Gaston Martin

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Gaston Martin
Gaston Martin en 1932.
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Président ou présidente
Société des agrégés
-
Pierre Couissin (d)
Député français
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Distinction

Gaston Martin, né à Saint-Aignan-Grandlieu (Loire-Atlantique) le et mort à Clairac (Lot-et-Garonne) le , est un historien, essayiste et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Professeur d’histoire moderne et contemporaine à l’Université de Bordeaux, il fut révoqué et interné sous le gouvernement de Vichy à cause de son appartenance à la franc-maçonnerie[1]. Membre du Parti républicain, radical et radical-socialiste, il fut député de Lot-et-Garonne de 1932 à 1936.

L'Académie française lui a décerné le prix Thérouanne en 1932 pour ses ouvrages Nantes au XVIIIe siècle et L'ère des négriers.

Avant la Seconde Guerre mondiale, il est conseiller de l'Ordre du Grand Orient de France[2].

Gaston Martin a été membre des loges L'Encyclopédique à Toulouse, La Vraie Fraternité à Agen et Espérance et Fraternité à Clairac[3]. En 1947-1948 il est le vénérable maître de cette dernière[réf. nécessaire]

De 1936 à 1938, il préside la Société des agrégés.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Carrier et sa mission à Nantes, thèse, PUF, Paris, 1924
  • La Politique nantaise des subsistances sous la Constituante et la Législative, thèse complémentaire, PUF, Paris, 1924
  • La Franc-maçonnerie et la préparation de la Révolution de 1789 en France et spécialement en Bretagne, Charles Falandry, Toulouse, 1925 ; PUF, Paris, 1926
  • Nantes au XVIIIe siècle, l'administration de Gérard Mellier, 1709, 1720, 1729, Lion et fils, Toulouse, 1928
  • Manuel d'histoire de la franc-maçonnerie française, PUF, Paris, 1929 ; 1932 ; 1934
  • Le Lycée de Toulouse, de 1763 à 1881, Édouard Privat, Toulouse, 1930
  • L'Ère des négriers (1714-1774) : Nantes au XVIIIe siècle, Alcan, Paris, 1931 ; Karthala, Paris, 1993 Extraits en ligne
  • Capital et travail à Nantes au cours du XVIIIe siècle, Librairie des sciences économiques et sociales, M. Rivière, Paris, 1931
  • Essai d'une interprétation symbolique des grades intermédiaires entre maître et rose-croix, Charles Falandry, Toulouse, 1932
  • Négriers et bois d'ébène, B. Arthaud, Grenoble, 1934
  • La Doctrine coloniale de la France en 1789, Recueil Sirey, Paris, 1935
  • Jacques Cartier et la découverte de l'Amérique du Nord, NRF Gallimard, 1938
  • J.-P. Marat : l'œil et l'ami du peuple, Rieder, Paris, 1938
  • Le , PUF, Paris, 1939
  • Livre du cinquantenaire de la Séquanaise-Capitalisation, précédé d'une Esquisse sur l'histoire de l'Epargne, La Séquanaise-capitalisation, Paris, 1939
  • Les Jacobins, PUF, Paris, 1945 ; coll. « Que sais-je ? », 1963
  • L’Abolition de l’esclavage (), PUF, Paris, 1948
  • Histoire de l'esclavage dans les colonies françaises, PUF, Paris, 1948 ; G. Monfort, Saint-Pierre-de-Salerne, 1978
  • La Révolution de 1848, PUF, Paris, 1948 ; 1959

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Charles Becker, Introduction à L'ère des négriers, de Gaston-Martin Texte en ligne
  • Auguste Viatte, « Gaston Martin. La Franc-Maçonnerie française et la préparation de la Révolution » in Revue d'histoire de l'Église de France, vol. 13, no 58, 1927 p. 80-82 Texte en ligne

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. 1939-1945 L'université dans la guerre
  2. André Combes, 1914-1968. La franc-maçonnerie, cœur battant de la république., Éditions Dervy, coll. « L'univers maçonnique », , 250 p. (ISBN 979-10-242-0246-4), p. 56Voir et modifier les données sur Wikidata .
  3. Jacques Clouché, La franc-maçonnerie en Lot-et-Garonne : 1759-1940, Narrosse, Éditions d'Albret, , 590 p. (ISBN 978-2-913055-32-2), p. 524

Sources[modifier | modifier le code]

  • « Gaston Martin », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]