Fort Metal Cross

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Fort Metal Cross
Le fort en 2012.
Présentation
Type
Partie de
Fondation
Propriétaire
Patrimonialité
Ghana’s material cultural heritage (en)
Partie d'un site du patrimoine mondial UNESCO (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Logo du patrimoine mondial Patrimoine mondial
Identifiant
Critère
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

Le fort Metal Cross est un comptoir colonial fortifié situé à Dixcove, dans la Région Occidentale, au Ghana. Il fut un important lieu de la traite négrière sur la côte de l'Or, et fait partie depuis 1979 des forts de la côte ghanéenne inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Le fort britannique (1683-1868)[modifier | modifier le code]

Fort Metal Cross en 1727

Il fut construit en 1683 par les Anglais en tant que comptoir commercial. La même année, la Prusse entreprit de construire le fort Gross Friedrichsburg, à 15 kilomètres à l'ouest de Dixcove, pour défendre sa propre colonie.

En 1712, le fort Metal Cross fut assiégé deux fois par John Kanu, un autochtone allié des Prussiens, mais il ne fut pas pris.

Brève occupation néerlandaise (1868-1872)[modifier | modifier le code]

Le fort a été cédé aux Holandais en 1868, en application du traité anglo-néerlandais de la Côte-de-l'Or, qui met en cohérence les zones d'influences respectives des deux puissances coloniales de la Côte de l'Or.

Retour du contrôle britannique (1872-1957)[modifier | modifier le code]

Le , en application du traité anglo-néerlandais de 1871 le fort revint à nouveau au Royaume-Uni avec l'ensemble de la Côte-de-l'Or néerlandaise.

Depuis l'indépendance du Ghana en 1957[modifier | modifier le code]

En 1979, le fort est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, avec 27 autres forts de la côte ghanéenne, sous le nom de « Forts et châteaux de Volta, d'Accra et ses environs, et des régions centrale et ouest »[1].

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b UNESCO Centre du patrimoine mondial, « Forts et châteaux de Volta, d'Accra et ses environs, et des régions centrale et ouest », sur unesco.org (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Michel Deveau, L’or et les esclaves, histoire des forts du Ghana du XVIe au XVIIIe siècle, Paris, UNESCO / Karthala, , 330 p.
  • (en) William St Clair, The Door of No Return : The History of Cape Coast Castle and the Atlantic Slave Trade, New York, BlueBridge, , 282 p. (ISBN 978-1-933346-05-2)
  • (en) Albert van Dantzig, Forts and Castles of Ghana, Accra, Sedco Publishing, , 116 p. (ISBN 9964-72-010-6)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :