Honoré Caille du Fourny

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Honoré Caille du Fourny
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Honoré Caille du Fourny, né à Paris en et mort dans la même ville le , dans le quartier Saint-Paul, est un savant généalogiste français de l'époque de Louis XIV, proche du père Anselme, moine augustin généalogiste.

Biographie[modifier | modifier le code]

Honoré Caille est le fils de Jean Caille, seigneur du Fourny, secrétaire du roi, et Bonne de Mauroy, fille d'Honoré de Mauroy, seigneur de Batelly, de Verrières et de Saint-Martin-sur-Seine, secrétaire du roi, et de Bonne le Lièvre[1]. Il détient la seigneurie du Fourny, à Montigny-le-Gannelon, à quelques kilomètres au sud-ouest de Châteaudun[a]. Il a été maintenu dans sa noblesse par arrêt du Conseil d'État du [1].

Il se marie avec Anne Parent, fille de Jean Parent, payeur des rentes, et d'Anne de Launay. Le couple a eu trois filles :

  • Anne Bonne Caille a épousé Eugène de Baugy, seigneur de Villeneuve-la-Guyard, capitaine des dragons dans le régiment de La Mestre de Camp générale[1],[b].
  • Marie Thérèse Caille s'est mariée avec Gilbert René des Vaux de Lévaré, chevalier, seigneur de Boisberaut au Maine[1].
  • La troisième fille fut religieuse à Chelles[1].

Sur le plan professionnel, il est correcteur et auditeur ordinaire à la Chambre des comptes de Paris.

Ami du père Anselme, il recueille ses papiers après la mort de celui-ci et publie en 1712 une nouvelle édition de son principal ouvrage, l'Histoire généalogique de la maison royale de la France et des grands officiers de la couronne, mais sans vouloir y mettre son nom[1].

Il meurt à Paris le , âgé de 82 ans (son testament date du ). Il fut enterré le 21 dans l'église de Saint-Paul, sa paroisse[1].

Après le décès d'Honoré Caille, ce travail est poursuivi par le père Ange de Sainte-Rosalie et par le père Simplicien, tous deux religieux au couvent des Petits-Pères à Paris[2].

Des manuscrits provenant du cabinet de Caille du Fourny sont conservés à la Bibliothèque nationale[3]. Le plus connu est l'inventaire des titres des duchés de Lorraine et de Bar, qu'il a réalisé entre et selon les instructions de Pontchartrain, alors contrôleur général des finances[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Aujourd'hui le Fournil, à l'ouest du bourg de Montigny.
  2. Anne Bonne hérita des papiers personnels de son père, qui furent conservés à Villeneuve-la-Guyard et qui furent plus tard dispersés.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Préface de la 3e édition de l'Histoire généalogique disponible sur Gallica
  2. Louis Moréri, Grand Dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, s. v. « Ange de Sainte Rosalie (le père) » (en ligne).
  3. Léopold Victor Delisle, Emmanuel Poulle, Le cabinet des manuscrits de la Bibliothèque impériale : étude sur la formation de ce dépôt, comprenant les éléments d'une histoire de la calligraphie, de la miniature, de la reliure, et du commerce des livres à Paris avant l'invention de l'imprimerie, vol. 1, Paris, Imprimerie impériale, 1868, p. 334, [lire en ligne].
  4. Inventaire de Du Fourny. La minute de l'inventaire (en 13 volumes) se trouve à la Bibliothèque nationale de France (Ms fr. 4880-4886), une mise au net est conservée aux Archives nationales de France (cote KK 1116-1128) ; des copies existent à Nancy et à Metz.

Liens externes[modifier | modifier le code]