Hugues de Courtenay (10e comte de Devon)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Hugues de Courtenay
Image illustrative de l'article Hugues de Courtenay (10e comte de Devon)
Gisant d'Hugues de Courtenay, en la cathédrale Saint-Pierre d'Exeter

Autres noms Hugues Courtenay
Titre Comte de Devon
(1340 - 1377)
Autre titre Baron d'Okehampton
Baron de Plympton
Prédécesseur Hugues de Courtenay
Successeur Édouard de Courtenay
Souverains Édouard III d'Angleterre
Biographie
Dynastie Maison de Courtenay
Nom de naissance Hugh de Courtenay
Naissance
Okehampton, Devon, Angleterre
Décès (à 73 ans)
Exeter, Devonshire Angleterre
Père Hugues de Courtenay
Mère Agnès de Saint-Jean

Image illustrative de l’article Hugues de Courtenay (10e comte de Devon)
Armes : D'or à trois tourteaux de gueule, 2 & 1, au lambel de 3 pièces d'azur[1].

Hugues de Courtenay, né le et mort le [2], était comte de Devon de 1335 à sa mort et baron d'Okehampton et de Plympton[3]. Il est le fils d'Hugues de Courtenay, 9e comte de Devon, et d'Agnès de Saint-Jean, qui joua un rôle important durant la guerre de Cent Ans sous Édouard III. Il avait pour lieux de vie le château de Tiverton (en) et celui d'Okehampton (aujourd'hui en ruine) dans le Devon.

Biographie[modifier | modifier le code]

Hugues est le fils d'Hugues de Courtenay et d'Agnès de Saint-Jean, fille de Jean de Saint-Jean, sieur de Basing dans le Hampshire. Quand son père mourut en 1340[4], il devint comte de Devon. De par son mariage de Marguerite de Bohun le [5],[6], il acquit le château de Powderham (en). Marguerite légua Powderham dans son testament à son quatrième fils, Philippe de Courtenay (en), qui devint ainsi le fondateur de la branche cadette de Powderham de la famille de Courtenay.

Il fut nommé banneret le [7],[8] et combattit avec son père à la bataille de Halidon Hill[6]. Le , il fut convoqué au Parlement anglais sous le nom de Hugoni de Courteney Juniori, par lequel il fut créé baron de Courtenay (en) du vivant de son père[7],[8]. En 1339, lui et son père aidèrent à repousser les Français qui tentaient d'entrer dans le pays par le Devon et les Cornouailles[6]. En 1340, son père meurt et il concéda aux bourgeois (burgesses (en)) de Culliford diverses libertés et privilèges. En 1342, le comte était avec l'expédition du roi Édouard III en Bretagne, reprenant Vannes à Philippe de Valois[6]. Lors de la bataille de Crécy, son beau-frère Guillaume de Bohun y participa, et son fils, Hugues de Courtenay (1327-1348), le remplaça car il était malade. Il participe à un tournois le à Lichfield, selon Douglas Richardson. En 1350, le roi accorda au comte la permission de voyager pendant un an et, durant cette année, il construisit le monastère des Carmes à Londres[6].

Descendance[modifier | modifier le code]

Il eut six garçons et filles[Passage contradictoire (14 enfants sont listés)] :

Références[modifier | modifier le code]

  1. Dictionnaire de la noblesse (1865) t. 6 p. 385 par MM. De la Chenaye-Desbois et Badier
  2. [1] Hugues de Courtenay sur Geni.com
  3. I.J. Sanders, English Baronies: A Study of their Origin and Descent 1086-1327 (1960) p. 70
  4. [2] Hugues de Courtenay (père) sur Geni.com
  5. [3] site officiel du château de Powderham
  6. a b c d et e Une Généalogie historique de la noble et illustre famille de Courtenay (1735) par E. Cleaveland (en anglais)
  7. a et b The Complete Peerage (1916) par George Edward Cokayne
  8. a et b Magna Carta Ancestry: A Study in Colonial and Medieval Families (2011) par Douglas Richardson