Hôtel Guilhon

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Hôtel Guilhon
Hôtel de Longpré
Présentation
Type
Destination initiale
Destination actuelle
Style
Construction
Propriétaire
Privé
Site web
Localisation
Pays
Division administrative
Subdivision administrative
Commune
Adresse
95 rue Nationale
Coordonnées
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(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
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L’hôtel Guilhon est un édifice construit du XVIIe siècle au XVIIIe siècle, situé dans la commune de Lectoure, dans le département français du Gers en région Occitanie.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'hôtel actuel est bâti sur une maison de vieux Lectoure, pour la famille de Bastard. Dominique de Bastard (1694-1729), ancien officier, juge-mage et lieutenant au Présidial de Lectoure, en hérite.

À sa mort, le 7 mars 1729, ses enfants, mineurs, François-Dominique, seigneur de Saint-Denis et de l'Île Chrétienne, grand-maître des Eaux et Forêts de Guyenne et de Béarn[1]. (1724-1803), Jean, François, Marie-Marguerite de Bastard (1723-1766), veuve de Louis de Castaing, seigneur du Mirail, lieutenant-général-criminel au présidial de Lectoure, et Marie-Josèphe-Catherine, en héritent sous la tutelle de Jean Florimond, exécuteur testamentaire[2].

Le 17 décembre 1763, François-Dominique et Marie-Marguerite, seuls survivants de la fratrie, vendent l'hôtel à François Pepet-Lacoutrade (1705-1767), chirurgien lectourois alors connu sous le nom plus harmonieux de Lacoutrade de Mauléon, pour la somme de 10 000 livres. Ce dernier doit sa fortune à son frère, Pierre Pepet-Lacoutrade, chirurgien-major de la Compagnie des Indes aux Hôpitaux de l'Île de France, mort sans alliance en 1757.

François Pepet-Lacoutrade meurt quatre ans plus tard et institue sa fille aînée Pétronille comme légataire universelle. Celle-ci avait épousé en 1763 un jeune capitaine au régiment d'Eu de la petite noblesse d'Auvillar, Pierre-Antoine Reynard de Longpré (1737-1819), chevalier de Saint-Louis, fils de Michel Reynard de Peyrelard de Longpré, capitaine au régiment des Grenadiers de France, chevalier de Saint-Louis lui aussi, vétéran, ayant servi sous les ordres du Maréchal de Saxe au siège de Berg-op-Zoom. L'hôtel est alors rebaptisé hôtel de Longpré.

Leur petite-fille, Sophie de Longpré épouse Bernard Descamps, député du Gers, le en l'église du Saint-Esprit de Lectoure.

À la fin du XIXe siècle, l'hôtel est revendu par Albert Descamps, petit-fils de Bernard, à la famille Guilhon. Celui-ci passe par alliances aux familles Darquier puis Bax.

Rénové en 2015, il accueille depuis, des chambres d'hôtes[3].

Architecture[modifier | modifier le code]

Le grand porche est de style Régence, tout comme la maison. Il reste des boiseries et des cheminées de l'époque au rez-de-chaussée.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Henri Bruno de Bastard d'Estang, Généalogie de la Maison de Bastard, originaire du comté nantais, existant encore en Guienne, au Maine, en Bretagne et en Devonshire, imprimerie Schneider, (lire en ligne)
  2. Franc̜ois Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de France, l'explication de leur armes, & l'état des grandes terres du royaume ...: On a joint à ce dictionnaire le tableau généalogique, historique, des maisons souveraines de l'Europe, & une notice des familles étrangères, les plus anciennes, les plus nobles & les plus illustres ..., La veuve Duchesne, (lire en ligne)
  3. « Lectoure. L'Hôtel Particulier Guilhon dans la sélection 2019 du «Guide Michelin» », sur ladepeche.fr (consulté le )

Sources[modifier | modifier le code]