Institut coréen du développement maritime

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Institut coréen du développement maritime
Logo de l'organisation
Logo du KMI.
Situation
Type Institut de recherche
Siège Busan, Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud
Langue coréen
Organisation
Personnes clés Yoon Jin-sook (directrice du département de recherche océanique)

Site web Site officiel (en anglais)

L'Institut coréen du développement maritime (Korea Maritime Institute, ou KMI) est un institut de recherche sud coréen dont le bâtiment principal est situé à Busan, et possédant des laboratoires présents en Corée du Sud et dans le monde. Fondé en 1984 en tant qu'institut de recherche spécialisé en économie maritime, il subit de profondes modifications en 1997 pour devenir l'institut coréen du développement maritime, spécialisé en recherche maritime et côtière, en logistique et politique maritime, ainsi que dans le secteur de la pêche.

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1984, l'institut de recherche coréen spécialisé en économie maritime est fondé[1].

À la suite d'une restructuration et d'un regroupement des différentes institutions de recherche dans le pays, l'institut coréen de développement maritime est refondé en 1997, après que l'Assemblée Nationale coréenne ait approuvé un budget alloué au développement de la recherche maritime du pays[2]. En 1999, il est associé au bureau du premier ministre sud-coréen, pour conseiller les décisions économiques et politiques liées à l'industrie maritime coréenne[1].

Organisation et actions[modifier | modifier le code]

Missions et attributions[modifier | modifier le code]

L'institut coréen du développement maritime a pour but d'étudier et de préserver les océans coréens. Il permet également la promotion de l'industrie de la pêche coréenne, et aide des institutions publiques et privées à promulguer des mesures sur les océans, la pêche ou les politiques maritimes[2]. Le KMI effectue ainsi plusieurs rapports, sur plusieurs domaines, relatant de l'état d'un domaine maritime en particulier à un instant donné, comme les exportations de pêche, par exemple, aboutissant à de nouvelles politiques locales ou accords internationaux[3]. L'institut coréen du développement maritime construit également plusieurs plateformes qui ont pour but de collecter, standardiser, analyser et partager des données récoltées, dans le but de maintenir l'économie maritime sud coréenne[4].

La supervision et l'étude de la pêche coréenne est également l'une des missions du KMI, qui lutte notamment contre la pêche illégale dans les eaux coréennes[5],[6],[7]. Les chercheurs de l'institut coréen de développement maritime alertent également su les dangers de la surpêche sur l'économie locale, mais également sur ses conséquences écologiques et climatiques[8].

Parmi les activités de recherche principales du KMI, on retrouve des axes logistiques ou politiques[9],[10],[11].

L'institut coréen du développement maritime possède également une mission écologique et climatique[12],[13], cherchant à protéger la biodiversité et les écosystèmes marins coréens, mais également à réduire l'impact énergétique de l'industrie marine et portuaire coréenne[4],[14].

L'industrie navale sud-coréenne est également analysée par les chercheurs du KMI[15].

Organisation[modifier | modifier le code]

Bénéficiant d'un budget de 25 millions de dollars en 2008, l'institut coréen du développement maritime emploie environ 180 salariés, avec une cinquantaine de doctorants parmi les chercheurs[2].

Plusieurs centres de recherche dépendent directement du KMI. Par exemple, le centre de recherche coréen des îles Liancourt, établi en 2006 et ayant pour but d'affirmer la souveraineté de la Corée du Sud sur cet îlot, à travers des recherches scientifiques et sociologiques[2],[16]. Le centre de recherche conjoint coréen-américain de Rhode Island, dont les missions principales incluent l'optimisation de l'utilisation des ressources maritimes et côtières, mais également le développement de l'industrie océanique, dépend également du KMI[2]. Une coopération, chapeautée par l'institut coréen du développement maritime, est également effective entre la Corée du Sud et l'Espagne, sur Las Palmas, notamment dans le domaine de l'aquaculture et de la préservation côtières[17]. Le KMI effectue également des partenariats avec d'autres instituts coréens, comme l'institut coréen de recherche polaire, notamment dans la recherche scientifique en dehors de Corée[18].

