Georges Moyen

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Georges Moyen
Illustration.
Fonctions
Ministre de l'Enseignement supérieur

(3 ans, 7 mois et 5 jours)
Président Denis Sassou-Nguesso
Premier ministre fonction supprimée
Prédécesseur Ange Antoine Abena
Successeur Bruno Itoua
Ministre de la Santé et de la population

(3 ans et 10 jours)
Président Denis Sassou-Nguesso
Premier ministre fonction supprimée
Prédécesseur Émilienne Raoul
Successeur François Ibovi
Biographie
Nom de naissance Georges Marius Moyen
Date de naissance (71-72 ans)
Nationalité Drapeau de la république du Congo Congolais
Diplômé de Université Cheikh-Anta-Diop
Profession Pédiatre
Professeur des universités

Georges Moyen est un pédiatre, professeur des universités et homme politique congolais né en 1952.

Il fut ministre de la Santé et de la Population (2009-2012) ainsi que ministre de l'Enseignement supérieur (2012-2016). Il fut également recteur de l'université Marien-Ngouabi de 2003 à 2009 et fut président du Conseil des ministres du CAMES de 2014 à 2017.

Biographie[modifier | modifier le code]

De son nom complet Georges Marius Moyen[1], il étudie à l'Université Cheikh-Anta-Diop (Sénégal) où il obtient un doctorat d'État en médecine en 1983, puis un certificat d'études spéciales (CES) en pédiatrie en 1985. Il devient par la suite président des associations de pédiatrie d'Afrique noire francophone (1987)[2].

En 1994, il devient agrégé de médecine, puis obtient en 1999 le titre de « professeur de pédiatrie » délivré par le Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES). La même année, il accède à la fonction de vice-président de la Société de pédiatrie d'Afrique centrale (jusqu'en 2002). En 1992, il devient chef du service des soins intensifs pédiatriques au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville.
À partir de 2003, il devient recteur de l'université Marien-Ngouabi[2], et ce jusqu'en 2009[3].

Le , il fait son entrée au gouvernement en étant nommé par Denis Sassou-Nguesso ministre de la Santé et de la population en remplacement d'Émilienne Raoul[4]. À la tête de ce ministère, il se donne pour objectif de « faire du Congo une destination médicale »[5]. La même année, il devient président du comité consultatif du CAMES[2].

Le , il change de portefeuille et est nommé ministre de l'Enseignement supérieur à la place d'Ange Antoine Abena[4]. Deux ans plus tard, en 2014, il est élu président du Conseil des ministres du CAMES[6]. Il est remplacé à ce poste le par Jacques Fame Ndongo[7].

Lors du remaniement du faisant suite à la réélection de Denis Sassou-Nguesso, il n'est pas reconduit dans ses fonctions de ministre et est remplacé par Bruno Itoua[8].

Georges Moyen est marié et père de 7 enfants[2].

Décorations[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Equateur Denis Nguimbi, « Visite des chantiers sanitaires à Pointe-Noire : Georges Marius Moyen satisfait de l’évolution des travaux », sur lasemaineafricaine.net,
  2. a b c d e f et g Fortuné Ibara et Tiras Andang, « Georges Moyen, ministre de la Santé et de la population », Les Dépêches de Brazzaville, no 828,‎ , p. 5 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  3. a et b Parfait Wilfried Douniama, « Enseignement supérieur : Georges Moyen dévoile ses priorités pour le Cames », sur adiac-congo.com,
  4. a et b « Les gouvernements du Congo », sur izf.net
  5. « Le grand chantier de François Ibovi: l’hygiène dans les structures sanitaires », sur lasemaineafricaine.net,  : « Si son prédécesseur, Georges Moyen, avait eu comme objectif, en prenant le Ministère de la santé, de «faire du Congo une destination médicale»... »
  6. Thierry Noungou, « Georges Moyen : « J’attends de l’équipe rectorale une évaluation du système LMD » », sur adiac-congo.com,
  7. Irène Fernande Ekouta, « Jacques Fame Ndongo, président du conseil des ministres du Cames », sur journalducameroun.com,
  8. « Congo : Liste complète du nouveau gouvernement », sur icibrazza.com,
  9. J. Mbanza, « Le Pr Christophe Bouramoué, Itoua Ngaporo et Georges Moyen distingués par la France », La Semaine africaine, no 2745,‎ , p. 4 (lire en ligne [PDF], consulté le )