Famille Stevens

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Les différentes familles Stevens[modifier | modifier le code]

Le nom Stevens est très répandu en Belgique. Plusieurs familles Stevens, non directement apparentées entre elles, coexistent en Belgique.

La principale étude généalogique sur une famille Stevens, originaire d'Isque, en Brabant et dont certaines branches se fixèrent ensuite dans la ville de Bruxelles, est due à Félix-Victor Goethals[1], avec un complément rectificatif par le chanoine Jean Cassart[2]. Les armes de cette famille Stevens et des familles alliées sont données par Frédéric Collon[3].

En exergue de son étude sur les Stevens, Goethals écrit :

Autrefois, chaque famille de ce nom avait la prétention d'être originaire d'Isque, village du Brabant, et de compter parmi les siens un protonotaire apostolique[4] qui par son mérite et son ascendant avait, en quelque sorte, annobli non-seulement sa famille, mais même tous ceux qui portaient le nom de Stevens tant en Flandres qu'au Brabant.

De cette famille Stevens descendent aussi, par une alliance lignagère Spijskens[5], des lignagers de Bruxelles qui furent admis dans cette institution bruxelloise.

Membres de la famille bruxelloise Stevens[modifier | modifier le code]

La famille Stevens dont il est question ici comprend de nombreux artistes, des peintres, un affichiste, un maître-verrier, un critique d'art ou des mécènes, mais aussi les derniers faïenciers bruxellois. Claude Arthaud[6], dans un très beau livre d'art[7] sur la famille Stevens qui est traitée ci-dessous, rattache résolument ceux-ci à la famille Stevens étudiée par Félix-Victor Goethals. Cependant, les premières générations Stevens ci-dessous ne figurent pas dans cette publication de Goethals, mais bien sûr, un rattachement à ces Stevens n'est pas exclu.

  • Michel Stevens[8] qui épousa à Bruxelles, à Sainte-Gudule[9], le 7 mars 1697, Adrienne De Ronde. Elle mourut avant son mari et fut inhumée à Bruxelles, à Sainte-Gudule[10], en 1742. Ils habitaient au Marché-aux-Herbes. Ils sont les parents de plusieurs enfants, baptisés à Sainte-Gudule[11], et notamment de :
    • Guillaume Stevens, baptisé le 24 décembre 1699 à Bruxelles, à Sainte-Gudule[12]. Un enfant de même prénom était né de ses parents l'année précédente mais était mort en bas âge. Guillaume sera galonnier et brodeur de profession. Il avait épousé à Bruxelles, à Sainte-Gudule[13], le 2 février 1730 Marie van Limbos ou van Limbosch. Elle est morte en octobre 1745, et Guillaume se remaria à Sainte-Gudule[14] en 1746 à Marie Catherine Heymans. Guillaume est cité comme père du marié, à Bruxelles, à Saint-Géry, le 8 mars 1755, au mariage de son fils auquel il était présent. Marie van Limbos avait été inhumée à Sainte-Gudule, dans l’église, le 24 octobre 1745. Les conjoints habitaient alors au Marché-aux-Herbes. Dans son acte d’inhumation à Sainte-Gudule le 9 mars 1760, Sieur Guillaume Stevens, qualifié de maître brodeur, est dit habiter au Léopard sur le Marché-aux-Herbes – meester borduerder in den Luijpaert op de Gersse – merckt. Il était Doyen brodeur des Nations de Bruxelles[15] en 1734.
      • (1) Sieur Jean François Stevens, qui est né aux alentours de 1731 mais dont l’acte de baptême n’a pas été retrouvé. Il épousa à Bruxelles, à Saint-Géry[16], le 8 mars 1755 jouffrauwe (dame) Jeanne Françoise Bettens, baptisée à Bruxelles, à Saint-Géry, le 27 mai 1735, fille d’Antoine Bettens, mort en 1762, dans la paroisse Saint-Géry, et de Jeanne Marie Willems, morte en 1763, également dans la paroisse Saint-Géry. Jeanne Françoise Bettens est morte le 10 octobre 1790 et fut inhumée le 12 octobre 1790 à Bruxelles, à Sainte-Gudule[17]. Elle et son mari habitaient alors à la rue Saint-Laurent à Bruxelles, dans leur demeure de cette rue qui fut redénommée rue du Sans Souci durant l’occupation française. C’est là, dans cette rue bruxelloise[18], que mourut Jean François, qualifié de particulier[19], le 11 messidor de l’an XIII, âgé de 67 ans.
        • Guillaume Jean François Stevens, qui fut baptisé à Bruxelles, à Saint-Géry[20], le 18 janvier 1760. Ses parrain et marraine étaient Guillaume Stevens et Jeanne Marie Willems. Il épousa à Bruxelles, à Notre-Dame de la Chapelle[21] le 2 juin 1789 Susanne Van Hove, baptisée à Tirlemont le 6 février 1764, fille de Guillaume Van Hove et d’Anne Marie Neijs ou Neys. Il est mort à Puurs le 30 juillet 1817, âgé de 56 ans, fils de Jean et de Marie Bettens, époux de Susanne Van Hove. Il fut d’abord procureur au Conseil souverain de Brabant[22], puis juge de paix du canton de Puurs, dans la province d’Anvers. Susanne Van Hove alla ensuite habiter à la rue de l’Escalier à Bruxelles où elle résidait en 1823. Ils eurent (le deuxième enfant suit ici après sa sœur aînée et son frère cadet) :
          • Jeanne Françoise Henriette Guillemette Stevens, baptisée à Bruxelles, à Sainte-Gudule, le 2 avril 1790, née la veille au domicile de ses parents à la rue Saint-Laurent. Elle épousa à Bruxelles le 15 mars 1823 Paul Emile de Castelverd, né le 7 août 1792 à Aubervilliers, baptisé à Paris le lendemain, à Saint-Eustache, officier pensionné au service de la France, chevalier de la Légion d’honneur, fils de feu Jean Castelbert de Castelverd qui fut lieutenant-général au service de la France, chevalier de Saint-Louis, né à Montauban et mort âgé de 77 ans le 10 août 1820 à Paris, huitième mairie, rue Saint-Antoine, et de Françoise Anne de Ruyter, résidant en 1823 à Paris au n° 32 de la rue Culture Sainte-Catherine.
          • Bernard Hubert Joseph Stevens, baptisé à Bruxelles le 9 mai 1794. Il resta célibataire et fut greffier de la justice de paix de Hooglede, où il mourut le 8 décembre 1873.
