Frederick Arthur Monk
Député à l'Assemblée nationale du Québec |
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Frederick Arthur Monk (né le à Montréal, mort le à Montréal), aussi connu comme Fred Monk, est un homme politique québécois. Il a été député du district électoral de Jacques-Cartier à l'Assemblée législative du Québec de 1935 à 1936.
Biographie[modifier | modifier le code]
Il est le fils de Frederick Debartzch Monk, avocat et député conservateur à la Chambre des communes du Canada, et de Marie-Louise-Denise Sénécal[1]. Il étudie notamment à l'université McGill[1]. Il épouse Mabel Kathleen Whitley le , à Montréal[1]. Il est gérant de district à Lachine pour la compagnie Bell.
Politique[modifier | modifier le code]
Lors de l'élection générale québécoise du 25 novembre 1935, F.A. Monk est le candidat de l'Action libérale nationale (ALN) et il est élu député du district électoral de Jacques-Cartier à l'Assemblée législative du Québec[1], l'emportant sur le candidat du Parti libéral, Albert-Roni Demers[2].
Au mois de , peu avant que survienne la rupture politique entre Paul Gouin et Maurice Duplessis, chefs des deux partis d'opposition qui avaient allié leurs forces à l'occasion de l'élection de 1935, Duplessis invite presque tous les députés membres de la coalition à un caucus à Sherbrooke, mais il n'y invite pas Gouin, ni Monk, qu'il sait fidèle à Gouin. Ainsi, Monk fait partie des quelques députés de l'ALN qui ne se joignent pas à Duplessis, alors que la plupart des autres députés de l'ALN transfèrent alors leur allégeance à Duplessis, qui consolide ainsi définitivement sa position de seul chef de l'Union nationale[3].
Lors de l'élection générale du 17 août 1936, Monk se présente cette fois comme candidat indépendant[1] (libéral indépendant) dans Jacques-Cartier. Le Parti libéral l'appuie implicitement en ne présentant pas de candidat libéral officiel dans ce district[4]. Lors de cette élection, Monk est défait par Anatole Carignan[2], maire de la ville de Lachine et candidat de l'Union nationale de Duplessis.
De 1940 à sa mort en 1954, Monk est employé de l'Assemblée législative du Québec[1].
Il est inhumé au Mount Royal Cemetery, à Montréal, le [1].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Frederick Arthur Monk (1854-1954), notice biographique sur le site de l'Assemblée nationale du Québec
- Les résultats électoraux depuis 1867, Jacques-Cartier, sur le site de l'Assemblée nationale du Québec
- Robert Rumilly, Histoire de la province de Québec, tome XXXV, Éditions Fides, Ottawa, 1966, 252 pages, aux pages 200 et 201
- Rumilly, op. cit., pages 215 et 216