Henri de Vaujuas-Langan

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Henri de Vaujuas-Langan
Fonctions
Député français

(4 ans et 1 jour)
Élection 20 août 1885
Circonscription Mayenne
Législature IVe (Troisième République)
Groupe politique Union des droites
Président du Conseil général de la Mayenne

(2 ans)
Prédécesseur Gustave Denis
Successeur Gustave Denis

(1 an)
Prédécesseur Gustave Denis
Successeur Gustave Denis
Maire de Bourgneuf-la-Forêt

(37 ans)
Conseiller général de la Mayenne

(36 ans)
Circonscription Canton de Loiron
Prédécesseur Édouard Le Clerc d'Osmonville
Successeur Louis Tréton de Vaujuas-Langan
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bourgneuf-la-Forêt
Date de décès (à 76 ans)
Lieu de décès Bourgneuf-la-Forêt
Résidence Mayenne

Henri de Vaujuas-Langan

Henri de Vaujuas-Langan est un homme politique français né le à Bourgneuf-la-Forêt (Mayenne) au château de Fresnay et décédé le à Bourgneuf.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine[modifier | modifier le code]

Issu de la famille de Langan[1], fils de Marie-Louis de Vaujuas-Langan[2] et de Charlotte de Bailly, fille de Charles Gaspard Élisabeth Joseph de Bailly, député de la Mayenne sous la Seconde Restauration.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Il est propriétaire terrien, conseiller général du canton de Loiron, président du conseil général de la Mayenne, maire de la commune de Bourgneuf-la-Forêt (Mayenne).

Il échoue au Élections législatives de 1877 contre Théophile Souchu-Servinière avec 800 voix de minorité. Mais aux Élections législatives de 1885, il passa le troisième sur cinq au scrutin de liste de 1885 avec une majorité de 10 000 voix sur son plus proche concurrent. Il est élu député de la Mayenne de 1885 à 1889, siégeant à droite, d'abord au parti légitimiste puis à la mort du « comte de Chambord », il s'est rallié aux orléanistes[3].

Dans le département, dans son canton, il est à l'origine la création ou le soutien des écoles chrétiennes au Bourgneuf, à Beaulieu, à Courbeveille, à la Chapelle-Rainsouin[2]. Par son impulsion et les subsides qui contribuèrent attribué au Comice cantonal, il n'hésita pas à transformer ce dernier en association agricole quand, par une mesure dirigée spécialement contre lui, on supprima les secours et l'organisation officiels[2]. Les courses de Saint-Ouen-des-Toits sont en grande partie son œuvre[2].

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. P. Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne. Édition 2, tome 2, V. Forest et E. Grimaud (Nantes), (lire en ligne), p. 69
  2. a b c et d « Henri de Vaujuas-Langan », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne), t. IV.
  3. Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et d'Europe, (lire en ligne), p. 365
  4. « Biographie de Henri, Marie, Jacques, Charles de Vaujuas-Langan », sur assemblee-nationale.fr