Famille de Kermenguy

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de Kermenguy
Image illustrative de l’article Famille de Kermenguy
Armes

Blasonnement Losangé d'argent et de sable ; à la fasce de gueules, chargée d'un croissant d'argent.
Période XVe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Bretagne
Fiefs tenus Kersullien, Kermenguy, Runiou, Le Roslan, etc.
Demeures Château de Kermenguy
Charges Député du Finistère
Conseiller général
Maires de Saint-Pol-de-Léon et de Cléder
Emile de Kermenguy
Emile de Kermenguy est représenté dans un vitrail de la basilique Notre-Dame du Folgoët, au second rang, le deuxième à partie de la gauche.

La famille de Kermenguy est une famille subsistante de la noblesse française, d'ancienne extraction sur preuves de l'an 1400[1].

Elle est originaire de la paroisse de Cléder (évêché de Léon), dans le duché de Bretagne[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

À la fin du XIVe siècle, la famille de Kermenguy a pris son nom de la seigneurie de Kermenguy, située au château de Kermenguy à Cléder, dans le Finistère[3]. Sa filiation prouvée remonte à noble Yvon Derrien, seigneur de Kersullien, qui épousa vers 1400 Basile de Coetaudon, dame de Kermenguy. Cette famille est maintenue dans sa noblesse en 1669, lors de la Grande enquête sur la noblesse[4].

La famille de Kermenguy fut très liée aux milieux de l'émigration et de la contre-révolution[5]. Un des descendants de cette famille portant le nom possède encore aujourd'hui le château de Kermenguy[6].

Elle a adhéré à l'ANF en 1947[7].

Seigneuries[modifier | modifier le code]

La famille de Kermenguy a possédé les seigneuries suivantes : Kermenguy, Kersullien, Runiou, Le Roslan, Kerabret, Kermerrien, etc.[4]

Nicolas de Kermenguy

Personnalités[modifier | modifier le code]

Gaston de Kermenguy, zouave pontifical

Alliances[modifier | modifier le code]

Anciennes alliances[modifier | modifier le code]

Familles : de Bernon[12], du Coëtlosquet[12], Damesme de La Bouvernelle[12], de Dieuleveult[12], de Forsanz du Houx[12], de Goësbriand[12], de Gouyon de Vaurouault[12], Hervé du Penhoat[12], Joyaut de Couesnongle, de Kergoët[12], de Kergrist[12], de La Roche Saint-André[12], Le Forestier de Kerosven[12], de L'estang du Rusquec[12], de Rodellec du Porzic[12], de Saisy de Kerampuil[12], Penmarc'h, de Parcevaux de Tronjoly[13], de Saint-Denis[13], de Kergu de Boiriou[13], du Roz[13], de Launay[13], de la Forest[13], de Kersauzon[13], de Kergorlay[13], de Lannuzouarn[13], de Gouzillon[13], de Brilhac[13] .

Alliances contemporaines[modifier | modifier le code]

Familles : d'Arexy[14] , de Cadaran de Saint-Mars[15] , Ernault de Moulins[14] , Frotier de Bagneux[14] , de Ghaisne de Bourmont[14] , de Guerpel[15] , de Gouyon de Coerpel[14] , de Rocca-Serra[14] >, Sioc'Han de Kersabiec[15] , de Vitton de Peyruis[14] >.

Armoiries[modifier | modifier le code]

  • Armes: Losangé d'argent et de sable, à la fasce de gueules brochant chargée d'un croissant d'argent.
  • Devise: Tout pour le mieux.[4]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Régis Valette, Catalogue de la Noblesse Française, Robert Laffont, 2007, p. 108
  2. Guy Le Borgne, Armorial de Bretagne, Rennes, 1681, p. 146: « Kermenguy: Cléder, évêché de Léon »
  3. Henri de La Messelière, Les Filiations Bretonnes, t. III, Saint-Brieuc, Prudhomme, , p.274-278.
  4. a b et c Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 4, p. 375
  5. a et b François Angelier et Claude Langlois, La Salette : apocalypse, pèlerinage et littérature (1856-1996), p. 157
  6. Bottin Mondain, Levallois-Perret, .
  7. Annuaire de l'ANF, Albédia, Aurillac, 2017, p. 46
  8. a et b La Messelière 1915, p. 275.
  9. La Messelière 1915, p. 276.
  10. La Messelière 1915, p. 274.
  11. a et b La Messelière 1915, p. 278.
  12. a b c d e f g h i j k l m n et o La Messelière 1915, p. 274-278.
  13. a b c d e f g h i j et k Henri Frotier de la Messelière, Généalogie de la maison de Kermenguy, jadis Derian, noble et ancienne au pays de Léon, duché de Bretagne., Cléder, Travail personnel, , 20 p.
  14. a b c d e f et g Bottin Mondain 2016, p. 804.
  15. a b et c Bottin Mondain 2016, p. 1581.

Articles connexes[modifier | modifier le code]