Hans Naujoks
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Sturmabteilung Nationalsozialistischer Lehrerbund Nationalsozialistische Volkswohlfahrt Association nationale-socialiste des médecins allemands Nationalsozialistischer Deutscher Dozentenbund (en) Deutsche Gesellschaft für Gynäkologie und Geburtshilfe (d) |
Maîtres |
Ferdinand Adolf Kehrer, Georg Winter (d) |
Distinction |
Hans Naujoks, né le 2 septembre 1892 à Jessen, village du district d'Insterburg (Prusse Orientale) et mort le 29 septembre 1959 à Francfort-sur-le-Main (Allemagne) est un professeur de gynécologie-obstétrique.
Durant le régime nazi, il fut impliqué dans le programme eugénique de stérilisation forcée.
Carrière universitaire[modifier | modifier le code]
Hans Naujoks étudie la médecine successivement à Königsberg, Munich, Berlin et Rodstok. Il obtient le doctorat en 1919.
En 1924, il est l'élève du professeur Georg Winter à la Clinique des femmes de l'Université de Köningsberg. Il est habilité en 1925.
En 1926, il intègre la Clinique des femmes de l'Université Philipps de Marbourg en tant que médecin-chef et devient l'élève du professeur Ferdinand-Adolf Kehrer. En 1929, il est nommé professeur associé.
En 1934, il est nommé à la chaire de gynécologie et d'obstétrique à la Clinique des femmes de l'Université de Cologne. Détruite durant la guerre, il est nommé professeur à l'Université de Marbourg en 1945.
En 1947, il est nommé à l'Université de Francfort.
Editeur[modifier | modifier le code]
À partir de 1939, Hans Naujoks co-édite la revue médicale Geburtshilfe und Frauenheilkunde (Obstétrique et Gynécologie).
Société savante[modifier | modifier le code]
De 1956 à 1958, Hans Naujoks est président de la Société allemande de gynécologie et d'obstétrique (de). Il organise le congrès de l'organisation en 1958 à Francfort-sur-le-Main.
National-socialisme[modifier | modifier le code]
Hans Naujoks a rejoint le NSDAP en avril 1933. Il est membre de la SA à partir de novembre 1933, puis à partir d'avril 1933 il est membre de l'Association nationale-socialiste allemande des professeurs (de) (NSDDB), de l'Association nationale-socialiste des médecins allemands (NSDÄB), de l'Association nationale-socialiste des enseignants (NSLB) et du Secours populaire national-socialiste (NSV). Il travaille également au bureau de la politique raciale[1].
En novembre 1933, il co-signe la Déclaration des professeurs en faveur d'Adolf Hitler et de l'État national-socialiste.
En octobre 1945, le pédiatre Hans Kleinschmidt certifie qu'Hans Naujoks "avait, comme de nombreux universitaires, une influence inhibitrice sur les plans et souhaits radicaux de certains bureaux et membres du parti."[2]
Fin de carrière[modifier | modifier le code]
Au sortir de la guerre, Hans Naujoks est nommé professeur à l'Université de Marbourg en 1945.
En 1947, il est nommé à la Clinique des Femmes de l'Université de Francfort, "très marquée par les séquelles de la guerre et où tout travail scientifique avait cessé" et est chargé de sa réorganisation[3].
Il se spécialise dans la défense médico-légale des obstétriciens dans le cadre des procédures intentées par des patients, particulièrement dans le domaine des lésions neurologiques d'origine obstétricale, et publie plusieurs monographies sur le sujet.
Références[modifier | modifier le code]
- (de) Ernest Klee, Das Personenlexikon zum Dritten Reich. Wer war was vor und nach 1945., Frankfurt am Main, , p. 428
- (de) Ernest Klee, Deutsche Medizin im Dritten Reich. Karrieren vor und nach 1945., , p. 318
- (de) Karl Zimmer, « Nachruf auf Professor Naujoks », MMW,
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :