Gustav Sack
| Naissance |
Schermbeck .svg){kind=small} Royaume de Prusse |
|---|---|
| Décès |
(à 31 ans) Finta Mare  Roumanie |
| Activité principale |
écrivain |
| Langue d’écriture | allemand |
|---|
Œuvres principales
Ein verbummelter Student (1917)
Gustav Sack ( à Schermbeck en province de Rhénanie - en Roumanie) est un poète et écrivain représentant de l’expressionnisme littéraire allemand. Il meurt au Front, pendant la Première Guerre mondiale, en Roumanie.
Biographie[modifier | modifier le code]
Gustav Sack naît et grandit à Schermbeck où son père est enseignant. Son parcours est sinueux. Il quitte le lycée pour suivre une formation de pharmacien, revient pourtant à l'école et passe l'Abitur en 1906. Il étudie dans diverses universités, fait son service militaire en 1911, avant, l'année suivante, de retourner vivre chez ses parents. En 1913, il s'installe à Munich, dans l'espoir de faire une carrière d’écrivain. Il y épouse Paula Harbeck, peu avant que la guerre n'éclate[1].
Œuvre[modifier | modifier le code]
Hormis quelques nouvelles, Sack n'a presque rien publié de son vivant. Ses deux romans, Ein verbummelter Student et Ein Namenloser, auxquels il faut ajouter un troisième inachevé, ont été écrits entre 1910 et 1913, mais refusés par nombre de maisons d'édition. Ils sont en partie autobiographiques[1], comme le montre le titre Ein verbummelter Student, qu'on peut traduire par « un étudiant glandeur ».
Sa veuve parvient à faire publier ses deux romans chez S. Fischer Verlag. Ein verbummelter Student atteint les 20 000 exemplaires en quelques mois. En 1920, Paula Sack édite les « œuvres complètes » en deux volumes.
Ouvrages[modifier | modifier le code]
- 1917, Ein verbummelter Student, roman, S. Fischer Verlag
- 1919, Ein Namenloser, roman, S. Fischer Verlag
- 1920, Gesammelten Schriften, deux volumes, S. Fischer Verlag
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Hans J. Schütz 1988, p. 236-240.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Franz Theodor Csokor: Ein verbummelter Student. Roman von Gustav Sack. In: Donauland. Illustrierte Monatsschrift. Wien 1917/18. S. 761.
- Karl Eibl (de): Die Sprachskepsis im Werk Gustav Sacks. Wilhelm Fink, München 1970.
- (de) Hans J. Schütz, « Ein deutscher Dichter bin ich einst gewesen ». Vergessene und verkannte Autoren des 20. Jarhunderts, Munich, Verlag C. H. Beck, 1988.
- Hans Harbeck (de): Gustav Sack †. In: März. Eine Wochenschrift. Gegründet von Albert Langen. 11. Jg. Berlin, München, 1917. H. 4. S. 78–80.
- Hanns Johst: Ein neuer Romantiker. In: Das literarische Echo (de). Bd. 19. 1916/17. Spalten 1368–1370.
- Friedrich Georg Jünger: Gustav Sack. In: Die Unvergessenen. Berlin 1928. S. 287–301.
- Marcel Reich-Ranicki (Hrsg.): Der Kanon (de). Erzählungen. Die deutsche Literatur. Band 7. Robert Musil bis Franz Werfel. Insel, Frankfurt am Main 2003 (ISBN 3-458-06760-4).
- Dieter Sudhoff (de): Die literarische Moderne und Westfalen. Besichtigung einer vernachlässigten Kulturlandschaft. (= Veröffentlichungen der Literaturkommission für Westfalen; 3). Bielefeld 2002, S. 95–136.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
