Hansruedi Stadler

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Hansruedi Stadler
Illustration.
Portrait officiel, 2007.
Fonctions
Conseil des États

(10 ans, 5 mois et 25 jours)
Législature 46e, 47e et 48e
Groupe politique Centre (C-CED)
Commission CdG, CSEC et CAJ
Successeur Markus Stadler
Président du Conseil d'État du canton d'Uri

(2 ans)

(2 ans)
Conseiller d'État du canton d'Uri

(11 ans et 11 mois)
Biographie
Date de naissance (70 ans)
Lieu de naissance Altdorf
Nationalité Drapeau de la Suisse Suisse
Parti politique Centre
Diplômé de Université de Berne
Profession Avocat

Hansruedi Stadler-Ineichen, né le à Altdorf (originaire de Bürglen), est une personnalité politique suisse, membre du Centre et député du canton d'Uri au Conseil des États de à .

Biographie[modifier | modifier le code]

Originaire de Bürglen (UR), Hansruedi Stadler naît le à Altdorf[1].

Après avoir obtenu une maturité de type C (scientifique) à Altdorf, il décroche une licence, puis un doctorat en droit en 1982 à l'Université de Berne[2]. Il travaille comme avocat à notaire à Altdorf jusqu'en 2018[3].

Il a le grade de capitaine à l'armée et vit à Altdorf[1]. Il est marié à Esther[4] et père du conseiller national Simon Stadler[5].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Il est membre du Conseil d'État du canton d'Uri de à , où il dirige le département de l'instruction publique[6], et préside le gouvernement de 1992 à 1994 et de 1996 à 1998[1]. Il acquiert une large notoriété en 1994, lors de la campagne pour l'initiative des Alpes, en faisant sortir de ses gonds le conseiller fédéral Adolf Ogi lors d'un débat télévisé[7] et en dansant comme promis[8] dans les rues d'Altdorf pour fêter l'acceptation de l'initiative[4],[9].

Il siège au Conseil des États du au . Il y est membre de la Commission de gestion (CdG), qu'il préside de à , de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC), de la Commission des affaires juridiques (CAJ) et de la Délégation de surveillance des NLFA, qu'il préside de à [1].

Autres mandats[modifier | modifier le code]

Il est président du conseil d'administration de la Banque cantonale d'Uri de 1996[10] à 2000 et membre du conseil d'administration des Forces motrices de Suisse centrale de 1990 à 2000[2].

Le , la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga le nomme délégué pour les victimes de mesures de coercition à des fins d'assistance[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Biographie de Hansruedi Stadler », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a et b « Base de données sur les Élites suisses au XXe siècle », sur www2.unil.ch (consulté le )
  3. (de) « Hansruedi Stadler - Menschen, Schauplätze, träfe Worte », sur Menschen und Schauplätze, (consulté le )
  4. a et b (de) Erich Aschwanden, « Ogi patzt, der Landammann tanzt | NZZ », sur Neue Zürcher Zeitung, (consulté le )
  5. (de) « Wie der Vater, so der Sohn - Radio », sur Play SRF (consulté le )
  6. « Bildung und Schule - 608 », sur www.urikon.ch (consulté le )
  7. (de) Kari Kälin, « Wie Hansruedi Stadler über Nacht zum Politstar aufstieg », sur www.suedostschweiz.ch, (consulté le )
  8. (de-CH) Andrea Willimann, « Der Urner «Landamme» Hansruedi Stadler tanzt nun Salsa », sur Blick, (consulté le )
  9. Olivier Pauchard, « Initiative des Alpes: une révolution manquée », sur SWI swissinfo.ch, (consulté le )
  10. (de) Urner Kantonalbank, « Geschäftsbericht 2014 - MItglieder des Bankrats », sur ur.ch, (consulté le ), p. 28
  11. Département fédéral de justice et police, « L’ancien conseiller aux États Hansruedi Stadler nommé délégué pour les victimes de mesures de coercition à des fins d’assistance », sur www.ejpd.admin.ch, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]