          • Jean François Léopold Stevens, généralement prénommé Léopold, fut baptisé à Bruxelles, à Saint-Gudule[23], le 14 juin 1791. Il était né au domicile de ses parents, rue Saint-Laurent à Bruxelles. Ses parrain et marraine étaient son grand-père Jean François Stevens et Catherine Thérèse van Orsmael au nom de Béatrice Van Hove, tante de l’enfant habitant à Mont-Saint-André. Alors premier lieutenant des carabiniers belges de Sa Majesté le Roi des Pays-Bas, et domicilié à la rue de l’Escalier à Bruxelles, il y[24] épousa le Catherine Victoire Dufoy, née le 17 juin 1797 à Bruxelles et qui était la fille d’Henri Joseph Dufoy, d’Engreux, et de Catherine Molding[25], exploitants du Café de l’Amitié, dans l'Hôtel de Grimbergen à la place Royale à Bruxelles, que toute l'élite de Bruxelles ainsi que tout le gotha artistique fréquentait. Léopold Stevens est qualifié de fabricant résidant à la rue des Petits Carmes à Bruxelles en 1823. Marchand de tableaux et d’antiquités, Jean François Léopold Stevens est mort à Saint-Josse-ten-Noode[26] le 19 octobre 1837. Catherine Dufoy, veuve, se remaria avec l’homme de lettres Charles Deleuter, journaliste et critique d'art réputé dans L'Observateur[27]. Catherine Dufoy vivra à Paris où elle est morte en 1875. Leurs trois fils entretenaient entre eux une fraternité "fusionnelle"[28] :
            • Joseph Stevens, né le à Bruxelles, peintre animalier et graveur belge. Il épouse à Saint-Josse-ten-Noode[29] en 1845 Marie Graham, née en 1817 à Cavan, en Irlande. Il légitime une fille lors de son mariage. Il est mort en 1892.
            • Alfred Stevens, né le à Bruxelles, mort le à Paris, peintre belge. En 1858, il épouse Marie Blanc (1836 - 1891) dont il aura quatre enfants et notamment :
              • Léopold Stevens (Paris 9, 2 novembre 1860 - Paris 7, 8 septembre 1935), peintre, illustrateur et affichiste français.
              • Catherine Stevens (1865-1942), aux yeux si tristement charmants écrivent à son sujet les Frères Goncourt dans leur journal, musicienne dont Claude Debussy tombe amoureux, mais elle refuse.
            • Arthur Stevens (nl), dont le pseudonyme est « Graham », né le 6 juin 1825 à Bruxelles, est un influent marchand d'art, critique d'art et conseiller artistique belge du XIXe siècle. Il épouse en premières noces à Saint-Josse-ten-Noode[30] en 1856, Mathilde Kindt (1833-1886), femme de lettres, connue également sous le nom de Jeanne Thilda, et qui était la nièce de la peintre Adèle Kindt. Après son divorce, en secondes noces, il épouse à Uccle[31] en 1872, Elisa Collart, sœur de la peintre Marie Collart-Henrotin. Il est mort à Heist[32] le 14 septembre 1890.
              • (1) Jeanne Stevens, épouse en 1886 Georges Hébert (1837-1904), peintre et collectionneur français.
                • Jean Hébert-Stevens (1888-1943), peintre et ensuite maître-verrier. Il épouse la peintre Pauline Peugniez (1890-1987). Ils eurent :
                  • François Hébert-Stevens (1922-1995), architecte et écrivain, qui épouse Claude Arthaud, fille de l'éditeur et elle-même éditrice.
              • (1) Juliette Stevens épouse à Saint-Josse-ten-Noode[33] en 1882 Maurice Mallet, marchand de tableaux de Monet, Degas, Sisley, et des peintres de Barbizon.
              • (2) Suzanne Stevens (1874-1949) épouse à Bruxelles[34] en 1896 Adolphe Stoclet (1871-1949), commanditaire du Palais Stoclet à Bruxelles.
                • Jacques Stoclet (1903-1961) rassemble, avec son épouse Anny Geers (1908-2002), une remarquable collection d'art cycladique, précolombien et africain. Son épouse, veuve, est créée à titre personnel en 1986 baronne Stoclet.
