Georges Bambridge

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Georges Bambridge
Fonctions
Maire de Papeete

(7 ans et 10 mois)
Prédécesseur Fernand Cassiau
Successeur Léonce Brault
Membre du gouvernement provisoire des EFO

(12 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Pirae (Tahiti), Drapeau de la Polynésie française Polynésie française
Date de décès (à 54 ans)
Lieu de décès Pirae (Tahiti), Drapeau de la Polynésie française Polynésie française
Nature du décès Crise cardiaque
Sépulture Cimetière familial de la famille Bambridge à Pirae [1]
Nationalité Française
Enfants Willy Bambridge
Religion Protestant
Résidence Papeete

Georges Bambridge, né le à Hamuta, quartier de la commune de Pirae (Tahiti) et décédé dans la même ville le , est un homme politique tahitien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Georges Bambridge est le petit-fils de Thomas Bambridge, premier représentant de la famille Bambridge arrivé d'Angleterre en Polynésie.

Il se lance dans le commerce avant d'être élu maire de Papeete en 1933. S'intéressant tout particulièrement à l'urbanisme de la ville, c'est sous son mandat qu'est effectuée la percée de l'avenue du prince Hinoi [2] et que survient le le ralliement des Établissements Français d'Océanie à la France Libre auquel il prend une part active. Il fait ainsi partie du gouvernement provisoire qui remplace le gouverneur Frédéric Chastenet de Géry, en attendant la nomination d'un nouveau gouverneur par le général de Gaulle.

Georges Bambridge s'éteint le d'une crise cardiaque.

Il est le père de Willy Bambridge (1911-1953), gardien de but au FC Sète puis au Stade rennais, ayant donné son nom à un stade de Papeete.

Fonctions et mandats[modifier | modifier le code]

  • Août 1933 - 27 juin 1941 : Maire de Papeete
  • 2 septembre - 14 septembre 1940 : membre du Gouvernement provisoire des Établissements Français d'Océanie

Distinctions et hommages[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Émile de Curton, Tahiti 40 : récit du ralliement à la France libre des Établissements français d'Océanie, Paris, Société des Océanistes, 1973.
  • Jean-Marc Regnault et Ismet Kurtovitch, Les ralliements du Pacifique en 1940. Entre légende gaulliste, enjeux stratégiques mondiaux et rivalités Londres/Vichy, Revue d’histoire moderne et contemporaine, 49-4, 2002, p. 71-90.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]