José Lopes de Sousa

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José Lopes de Sousa
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Fonction
Gouverneur
Vila Real de Santo António
Biographie
Allégeance
Activité
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Arme
Grades militaires
Conflit

José Lopes de Sousa est un officier supérieur et un stratège portugais, actif pendant la guerre péninsulaire du Portugal. Alors qu'il est colonel, il est le principal meneur de la révolte d'Olhão en juin 1808 dans l'Algarve, qui aboutit à la reprise de Faro le et au retrait de l'armée française de la province le . En récompense pour son action, il est promu maréchal-de-camp[1] le . Quand arrive la fin de la guerre, le , il devient lieutenant-général[2], le plus haut grade pour un officier de l'armée portugaise[3].

Meneur de la révolte d'Olhão[modifier | modifier le code]

Au moment de la première invasion française du Portugal, le colonel José Lopes de Sousa est gouverneur de Vila Real de Santo António. Lorsque Junot dissout et désarme l'armée portugaise en , il préfère quitter son poste plutôt que de servir l'ennemi dans la nouvelle Légion portugaise napoléonienne. Patriote convaincu, il s'installe alors à Olhão, une ville portuaire de l'Algarve réputée pour son indépendance. Là, du 16 au , coupant court aux provocations des Français, il parvient à soulever la population, qui le nomme chef, s'arme et entre en révolte. Pendant trois jours, en dépit de la faiblesse des moyens dont il dispose et de l'inexpérience de ses troupes, Lopes de Sousa organise la résistance, dirige les hommes, obtient des armes auprès des autorités espagnoles d'Ayamonte avec l'aide du capitaine Sebastião Martins Mestre. Déployant une intense activité militaire et administrative, il s'empare d'embarcations françaises, met les contingents français en échec à plusieurs reprises, fait face à une contre-offensive ennemie sur le pont de Quelfes, organise la surveillance du détroit et des terres environnants par des hommes en armes. Au terme de son action, le , la ville d'Olhão est libérée, la révolte s'étend à Faro et Tavira. Le , les Français décident de se retirer de l'Algarve.

Hommages[modifier | modifier le code]

Une rue a été nommé en son honneur à Olhão, dans le district de Faro. Il est en outre le personnage principal d'un grand panneau d'azulejos placée en bord de mer à Olhão représentant le début de la révolte.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Da Costa Vieira, Carla, Olhão, Junho de 1808. O levantamento contra as tropas francesas através da imprensa e literatura da época, edição Municipio de Olhão, Prémio Nacional de Ensaio Historico, Setembro de 2009, [1]
  • Iria, Alberto, A Invasão de Junot no Algarve (Subsídios para a história da guerra peninsular, 1808-1814), Edição do Autor, Lisboa, 1941. (reimpressão fac-similada: Amadora, Livro Aberto, 2004
  • Mendes, António Rosa, "Um documento precioso", in O Manuscrito de João da Rosa (edição actualizada e anotada), Olhão, Câmara Municipal de Olhão, 2008, p. 3–6
  • Mendes, António Rosa, Olhão fez-se a si próprio, Olhão Gente Singular editora, 2008.
  • Olivia, Luís de Sequeira, Restauração dos Algarves, ou heróis de Faro e Olhão. Drama histórico em três actos, Lisboa, Impressão Régia, 1809. Versão original - fac-símil e Versão actualizada e anotada
  • Oliveira, Francisco Xavier d'Ataíde, Monografia do Concelho de Olhão da Restauração, Porto, 1906 (reimpressão fac-similada: Faro, Algarve em Foco Editora, 1986; existe uma reedição mais recente).
  • Rosa, João da, Lembrança para ficar em memória dos valorosos Marítimos deste Lugar de Olhão, do que fizeram na Restauração de Portugal e seu princípio. Casos sucedidos sobre o levantamento que este povo fez contra a nação francesa e como este Lugar de Olhão foi a primeira terra que se levantou no Reino de Portugal…, manuscrito do Livro do Compromisso de Olhão, fls. 196-200. (Alberto IRIA publicou o documento na sua obra A Invasão de Junot no Algarve; existe também a edição actualizada acima citada, que pode ser consultada aqui).
  • Note : Une bibliographie plus complète (et actualisée) peut être consultée sur le site de l'APOS (Associação de Valorização do Património Cultural e Ambiental de Olhão)

Références[modifier | modifier le code]

  1. Le grade de Marechal de Campo, utilisé dans l'armée portugaise entre 1762 et 1862, correspond au grade de général de brigade de l'armée française à l'époque.
  2. Introduit dans l'armée portugaise en 1762, le grade de Tenente-General correspond au grade de général de division de l'armée française à l'époque. Il est le grade de commandement le plus élevé pour un officier de l'armée, dans la mesure où les grades de General, Marechal do Exército et Marechal-general correspondent à des fonctions spécifiques ou à des dignités honorifiques. En campagne, les lieutenants-généraux ont normalement le commandement d'une division, ou occasionnellement d'une armée regroupant plusieurs divisions.
  3. (en) João Centeno, « General Officers in the Portuguese Army », 1995-2005 (consulté le )