François de Saint-Nectaire
Pour les autres membres de la famille, voir Maison de Saint-Nectaire.
| Conseiller d'État |
|---|
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | Paris |
| Activité | |
| Famille | |
| Père |
Nectaire de Saint-Nectaire (d) |
| Mère |
Marguerite d'Estampes (d) |
| Fratrie |
Madeleine de Saint Nectaire Antoine de Senneterre Marguerite de Saint-Nectaire (d) |
| Conjoint | |
| Enfant |
| Propriétaire de | |
|---|---|
| Grade militaire | |
| Conflits | |
| Distinction |
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François, comte de Saint-Nectaire et de La Ferté-Nabert, décédé le à Paris[1], est un militaire français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Fils de Nectaire de Saint-Nectaire, lieutenant-général pour le roi dans l'Auvergne, la Marche et le Bourbonnais, bailli des Montagnes d'Auvergne, et de Marguerite d'Estampes, dame de La Ferté-Nabert, et frère d'Antoine de Senneterre et de Madeleine de Saint-Nectaire, il suit la carrière des armes. Il sert notamment au siège de Perpignan en 1542, en Champagne en 1544, en Écosse en 1548, en Piémont en 1552, puis en Flandre et en Hainaut en 1553. Cette même année, commandant d'un corps de cavalerie, il affronte le duc d'Arschot et le fit prisonnier.
Il est nommé lieutenant-général au gouvernement de Metz et au pays Messin en 1556.
Passé maréchal de camp, il sert entre autres à la bataille de Dreux en 1562 et à la bataille de Jarnac en 1569.
Conseiller d'État, il est fait chevalier des ordres du roi le .
Marié à Jehanne de Laval, maîtresse du roi Henri III, il est[2] :
- le père de Henri de Saint-Nectaire (1573-1662), marquis de La Ferté-Nabert ;
- le beau-père de Christophe de Polignac, baron de Chalencon, fils cadet du vicomte François-Armand XVI de Polignac et mari en 1591 de sa fille Jeanne/Diane de St-Nectaire ;
- aussi le père de - Louise de St-Nectaire, religieuse à Poissy ; de - Marie de St-Nectaire, épouse en 1591 de François de Belvezer de Jonchères ; - d'Hippolyte de St-Nectaire, mariée en 1597 à Jean-Antoine de Blou-Laval[3] ; et de :
- Madeleine de Senneterre (v. 1565-1646 ; sans alliance), familière de Catherine de Médicis, de la comtesse de Soissons, de la reine Margot et du duc de Nemours, autrice du roman Orasie[4].
Sources[modifier | modifier le code]
- Pierre-Germain Aigueperse, Biographie ou dictionnaire historique des personnages d'Auvergne: avec portraits. L - V, Volume 2, 1836
- Philippe Le Bas, Augustin François Lemaitre, France: Dictionnaire encyclopédique, 1845
- Anselme de Sainte-Marie, Ange de Sainte-Rosalie, Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne,
- M. Pinard : Chronologie historique-militaire, contenant l'histoire de la création de toutes les charges, dignités et grades militaires supérieurs, de toutes les personnes qui les ont possédés... des troupes de la maison du Roi. Les lieutenants généraux des armées du Roi du 25 juillet 1762 et les maréchaux de camp jusqu'en 1715 volume 6, page 7
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Cabinet des titres, Manuscrit français 32589
- « Maison de Saint-Nectaire, p. 458-459 », sur Grand Dictionnaire historique de Louis Moréri, t. II du Supplément, en Hollande, 1716
- Laval, probablement en Vivarais ou en Berg, est un fief de la famille noble de Blou qui fut seigneur de Meiras (ou Mayres ?), et aussi de St-Andéol, Mercoyres, Saint-Marcel en partie, St-Maurice-d'Ibie, Valos : Laval ?
- « Mademoiselle de Sennecterre, auteur d'Orasie », sur Les Historiettes, de Gédéon Tallemant des Réaux, en ligne sur Wikisource
