Jean-Antoine Vallière
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Jean-Antoine Vallière né à Grans le , mort à Grans le , est un consul général de France nommé en à Alger, mais occupera son poste . Il se retire sur ses terres pour raison de santé le .
Biographie[modifier | modifier le code]
En 1740, il commence sa carrière en tant qu'écrivain ordinaire des galères au département de Marseille. Le , il obtient son premier poste de diplomate comme chancelier du vice-consulat de France à Candie. Le il est nommé vice-consul d'Alexandrie puis consul de France à la régence d'Alger. À la suite d'un incident entre un navire français et un navire algérien, il est enchainé avec le pro-vicaire Lapie de Savigny et d'autres français le pendant 45 jours[1].
Louis XV envoie une délégation représentée par le lieutenant général des armées navales Louis de Fabry, pour offrir des présents, négocier et obtenir sa libération[2].
Le , le tartane Saint-Sauveur commandé par le capitaine Pierre Charabot, de Cannes, est pris par un corsaire algérien et conduit à Alger. Jean-Antoine Vallière réussira après négociations avec le Dey, à le faire libérer avec sa cargaison[3].
Famille[modifier | modifier le code]
- Paulin Vallière chancelier au consulat de Tunis est le frère ainé de Jean-Antoine Vallière.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Anne Mézin, Les consuls de France au siècle des lumières : (1715-1792), Paris, Peter Lang, , 974 p. (ISBN 978-2-11-089158-7, lire en ligne), p. 575
- Lucien Chaillou, Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, Paris, (lire en ligne), p. 225-226
- Archives nationales d'outre mer, Prise de la tartane Saint-Sauveur, Paris, (lire en ligne), FR ANOM GGA1A76
