par Edward Gay, qui coûte 2 000 $, à l'État de New York pour qu'il soit placé dans l'Exécutive Mansion, dans lequel le gouverneur David B. Hill est sur le point d'emménager[4].

1889 buste de Drexel par John Quincy Adams Ward à la New York Public Library for the Performing Arts

Drexel est un collectionneur passionné de musique, amassant finalement une collection de plus de 6 000 articles. À sa mort, la collection Drexel est acceptée par la bibliothèque Lenox[5]. Lorsque la bibliothèque Lenox est associée à celles de John Jacob Astor et de Samuel Jones Tilden pour former la bibliothèque publique de New York, la collection de Drexel devient la base de la division musicale de la bibliothèque, hébergée aujourd'hui à la bibliothèque publique de New York pour les arts du spectacle.

La Concordia Polka composée par Theodore Gundlach est dédiée à Drexel[6].

En 1881, Drexel acquiert la propriété du mont McGregor près de Saratoga Springs, New York. Il construit l'hôtel Balmoral au sommet et construit le chemin de fer à voie étroite Saratoga, Mount McGregor et Lake George Railroad à partir de Saratoga Springs[7]. En 1885, Drexel prête son chalet d'été privé sur le mont McGregor à l'ex-président Ulysses S. Grant[8]. Grant y vit six semaines jusqu'à sa mort et termine ses mémoires. Le chalet est maintenant le site historique d'État de Grant Cottage.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il épouse Lucy Wharton (1841–1912), la fille de Thomas Lloyd Wharton (1799–1869) et de Sarah Ann Smith (née en 1800). Ensemble, ils ont quatre enfants[9],[10]:

Drexel est décédé à son domicile, 103 Madison Avenue à New York, le 25 mars 1888[2]. Il souffrait de la maladie de Bright depuis un an et demi auparavant[2]. Il est enterré au cimetière Woodlands à Philadelphie, en Pennsylvanie[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Thomas F. Rzeznik, Church and Estate: Religion and Wealth in Industrial-Era Philadelphia, Penn State Press, (ISBN 9780271063256), p. 126
  2. a b c d et e « JOSEPH W. DREXEL DEAD; THE WELL-KNOWN BANKER AND PHILANTHROPIST. DYING SUDDENLY YESTERDAY AT HIS HOME IN THIS CITY AFTER MANY MONTHS OF SUFFERING. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. "American Museum of Natural History," (episode in) Treasures of New York (PBS television series).
  4. « THE NEW EXECUTIVE MANSION.; JOSEPH W. DREXEL SHOWS HOW ITS WALL SPACES SHOULD BE FILLED. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. a et b « JOSEPH W. DREXEL'S WILL.; ONLY ONE PUBLIC BEQUEST, TO THE LENOX LIBRARY, CONDITIONALLY. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Theodore Gundlach.
  7. « History of Mount McGregor » [archive du ], DOCS Today (consulté le )
  8. « Strength for General Grant », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Mrs. J.W. Drexel Dead. Former Social Leader of Philadelphia and Mother of Mrs. Harry Lehr. », New York Times,‎
  10. a b c et d (en) John W. Jordan, Colonial And Revolutionary Families Of Pennsylvania, Genealogical Publishing Company, (ISBN 9780806352398, lire en ligne), p. 536
  11. « DR. C.B. PENROSE DIES ON A TRAIN; Philadelphia Gynecotogist and Zoologist Was a Brother of Late Senator. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « LEFT $100,000 TO NURSE.; Dr. Penrose Bequeathed Bulk of $1,000,000 Estate to His Family. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « YESTERDAY'S WEDDINGS.; PENROSE--DREXEL. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. Special To The New York Times, « 7 GET DREXEL $1,180,867; Children of Mrs. L.D. Dahlgren », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « SOCIETY TOPICS OF THE WEEK. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. The Washington Post Oct. 15, « ENGAGEMENT OF MISS DAHLGREN. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. « Special To The New York Times », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. a et b Special To The New York Times, « MRS. J.W. DREXEL WEDS SETON HENRY; Divorced Wife of Dr. J. Duncan Emmet Marries Son of Late General Guy V. Henry. CEREMONY AT CORNWELLS Bride the Daughter of Late J.W. Drexel -- Her Family and Bridegroom's Related by Marriage. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. « SEEKS TO DIVORCE AN ADMIRAL'S SON; Mrs. Lucy Drexel Dahlgren Was Married to Him 22 Years Ago by Archbishop Corrigan. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. « Lady Decies, Widow of Irish Peer, Dies; Former Elizabeth Drexel of Philadelphia Was Once the Wife of Harry Lehr », New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. (en) James Hoyt, Seen & Heard by Megargee, L.N. Megargee, (lire en ligne)
  22. (en) Paul Brandon Barringer, James Mercer Garnett et Rosewell Page, University of Virginia: Its History, Influence, Equipment and Characteristics, with Biographical Sketches and Portraits of Founders, Benefactors, Officers and Alumni, Lewis Publishing Company, (lire en ligne), 204
  23. « EMMET-DREXEL WEDDING; Impressive and Picturesque Ceremony at St. Patrick's Cathedral. Trumpeters Herald Arrival of Bride and Starting of Procession in Church -- Reception to the Guests. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. « SETON HENRY DEAD; REAL ESTATE MAN; Son of Maj. Gen. Guy V. Henry, Ex-Governor of Puerto Rico, Retired 20 Years Ago », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. « Delafield Family Papers (C0391) -- Series 3: Maturin Livingston Delafield, 1836-1917 -- Subseries 3B: Correspondence -- Family and General -- Henry, Josephine Drexel », findingaids.princeton.edu, Princeton University (consulté le )
  26. Marie Murphy Duess, Colonial Inns and Taverns of Bucks County, Arcadia Publishing, (ISBN 9781614232384, lire en ligne), p. 89

Liens externes[modifier | modifier le code]