Filles du Divin Sauveur

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Filles du Divin Sauveur
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale 19 mai 1933
par Pie XI
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
But retraite spirituelle, enseignement
Structure et histoire
Fondation 1795
Buenos Aires
Fondateur María Antonia de Paz y Figueroa
Abréviation H.D.S
Liste des ordres religieux

Les Filles du Divin Sauveur (en latin: Institutum Filiarum Divini Salvatoris) forment une congrégation religieuse féminine de droit pontifical dont le but est l'enseignement et l'approfondissement de la foi chrétienne par le moyen de retraites spirituelles. Fondée au tournant du XIXe siècle en Argentine par sainte María Antonia de Paz y Figueroa l'institut reçut son decretum laudis en 1933.

Historique[modifier | modifier le code]

Le 7 avril 1795, María Antonia de Paz y Figueroa fonde avec des compagnes (des beatae) une maison de retraites spirituelles à Buenos Aires sous le nom de Santa Casa de Ejercicios Espirituales (sainte maison des exercices spirituels)[1] pour promouvoir les exercices spirituels selon la méthode de saint Ignace de Loyola[2].

Longtemps après la mort de 'Mama Antula' (María Antonia de Paz y Figueroa), en 1860, Mariano José de Escalada (es), l'archevêque de Buenos Aires, donne une première règle de vie à la communauté. En 1878, son successeur, León Federico Aneiros (es) reconnait la communauté comme 'congrégation religieuse' avec vœux.

En 1895 - avec les nouveaux statuts -les sœurs adoptent le nom de 'Filles du divin Sauveur'[3].

L'institut reçoit le 'décret de louange' le 19 mai 1933 et ses constitutions religieuses sont définitivement approuvées par le Saint-Siège le 26 janvier 1942.

Activité et diffusion[modifier | modifier le code]

Les religieuses se consacrent à la promotion des retraite spirituelles, particulièrement suivant les 'Exercices spirituels' de saint Ignace de Loyola, mais aussi par radio, enseignement religieux de tous niveaux, missions rurales, enseignement, aide aux plus nécessiteux[4].

En 2017, la congrégation comptait 13 religieuses dans 10 maisons[5]. La maison-mère est à Buenos Aires[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Figlie del Divin Salvatore (Buenos Aires) » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b (es) « Las Hijas del Divino Salvador eligieron Superiora General », sur aica.org (consulté le ).
  2. (es) « Santa Casa de Ejercicios Espirituales »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur gorostiaga.org (consulté le ).
  3. (es + fr + en + it) Silvia Mostaccio, Marina Caffiero, Jan De Maeyer, Pierre-Antoine Fabre, Alessandro Serra, Échelles de pouvoir, rapports de genre : Femmes, jésuites et modèle ignatien dans le long XIXe siècle, Presses universitaires de Louvain, , 366 p. (ISBN 978-2-87558-332-1), p. 97 à 99
  4. (es) « Sociedad Hijas del Divino Salvador »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur gorostiaga.org (consulté le ).
  5. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9), p. 1504