Jean-Baptiste Desanti

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Jean-Baptiste Desanti
Image illustrative de l’article Jean-Baptiste Desanti
Entre deux prêtres, Francisco de Silva (pt), Léon Adolphe Amette, Charles Gibier, Jean-Baptiste Desanti (semaine sociale de Versailles, août 1913).
Biographie
Nom de naissance Jean Baptiste Desanti
Naissance
Ajaccio
Ordination sacerdotale
Décès (à 69 ans)
Ajaccio
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale à Paris par le cardinal Amette
Dernier titre ou fonction Évêque d'Ajaccio

« In omnibus caritas. Benedicite Sancti Domino. »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Jean-Baptiste Desanti est un prélat français, évêque d'Ajaccio de 1906 à 1916.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né au sein d'une famille de notables d'Eccica-Suarella, Jean-Baptiste Desanti effectue ses études au collège Fesch d'Ajaccio puis aux grands séminaires d'Aix-en-Provence puis Ajaccio. Ordonné prêtre pour ce dernier diocèse, il enseigne au petit séminaire de sa ville natale puis devient en vicaire à la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption d'Ajaccio. Secrétaire puis chancelier de l'évêché en , il est nommé chanoine titulaire de la cathédrale en dont il est le vicaire capitulaire dès . À la mort de Louis Olivieri, ordinaire des lieux, le , il administre le diocèse pendant la période difficile de la séparation, ce jusqu'à la nomination de Marie-Joseph Ollivier le à l'évêché d'Ajaccio. Ce dernier décédant promptement le , Jean-Baptiste Desanti lui succède le suivant. Sacré à Paris par le cardinal Amette le , il prend possession de son diocèse en pleine crise des Inventaires. Durant son épiscopat il s'emploie à gérer la crise financière née de la Séparation et à assurer la subsistance matérielle d'un clergé dont les effectifs commencent à souffrir de la crise des vocations. Ralliant l'Union sacrée, il décède au cours du premier conflit mondial le et est inhumé dans le chœur de sa cathédrale[1].

Armes[modifier | modifier le code]

D'azur à la croix d'argent chargée d'un Sacré-Cœur de gueules, cantonnée au 1er du monogramme marial d'argent couronné d'or, au 2ème d'un agneau pascal d'argent la tête contournée, au 3ème d'un lis d'argent, au 4ème d'une palme d'olivier d'or[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Dominique-Marie Dauzet et Frédéric Le Moinge (dir.), Dictionnaire des évêques de France au XXe siècle, Paris, Éditions du Cerf, 2010, 840p., p.202-203, (ISBN 978-2-204-09041-4)
  2. André Cosson, Armorial des cardinaux, archevêques et évêques français actuels, résidentiels et titulaires au 1er janvier 1917, Paris, 1917, H/ Daragon éditeur, 288p. Disponible sur Gallica