It Ain't Me, Babe (journal)

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It Ain't Me, Babe
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It Ain't Me, Babe était un journal publié en 1970 par l'association féministe Berkeley Women’s Liberation. Le premier numéro date du . Il est suivi de quinze autres, voire davantage, mais sa parution aura duré moins d'un année[1].

Présentation[modifier | modifier le code]

Ce périodique a été décrit comme « le premier journal féministe »[2],[1], toutefois cela n'est vrai que dans le cadre de la deuxième vague féministe aux États-Unis.

Les collaboratrices notables du journal sont des féministes comme Laura X (en)[3] et l'autrice de comics Trina Robbins[4], qui a aussi participé à un volume spécial de comic book intitulé It Ain't Me, Babe.

Ce journal faisait la promotion d'un mouvement féministe décentralisé : « Nous devons nous souvenir que nous sommes un mouvement, pas une association. Notre mouvement peut se composer de nombreuses sociétés d'action aux orientations politiques variées, plutôt qu'une seule association qui aurait vocation à représenter les choix politiques de toutes[5] ». Le journal appelait à la solidarité mondiale entre les femmes, critiquait la culture patriarcale, s'opposait aux interventions américaines en Asie du Sud-Est, soutenait l'autodéfense pour les femmes et publiait le témoignage direct d'un viol[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) David Armstrong, A Trumpet to Arms : Alternative Media in America, South End Press, , 229 p. (ISBN 978-0-89608-193-2, lire en ligne)
  2. (en) Anne D. Mather, History and analysis of feminist periodicals, University of Georgia., , 78 p.
  3. (en) « October 3, 1979 », sur A Documentary Chronicle of Vassar College (consulté le )
  4. (en) « Trina Robbins », sur She's Beautiful When She's Angry (consulté le )
  5. "The Women's Movement," It Ain't Me, Babe, 15 mars 1970, p. 2.