Le KMI cherche également à promouvoir la diffusion scientifique, accordant plusieurs bourses de recherche dans plusieurs domaines liés à l'industrie maritime, comme le développement de la préservation de l'Arctique[19].

Parmi les doyens de cet institut de recherche, on retrouve Yoon Jin-sook, ancienne ministre sud-coréenne des océans et de la pêche[20].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « About KMI : History », sur Institut coréen du développement maritime (consulté le )
  2. a b c d et e (en) Micheal Ha, « Institute Offers Strategic Vision for Korean Maritime Industry », sur The Korea Times, (consulté le )
  3. (en) Yonhap, « Over 30 percent of South Korea's fisheries imports coming from China », sur The Korea Herald, (consulté le )
  4. a et b (en) Kim Yon-se, « [Herald Interview] Korea kindles talks for eco-based ‘pan Yellow Sea’ economy », sur The Korea Herald, (consulté le )
  5. (en) Ko Dong-wan, « Shortage of squid sends prices soaring », sur The Korea Times, (consulté le )
  6. (en) Park Jin-hai, « Korea to hold forum against illegal fishing in Spain », sur The Korea Times, (consulté le )
  7. (en) Lee Tae-hoon, « Korea to toughen bail rules for illegal fishing », sur The Korea Times, (consulté le )
  8. (en) Nam Kyung-don, « [Graphic News] Offshore fisheries output hits 44-year low in 2016 », sur The Korea Herald, (consulté le )
  9. (en) Quentin Hanich, Myeonghwa Jung, Alice McDonald et Seoyeon Oh, « Tuna Fisheries Conservation and Management in the Pacific Islands Region: Implications for Korean Distant Water Fisheries », Asia-Pacific Journal of Ocean Law and Policy, vol. 2, no 6,‎ , p. 192-220 (DOI 10.1163/24519391-06020003)
  10. (en) Sunghwa Park, Hyunsok Kim, Janhan Kwon et Taeil Kim, « Empirics of Korean Shipping Companies’ Default Predictions », Risks, vol. 2, no 2,‎ , p. 159 (DOI 10.3390/risks9090159)
  11. (en) Hui Kwon Jin et In Joo Yoon, « A Review of the Ocean Economy of North Korea: Relationship between Economic Status and Fisheries Policy », Journal of Coastal Research,‎ , p. 114 (DOI 10.2112/JCR-SI114-069.1)
  12. (en) Eunchul Choi, Joo Suk Lee et Jeong-In Chang, « Willingness to pay for the prevention of beach erosion in Korea: The case of Haeundae beach », Marine Policy, vol. 1, no 132,‎ , p. 104-667 (DOI 10.1016/j.marpol.2021.104667)
  13. (en) Van Chien Pham, Beom-Seok Rho, Jun-Soo Kim et Won-Ju Lee, « Effects of Various Fuels on Combustion and Emission Characteristics of a Four-Stroke Dual-Fuel Marine Engine », Journal of Marine Science and Engineering, vol. 9, no 10,‎ , p. 1072 (DOI 10.3390/jmse9101072)
  14. (en) Kim Dong-won, « Institute backs plans to make Pusan tariff-free zone », sur Dong-A Ilbo, (consulté le )
  15. (en) Choi Sung-jin, « Shipping industry's seven-year slump may end this year », sur The Korea Times, (consulté le )
  16. (en) Do Je-hae, « Researcher Sets Precedent in Refuting Japans Claim on Dokdo », sur The Korea Times, (consulté le )
  17. (en) Bae Ji-sook, « Korea, Spain join hands for maritime business », sur The Korea Herald, (consulté le )
  18. (en) Ester Chung, « [New horizons] Korea’s Arctic ambitions begin with Norway », sur JoongAng Daily, (consulté le )
  19. (en) Esther Chung, « Korea’s expanding role in preserving the Arctic: Work of local scientists helps inform policy in vital region of world », sur JoongAng Daily, (consulté le )
  20. (ko) Ham Seon, « [여성포럼2013]윤진숙 "여성의 당당함에 사회 배려 더해야" », sur Edaily,‎ (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]