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HMS Scotsman (P243)

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HMS Scotsman
illustration de HMS Scotsman (P243)
Le HMS Scotsman en novembre 1944

Type Sous-marin
Classe S - 3e groupe
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur Scotts Shipbuilding and Engineering Company
Chantier naval Greenock - Écosse
Commandé
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Démoli en novembre 1964
Équipage
Équipage 48 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 66,1 m
Maître-bau 7,16 m
Tirant d'eau 3,4 m
Déplacement 856 tonnes en surface / 1006 tonnes en immersion
Propulsion 2 moteurs Diesel
2 moteurs électriques
2 arbres à hélice
Puissance Diesel : 1 900 ch (1 400 kW)
électrique : 1 300 ch (970 kW)
Vitesse 14,75 nœuds (27,32 km/h) en surface)
8 nœuds (15 km/h) en immersion
Profondeur 91 m
Caractéristiques militaires
Armement 6 tubes lance-torpilles de 533 mm
13 torpilles ou 12 mines
1 canon de pont de 76 mm
1 canon AA de 20 mm Oerlikon
3 mitrailleuses de 7,7 mm
Électronique ASDIC type 129AR ou 138
Radar d'alerte précoce type 291
Rayon d'action 6 000 milles marins (11 112 km) à 10 nœuds (67-92 tonnes de fioul)
Carrière
Indicatif P243

Le HMS Scotsman[Note 1] (numéro de coque P243) était un sous-marin de la troisième série d'unités de la classe S, construit pour la Royal Navy pendant la Seconde Guerre mondiale par Scotts Shipbuilding and Engineering Company à Greenock en Écosse.

Conception et description[modifier | modifier le code]

Schéma d'un sous-marin de classe S

Les sous-marins de la classe S ont été conçus pour patrouiller dans les eaux resserrées de la mer du Nord et de la mer Méditerranée. Les sous-marins de la troisième série de cette classe étaient légèrement plus grands et améliorés par rapport à la série précédente. Ces sous-marins avaient une longueur hors tout de 66,1 mètres, une largeur de 7,2 m et un tirant d'eau de 4,5 m. Leur déplacement était de 879 tonnes en surface et 1 006 tonnes en immersion. Les sous-marins de la classe S avaient un équipage de 48 officiers et matelots. Ils pouvaient plonger jusqu'à la profondeur de 90 m.

Pour la navigation en surface, ces navires étaient propulsés par deux moteurs Diesel de 950 ch (708 kW), chacun entraînant un arbre et une hélice distincte. En immersion, les hélices étaient entraînées par un moteur électrique de 650 ch (485 kW). Ils pouvaient atteindre 15 nœuds (28 km/h) en surface et 10 nœuds (19 km/h) en plongée. Les sous-marins de la troisième série avaient une autonomie en surface de 6 000 milles marins (11 000 km) à 10 nœuds (19 km/h), et en plongée de 120 milles (220 km) à 3 nœuds (5,6 km/h).

Ces navires étaient armés de sept tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm). Une demi-douzaine de ces tubes étaient à l'avant, et il y avait un tube externe à l'arrière. Ils transportaient six torpilles de rechange pour les tubes d'étrave, et un total de treize torpilles. Douze mines pouvaient être transportées à la place des torpilles stockées à l’intérieur. Ils étaient également armés d'un canon de pont de 3 pouces (76 mm). Les navires du troisième groupe de la classe S étaient équipés d’un système ASDIC de type 129AR ou 138 et d'un radar d'alerte précoce de type 291 ou 291 W.

Construction et carrière[modifier | modifier le code]

Commandé le dans le cadre du programme de construction de 1941, le HMS Scotsman est mis sur cale aux chantiers navals Scotts Shipbuilding and Engineering Company à Greenock en Écosse le , et lancé le [1]. Il est mis en service dans la Royal Navy le [1].

Après des exercices de lutte anti-sous-marine et d'artillerie au large du fleuve Clyde et de Scapa Flow, le Scotsman part pour Holy Loch le 24 mars 1945, pour un entraînement complémentaire. Lors de l'entraînement complémentaire du 7 avril, le sous-marin s'échoue, ce qui l'oblige à s'amarrer à Greenock pour y être réparé jusqu'au 28 mai[1].

La guerre en Europe étant terminée, le 11 juin 1945, le Scotsman quitte Holy Loch pour se redéployer sur le théâtre d'opérations du Pacifique, où la guerre se poursuit contre l'empire du Japon. Avec ses navires-jumeaux (sister-ships) HMS Spur et HMS Turpin, il fait le passage de la Grande-Bretagne à Gibraltar, puis à Malte. Il continue avec le Spur à travers Port-Saïd, Aden et Trincomalee jusqu'à son unité basée à Subic Bay, aux Philippines. Peu avant son arrivée, il coule une jonque sous les tirs de son artillerie à l'ouest de l'île de Bornéo. Avec la reddition du Japon et la fin de la guerre dans le Pacifique, le sous-marin revient en Grande-Bretagne à Rothesay le 7 décembre 1945, après une escale à Hong Kong[1].

En 1953, le Scotsman participe à la revue de la flotte pour célébrer le couronnement de la reine Élisabeth II[2].

Le Scotsman est retiré du service actif et démantelé à Troon le 19 novembre 1964[1].

Commandants[modifier | modifier le code]

  • Lieutenant (Lt.) Alan Hamilton Barnett Anderson (RNR) du 15 mai 1944 au 12 février 1945
  • Lieutenant (Lt.) Andrew George Prideaux (RN) du 12 février 1945 au 15 février 1945
  • Lieutenant (Lt.) Alan Hamilton Barnett Anderson (RNR) du 15 février 1945 au 18 décembre 1945

Notes: RN = Royal Navy - RNR = Royal Naval Reserve

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (en) Guðmundur Helgason, « HMS Scotsman (P 243) », sur uboat.net (consulté le ).
  2. Shaw, p. 15, 25

Source[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Paul Akermann, Encyclopaedia of British Submarines 1901–1955, Penzance, Cornwall, Periscope Publishing, (ISBN 1-904381-05-7).
  • (en) Erminio Bagnasco, Submarines of World War Two, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-87021-962-6).
  • (en) Brian Best, The Forgotten VCs: The Victoria Crosses of the War in the Far East During WW2, Oxford, UK, (ISBN 1-52671-800-6).
  • (en) Roger Chesneau, Conway's All the World's Fighting Ships 1922–1946, Greenwich, UK, Conway Maritime Press, (ISBN 0-85177-146-7).
  • (en) Karl, Eric Heden, Sunken Ships, World War II: U.S. Naval Chronology Including Submarine Losses of the United States, England, Germany, Japan, Italy, History Reference Center, Branden Books, (ISBN 0-82832-118-3).
  • (en) Innes McCartney, British Submarines 1939–1945, vol. 129, Oxford, UK, Osprey, (ISBN 1-84603-007-2).
  • (it) Alberto Santoni, Il vero traditore. Il ruolo documentato di Ultra nella guerra del Mediterraneo, Milan, Ugo Mursia Editore, (ISBN 8-84253-329-7), p. 257–258.

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]