Hans Lasser

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Hans Lasser
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Décès
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Activité

Hans Lasser (1891-1932) est un peintre figuratif allemand, actif en Allemagne dans les années 1920. Influencé par l'expressionnisme allemand, il a laissé de nombreuses œuvres, aujourd'hui conservées dans des collections privées.

Biographie[modifier | modifier le code]

Hans Lasser naît en 1891 à Metz, en Lorraine, pendant la première annexion[1]. Il se tourne très tôt vers le dessin, se formant à l’académie des beaux-arts de Munich[2]. À la fin de la guerre, en 1918, Hans Lasser s’installe définitivement à Munich[3].

À partir de 1920, il se joint au groupe de la Neuen Sezession, la « nouvelle sécession de Munich », et expose des œuvres figuratives, des portraits et des paysages. En 1924, Hans Lasser participe à Munich à une exposition collective du groupe, faisant l’objet d’une présentation biographique par l'écrivain Georg Britting et Magdalena Achmann. À la fin des années 1920, Lasser accompagne Britting et le peintre Josef Achmann en Italie, où il réalise de nombreux dessins de voyage[4].

Hans Lasser décède précocement à Munich[1]. Il y est inhumé le [5].

Son œuvre[modifier | modifier le code]

Ses œuvres sont aujourd'hui, pour la plupart, dispersées dans des collections privées.

  • Bischheim - Mädchen auf einen Acker zuschreitend, 1917, gouache sur papier (24,5 × 3 cm).
  • Mann mit Pferd auf Waldweg, 1917.
  • Radfahrer auf Dorfstraße, 1922.
  • Landschaft mit Mann auf Bank sitzend, daneben ein Pferd, 1922, aquarelle, gouache sur papier (33,6 × 27,8 cm)[6].
  • Bildnis einer jungen Dame, 1923, huile sur toile (79,5 × 66,5 cm).
  • Badende, v.  1923, exposition de la nouvelle sécession de Munich[7].
  • In der Wanne, 1923, aquarelle, gouache sur papier[8].
  • Akt, 1924, huile sur toile.
  • Der Traum, 1924, huile sur toile, (c. 85 × 70 cm).
  • Herren-Bildnis, 1925, exposition de la nouvelle sécession de Munich[9].
  • Herrenbildnis, v.  1925, huile sur toile (85 × 85 cm).
  • Mädchen, 1927, dessin)[10].
  • Aus dem Bad steigendes Mädchen , v.  1927)[11].
  • Volem Dam, 1928, eifel-und-kunst.de, 56 × 47 cm).
  • Am Trapez, v.  1928, exposition Deutsche Kunst[12]:
  • Liegender weiblicher Akt , 1929, aquarelle (30 × 23 cm).
  • Apfelernte, v.  1930, huile sur toile.
  • Schiffsschaukel, v.  1930, huile sur toile.
  • Sommer, v.  1930, huile sur toile).
  • Wanderer im Schnee, v.  1930, huile sur toile.
  • Selbstbildnis, v.  1930, huile sur toile.
  • Frau am Toilettentisch, v.  1930, huile sur toile.
  • Studie an den Meerfischern, 1932, dessin au crayon (55 × 45 cm).
  • Wanderer im Winter, huile sur toile (86 × 70 cm).
  • Idyllische Berglandschaft mit Kirche, aquarelle, gouache sur papier (34,7 × 24,8 cm).
  • Sonnige Landschaft mit Kuh und Mädchen, aquarelle, gouache sur papier.
  • Abendmahlsstudie, aquarelle (19,5 × 8,5 cm).
  • Kosmische Melancholie - Zwei Paare betrachten die Uhr, aquarelle (47 × 31 cm).

Sous le Troisième Reich, quatre de ses œuvres, acquises par le musée de Basse-Saxe, ont été considérées comme de l'«art dégénéré» par le ministère du Reich pour l'Éducation du peuple et la Propagande[13] :

  • Weiblicher Halbakt ;
  • Russin ;
  • Mädchen mit aufgestützten Armen ;
  • Sitzender weiblicher Halbakt.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Mageda.
  2. Britting, p. 5.
  3. Britting, p. 2.
  4. Britting.
  5. Britting, p. 6.
  6. Catalogue de ventes für Kunstwerke von Hans Lasser
  7. (de) Rudolf Kömstedt, « Ausstellung der "Münchener Neuen Secession "Sommer 1923 », Deutsche Kunst und Dekoration, Darmstadt, vol. 52, no 11,‎ , p. 322 (lire en ligne).
  8. (de) Werner Bergengrün, « Die Sportsberichte », Die Jugend, vol. 29, no 1,‎ , p. 9 (lire en ligne, consulté le ).
  9. (de) Eckart von Sydow, « Ein neuer Klazissismus ? », Deutsche Kunst und Dekoration, Darmstadt, vol. 57,‎ , p. 31 (lire en ligne, consulté le ).
  10. (de) A. M. Frey, « Kampf um die Heilige », Die Jugend, vol. 32, no 45,‎ , p. 932 (lire en ligne, consulté le ).
  11. (de) Wilhelm Michel, « Die Mïunchener Neue Secession 1927 », Deutsche Kunst und Dekoration, Darmstadt, vol. 61,‎ , p. 13 (lire en ligne, consulté le ).
  12. "Kunstpalast Düsseldorf", mai-octobre 1928, Catalogue sur eifel-und-kunst.de
  13. « Entarteten Kunst », Liste d’œuvres sur kunstraub.taz.de, (pp 4-5, no 127 - no 130).

Sources[modifier | modifier le code]

  • Ingeborg Schuldt-Britting: Georg Britting und Günther Herzfeld-Wüsthoff; Eine Freundschaft mit Brüchen, [1] (pp. 5-6).

Liens externes[modifier | modifier le code]