Hôtel de Mirabeau

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Hôtel de Mirabeau
Présentation
Type
Hôtel particulier
Destination initiale
Logis
Style
Localisation
Pays
France
Département
Commune
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
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Géolocalisation sur la carte : Aix-en-Provence
(Voir situation sur carte : Aix-en-Provence)

L'Hôtel de Mirabeau, aussi appelé hôtel de Mougin-Roquefort, est un hôtel particulier situé au n° 16 du Cours Mirabeau, à Aix-en-Provence, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France.

Historique[modifier | modifier le code]

Cet hôtel particulier fut construit en 1656 pour Melchior Grognard, trésorier général du roi de France[1]. À la mort de Grognard (1688) le bâtiment fut vendu à un certain M. Alexandre Roux de Gaubert, qui le céda peu après à M. Antoine Constant (lui aussi trésorier général de France).

Son surnom actuel lui vient de son achat de 1736 par Jean Antoine Riquetti, marquis de Mirabeau (de la même famille que Gabriel) ; mais, préférant le château familial de Mirabeau, celui-ci revend le bien rapidement à M. Bouchet, seigneur de Faucon.

En 1763 c’est le seigneur de Saint Ferréol et de Pontevès, M. Joseph Lyon, qui l’achète. Il est incertain ce que le bien devint à la mort de ce dernier en 1798. Néanmoins, il est racheté en 1820 par un membre de la « nouvelle noblesse », le baron de Fabri, président de la Cour Royale. Au décès de celui-ci, son fils revendit au premier président M. Rigaud. Il passa, dans la suite du XIXe siècle, à la famille Mougins-Roquefort.

L’hôtel particulier est depuis plus d’un siècle occupé par une activité bancaire (comme nombre d'hôtels particuliers du côté sud du Cours Mirabeau)[2] ce qui en fait son usage le plus constant depuis sa construction.

Architecture[modifier | modifier le code]

Comme chez la plupart des hôtels particuliers aixois, sa porte d’entrée est remarquable : flanquée de pilastres à chapiteaux corinthiens.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Chol, 2002 : Secrets et décors des hôtels particuliers aixois Chol p. 219 (références Bibliothèque nationale de France)
  2. (en) « OpenStreetMap », sur OpenStreetMap (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Évocation du vieil Aix, André Bouyala-d'Arnaud, 1964.
  • Le Guide d'Aix-en-Provence et du pays d'Aix, dir. Noël Coulet, 1988.
  • Architecture et décoration du XVIe au XIXe siècle, t. 2, Jean-Luc Massot, éd. Édisud, Aix-en-Provence, 1992. (ISBN 2-85744-602-0).

Articles connexes[modifier | modifier le code]