François-Frédéric de Béon

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François-Frédéric de Béon
Titre de noblesse
Comte (Aste-Béon)
Biographie
Naissance
Décès
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TrinitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
InconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
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Autres informations
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Grade militaire
Conflits
Distinctions

François-Frédéric de Béon, comte de Béon, né le à Mirande, mort le à la Trinité-sous-le-Vent (Trinité-et-Tobago), est un officier français, émigré sous la Révolution française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Francois IV, comte de Béarn-Béon La Palu (1703-1773)[1],[2] capitaine au régiment de Boulonnais[3] et d'Anne de Puyberail de Troncens, épousée le au château de Troncens, fille d'Annet et de Paule de Monlezun de Saint-Lary, il a pour parrain Charles II Frédéric de Montmorency-Luxembourg.

Il épouse le [4] Marie-Magdeleine-Charlotte de Béon de Massès de Cazaux[5],[6] nièce du bailli de Montauroux, qui fut en 1782[7] « une des dames pour accompagner » Madame Adélaïde de France[8],[5].

Ancien régime[modifier | modifier le code]

François-Frédéric de Béarn-Béon[4],[5],[9], seigneur de Lapalu, fut capitaine au régiment du Roi cavalerie[2] en 1772, année au cours de laquelle il passe enseigne à la troisième compagnie française[10] de la garde du corps du roi, puis sous-lieutenant de 1785 à 1791[11] (mestre de camp en 1787, colonel depuis 1789).

En 1780, il a les honneurs de la Cour, après avoir fait ses preuves (de noblesse), pour monter dans les carrosses du roi[2],[7]. Il fait partie des membres de l'ordre de la noblesse à l'assemblée provinciale de la généralité d'Auch en 1787[12].

Émigration[modifier | modifier le code]

Il émigre sous la Révolution en 1791 et se rend à Coblence où il devient colonel propriétaire en 1793 d'un régiment de l'armée des émigrés à son nom, nommé « Légion de Béon »[13] formé de quelque 800 gentilshommes (dont 200 hussards) pour combattre les troupes de la Convention, pendant la campagne de Hollande, au service des Provinces-Unies[14] puis, en 1795, au service de l'Angleterre.

Il commanda en 1795 l'infanterie de la Légion de Béon lors de l'expédition de Quiberon[8].

Représentation des gardes du corps du roi, sous Louis XVI.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Mercure de France, Lacombe, (lire en ligne), p. 211
  2. a b c et d Nobiliaire de Guienne et de Gascogne, (op. cit.), p. 300-301.
  3. Aubert de La Chesnaye Des Bois, François-Alexandre (1699-1783) et Badier, Jacques, Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, t. 2, Schlesinger frères (Paris), 1863-1876 (lire en ligne), p. 911
  4. a et b « Alliance de Béon. 1693-1810 », sur herault.fr.
  5. a b c et d La Rochejaquelein, Marie-Louise-Victoire de Donnissan (1772-1857 ; marquise de), Mémoires de Madame la marquise de La Rochejaquelein éd. originale publiée sur son manuscrit autographe par son petit-fils J.-G. Du Vergier, Mis de La Rochejaquelein, Bourloton (Paris), (lire en ligne), p. 52
  6. X.
  7. a et b Gustave Chaix d'Est-Ange (1863-1923)., Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. III. Bas-Ber. 1904, impr. de C. Hérissey (Évreux), 1903-1929 (lire en ligne)
  8. a et b Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts du département de l'Aube, Imprimerie de Sainton (Troyes), (lire en ligne), p. 249-250
  9. Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers, Bulletin de la Société archéologique du Gers - Quatrième trimestre 1921 : Les Béon-Lapalu seigneurs de Saint-Lary, Auch, Impr. L. Cocharaux, (lire en ligne), p. 336,337,338,339.
  10. « État Militaire de France pour l'année 1772 - Gardes-du-Corps du Roi - Comte de Béon », sur Gallica.
  11. « État Militaire de France pour l'année 1791 - Gardes-du-Corps du Roi - Comte de Béon », sur Gallica.
  12. Société gersoise des études locales dans l'enseignement public, Bulletin de la Société gersoise des études locales dans l'enseignement public, Auch, s.n., (lire en ligne), p. 9.
  13. Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers, Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie du Gers, Auch, Impr. F. Cocharaux, (lire en ligne), p. 289.
  14. a et b Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers, Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie du Gers, Impr. F. Cocharaux (Auch), (lire en ligne), p. 188

Sources[modifier | modifier le code]

  • Robert Grouvel, Les corps de troupe de l'émigration, 3 volumes, La Sabretache, Paris, 1961-1965.
  • Henri Gabriel O'Gilvy et Pierre Jules de Bourrousse de Laffore, Nobiliaire de Guienne et de Gascogne : Revue des familles d'ancienne chevalerie ou anoblies de ces provinces, antérieures à 1789, avec leurs généalogies et armes, t. III, Paris, Dumoulin, , 626 p. (lire en ligne), p. 265-337 - Add. 562-574.
  • Annuaire de la noblesse 1876, [1]

Articles connexes[modifier | modifier le code]