Gustav Koken

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Gustav Koken
Biographie
Naissance
Décès
(à 59 ans)
Hanovre, province de Hanovre
Nationalité
Formation
Activité
Peintre
Parentèle
Edmund Koken (oncle)
Paul Koken (d) (cousin)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître
Genre artistique

Gustav Heinrich Julius Koken (né le à Hanovre, mort le dans la même ville) est un peintre hanovrien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gustav Koken est le neveu d'Edmund Koken et le père d'Änne Koken (de).

Gustav Koken reçoit d'abord des cours de peinture de son oncle Edmund Koken. Après avoir quitté Hanovre pendant un certain temps pour entreprendre de longs voyages, il commence à étudier à l'école des beaux-arts de Weimar auprès de Theodor Hagen en [1]. En plus de la peinture, il est aussi graveur. Jusqu'en 1878, il a son propre atelier à Weimar.

Chrysanthèmes

En 1878, Gustav Koken revient dans sa ville natale de Hanovre, où il devint membre de l'Association des artistes de Hanovre. Koken participe également participé à la création de la Leibnizhaus (de) en tant que musée d'art. Afin de développer de nouveaux motifs, Koken voyage beaucoup. Il peint dans l'Emsland, autour d'Oldenbourg, dans la forêt de Teutberg, la lande de Lunebourg près de Bispingen et dans le Südheide près de Hermannsburg. Koken est sans doute le premier artiste à peindre les fosses de kieselguhr dans la région de Südheide. En plus de la peinture de paysage, l'un de ses principaux centres d'intérêt est le portrait.

On propose à Koken un poste de professeur à l'académie des arts de Königsberg. Mais il refuse parce qu'il ne veut pas quitter sa région natale. Il fonde une école de peinture privée à Hanovre.

Koken est ami avec le chanteur d'opéra Georg Nollet (de), pour qui il décore la dite Salle Nollet dans sa maison, en compagnie des artistes Hermann Schaper, Oscar Wichtendahl (de) et Ernst Jordan (de). L'hôtel Mercure d'aujourd'hui utilise la salle en face du nouvel hôtel de ville de Hanovre (de), notamment pour des fêtes[2].

Un mois avant son 60e anniversaire, Koken meurt subitement d'une crise cardiaque. L'année de sa mort, une exposition sur l'héritage artistique du peintre a lieu.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Klaus Homann: Maler sehen die Lüneburger Heide. Albert-König-Museum, Unterlüß 2008, (ISBN 978-3-927399-39-6).
  • (de) « Koken, Gustav », dans Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart., vol. 21 : Knip–Krüger, Leipzig, E. A. Seemann, .
  • Wilhelm Rothert: Allgemeine Hannoversche Biografie. Band 1: Hannoversche Männer und Frauen seit 1866. Sponholtz, Hannover 1912, S. 351.
  • Dirck Töllner: Gustav Koken. In: Kathrin Umbach (Red.): Edmund, Gustav & Paul Koken. Von Sehnsucht und Erfolg einer Malerfamilie (= Schriften des Historischen Museums Hannover. Band 23), Katalog zur gleichnamigen Ausstellung vom 16. Mai bis 1. August 2004 im Historischen Museum Hannover, Hannover: Historisches Museum, 2004, (ISBN 3-910073-25-5), S. 72–127
  • Hugo Thielen: Koken, (4) Gustav. In: Dirk Böttcher, Klaus Mlynek, Waldemar R. Röhrbein, Hugo Thielen: Hannoversches Biographisches Lexikon. Von den Anfängen bis in die Gegenwart. Schlütersche, Hannover 2002, (ISBN 3-87706-706-9), S. 207
  • Hugo Thielen: Koken, (4) Gustav. In: Klaus Mlynek, Waldemar R. Röhrbein (Hrsg.) u. a.: Stadtlexikon Hannover. Von den Anfängen bis in die Gegenwart. Schlütersche, Hannover 2009, (ISBN 978-3-89993-662-9), S. 362 (Leseprobe, books.google.de).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (de) Archiv für Sippenforschung und alle verwandten Gebiete, vol. 54, (lire en ligne), p. 341
  2. (de) Da war doch mal was : Auf Spurensuche in Hannover, Books on Demand, , 76 p. (ISBN 9783752880205, lire en ligne), p. 27

Liens externes[modifier | modifier le code]

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