Gare de Saint-Tropez

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Saint-Tropez
Image illustrative de l’article Gare de Saint-Tropez
Localisation
Pays France
Commune Saint-Tropez
Coordonnées géographiques 43° 16′ 15″ nord, 6° 38′ 11″ est
Gestion et exploitation
Services Tramway
Caractéristiques
Ligne(s) Cogolin à Saint-Tropez (HS)

Carte

La gare de Saint-Tropez est une ancienne gare ferroviaire française de la ligne de tramway de Cogolin à Saint-Tropez, à écartement métrique, des Chemins de fer de Provence (CP). Elle est située sur le territoire de la commune de Saint-Tropez, dans le département du Var en région PACA.

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Vue aérienne de la gare en 1947.
Rues ou correspondances avec les rues actuelles :
a. place Alphonse Celli ;
b. rue Général Allard ;
c. le port (quai Gabriel Péri).
Bâtiments de la gare :
1. bâtiment voyageur ;
2. remise ;
3. tiroir de retournement ;
4. embranchement devant la gare ;
5. embranchement du port.
À noter la présence d'une automotrice Brissoneau et Lotz à quai.
Vue du bâtiment voyageur de la gare de Cogolin en état d'origine sans la halle à marchandises et la surélévation des deux travées.

La mise en service du tramway Cogolin - Saint-Tropez le permet à ces deux localités d'être reliées au chemin de fer Toulon - Saint-Raphaël en gare de Cogolin La Foux. Les Chemins de fer de Provence font construire sur la ligne une gare servant également de dépôt à chaque terminus, à Cogolin (village) et à Saint-Tropez sur un terrain à proximité directe du port.

La gare comporte un long bâtiment voyageurs identique à celui de Cogolin comportant un bâtiment à toit à longs pans à deux étages et deux travées adossé à un bâtiment à un seul étage et sept travées. Ce bâtiment tout comme celui de Cogolin sera par la suite modifié, par l'ajout d'un étage à deux des sept travées (du côté du bâtiment à toit à longs pans) et l'ajout d'une halle à marchandise.

Une remise est également construite. L'ensemble comporte trois voies dont deux côté quai, la troisième permettant l'accès à la remise, toutes trois se terminant en tiroir (sur l'actuelle rue du 11 Novembre 1918)[note 1], deux embranchement se détachent de la gare, le premier se détachant de la voie sur une centaine de mètres pour terminer devant la gare (sur l'actuelle rue de la Nouvelle Poste), le second se détachant de la troisième voie vers le port.

La gare sert de terminus à la ligne jusqu'à sa fermeture le puis quelques années aux autocars qui ont remplacé le tramway vers Cogolin et le chemin de fer Toulon - Saint-Raphaël avant que les bâtiments ne soient détruits dans le seconde moitié des années 1950[1]. La gare routière pour les autocars est déplacée 300 mètres plus loin au coin de l'avenue du Général de Gaulle et de la place Blanqui, celle-ci est toujours utilisée par les autocars des lignes ayant remplacé le tramway vers Cogolin et le chemin de fer Toulon - Saint-Raphaël.

Au cinéma[modifier | modifier le code]

La gare sert de décors à une scène du film Et Dieu… créa la femme (1956), de Roger Vadim quand Michel (Jean-Louis Trintignant) tout juste marié à Juliette (Brigitte Bardot) dit au revoir à son frère Antoine qui monte dans l'autocar des Chemins de fer de Provence (CP), un Renault 215D, pour le ramener à Toulon[note 2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Aucune des deux gares ne comporte de plaque de retournement pour les locomotives à vapeur à l'inverse de certaines gares du chemin de fer Toulon - Saint-Raphaël.
  2. On aperçoit à l'arrière-plan stationné un autre autocar Renault R 4192 des CP, ces deux véhicules apparaissent également dans d'autres scènes du film.

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Cartes et plans[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]