      • (2) Bernard Hubert Stevens (Bruxelles[35] 1747 - Bruxelles [36] 1800), né du second mariage de son père, et qui sera apothicaire à Bruxelles. Il épouse en premières noces à Bruxelles[37], à Sainte-Catherine, en 1775 Anne Elisabeth Everaert (1743 - 1787), et en secondes noces à Bruxelles, Coudenbergh, en 1796, Anne Marie Verstraeten, de Louvain, dont notamment du premier lit :
        • Mathieu Joseph Stevens[38] (Bruxelles[39] 1779 - Saint-Josse-ten-Noode 1847), qui épouse à Bruxelles[40] en 1807 Rosalie Marie Ghislaine de Basserode (1781 - 1848). Il acquiert [41] par acte notarié du 18 août 1815 l'estimée fabrique de faïence des frères Van Bellinghen, à la Porte de Laeken, chaussée d'Anvers à Bruxelles, qui avaient eux-mêmes repris la fabrique en 1802 à Jean-Baptiste Artoisenet. Mathieu Stevens eut notamment :
          • Eliodore ou Heliodore Jean Louis Stevens (Bruxelles 1808 - Schaerbeek 1880), qui épouse à Bruxelles[42] en 1837 Anne Thérèse Vande Velde. Il reprit, par acte notarié du 1er juin 1837, la fabrique de faïence[43] de son père, et porta ses productions à un haut degré d'art[44]. Il fut aussi bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean de 1848 à 1860 et conseiller provincial. Il dut arrêter sa production faïencière en 1866, et avec cette fermeture, ce fut la dernière production de la faïencerie bruxelloise qui se termina. Son petit-fils Paul Leva (né à Schaerbeek en 1867, mort en 1951), lieutenant-colonel du génie, et fils de Marie Sophie Emilie Stevens, fut un grand collectionneur des faïences Stevens et légua les plus belles pièces de sa collection au Musée de la ville de Bruxelles.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Félix-Victor Goethals, verbo Stevens, dans le Miroir des Notabilités nobiliaires de Belgique, des Pays-Bas et du Nord de la France, tome 1er, 1857, pages 275 à 288 : lire en ligne [1].
  2. Jean Cassart, dans la revue L’Intermédiaire des Généalogistes, 1974, n° 173, Les premiers degrés de la généalogie Stevens de F.V. Goethals, pages 296 à 299.
  3. Frédéric Collon, verbo Stevens dans l’Armorial de Wavre et environs, Bruxelles, 1952, pages 148 et 149. D'après Goethals, ces armes sont : D'argent à la fasce d'azur accompagnée en chef de deux fleurs de lis de gueules et en pointe d'une guirlande de quatre roses au naturel, feuillée de sinople ; au timbre d'argent colleté et liseré d'or fourré de gueules, et le cimier un lis de l'écu issant du bourlet d'azur et d'argent.
  4. Allusion à Corneille Stevens.
  5. Leo Lindemans, Het Brussels patriciërsgeslacht Spijskens, dans la revue L’Intermédiaire des Généalogistes, n°4, livraison de juillet-août 1996, pages 212 à 218.
  6. Claude Arthaud, éditeur et auteur, fille du fondateur des Editions Arthaud, s'est, avec son mari François Hébert-Stevens, intéressée aux œuvres des artistes du nouveau réalisme et du pop. Leurs amis, artistes ou écrivains, qu'ils recevaient dans leur demeure de la rue de Grenelle, à Paris, étaient Arman César, Tal-Coat, Spoéri, Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Monory, Warhol, Rauschenberg ainsi que Mac Orlan, Cendrars, Malraux, Emmanuel Berl, Elias Canetti, Julien Gracq, Cocteau, William Styron.
  7. Claude Arthaud, 500 ans d'art contemporain du XVe au XXe siècle. Les Stevens, Stoclet, Mallet-Stevens, Hébert-Stevens, Arthaud. Publication privée, tirée à 150 exemplaires. 2003. Elle écrit que La généalogie et l'histoire des Stevens et de leur descendance belge, anglaise et française commence au XVe siècle. Nicolas Stevens , fils de Zieger, naît à Neerysch, près de Louvain. Il a épousé (le 15 décembre 1508) Anne van Belanden dont la mère descend d'une fille naturelle du chevalier Jacques Uten Liemingen. Dès le XVe siècle, les Stevens figurent parmi les mécènes flamands. Nicolas Stevens est membre de l'ordre teutonique et la croix recroisetée de sable, de cet ordre, figure sur ses armes. Martin Stevens , de la branche de Wavre , aumônier du prince de Parme et Farnèse, offre, au XVIe siècle un triptyque à l'église de Lille et, à l'université de Louvain, d'importantes sommes destinées à l'enseignement du grec et du latin (...).
  8. Le recensement de 1702 mentionne deux Michel (Machiel et Michiel) Stevens, un boulanger et graissier, Machiel Stevens, rue de la Montagne "in den Engel", et un "bleckslager", Michiel Stevens, "Steenstraet" : De volkstelling van 1702 in Brussel en omgeving, Herent : Familiekunde Vlaanderen, 2018.
  9. Bruxelles, acte de mariage de Sainte-Gudule du 7 mars 1697 : Die 7 martij 1697 contraxerunt inter se matrimonium Michael Stevens et Adriana de Ronde cum dispensatione in bannis et tempore clauso presentibus testibus R. D. Wautier pbro et J de Ronde assistente me infrascripto (signé) J Borremans vice pleb. D. Gud.
  10. Bruxelles, acte d’inhumation de Sainte-Gudule du 21 novembre 1742 : 16 Een sinck met 16 Heeren ad Dom. Adriana de Ronde huijsvrouwe van Michael Stevens van bij de Gersse mert.
  11. A savoir : Guillaume Stevens baptisé le 24 juin 1698, Guillaume Stevens baptisé le 24 décembre 1699 qui suit, Maria Celestina Stevens baptisée le 16 janvier 1702, Maria Anna Stevens baptisée le 1er août 1703, Maria Stevens baptisée le 14 janvier 1707, et Jacobus Stevens baptisé le 6 septembre 1709.
  12. Bruxelles, acte de baptême du 24 décembre 1699 : 24 Guilielmus filius legitimus Michaelis Stevens et Adriana de Ronde coniugum Susc Guilielmus Huyghens et Maria Wellens.
  13. Bruxelles, acte de mariage de Sainte-Gudule du 2 février 1730 : 2da hujus mediante dispensatione in tribus bannorum proclamationibus contraxerunt inter se matrimonium prestito solito libertatis juramento Guilielmus Stevens et Maria Van Limbos testibus Michaele stevens patre sponsi et Judoco van limbos patre sponse me infrascripto assistente JA Van vrijttum vicepleb: d: gud:.
  14. Bruxelles, mariage à Sainte-Gudule du 30 avril 1746. Guilielmus Stevens et Maria Catharina heijmans habita dispensatione in tribus bannorum proclamationibus ac solito libertatis juramento praestito Contraxerunt inter se matrimonium coram Bernardo heijmans patre sponsæ et Rdo Dno Alexandro Sigaut vice pastore in wolverthem ejusdem sponsæ cognato testibus me infrascripto assistente hac 30a aproilis 1746. Brasseur vice pleb et can brux.
  15. Michel Vanwelkenhuyzen, Notables bruxellois.
  16. Bruxelles, Saint-Géry, acte de mariage du 8 mars 1755. Joannes Franciscus Stevens et Joanna Francisca Bettens contraxerunt matrimonium vigore dispensationis in tribus Proclamationibus et tempore Clauso Coram me P:J: Chanu Pastore et testibus Guilielmo Stevens Patre Sponsi et Antonio Bettens Patre sponsæ.
  17. Bruxelles, acte d'inhumation du 12 octobre 1790 12. 16 Een Sincke met 16 heeren ad S: Gud: in templo Jouffe Joanna francisca Bettens huijsvrouwevan Sr joannes franciscus Stevens overlede den 10 dito Savonts ten 8 uren woonende in St Laureijs Straete etc.
  18. Bruxelles, acte des décès n° 1911 du 13 messidor de l’an VI (1er juillet 1798). Aujourd’hui Treize Messidor l’an six de la République française, à midi précise, par-devant Pierre-Joseph Olbrechts, Membre de l’Administration municipale de la Commune et Canton de Bruxelles, Chef-lieu du Département de la Dyle, élu pour recevoir les Actes destinés à constater les Naissances, les Mariages et Décès des Citoyens, sont comparus en la Maison commune Jean de Roover marchand de locques âgé de cinquante trois ans et Robert Joseph Vandenberghen menuisier âgé de soixante trois ans tous deux domiciliés rue du Sans Souci, lesquels m’ont déclaré que leur voisin jean françois Stevens particulier âgé de soixante sept ans natif de Bruxelles, fils de feu Guillaume Stevens galonnier et de Marie Van Limbosch * (en marge * Veuf de jeanne Françoise Bettens. Approuvé le renvoi ci-dessus i De Roover, P : Joseph Olbrechts) est mort le onze de ce mois à midi et demi dans son domicile. D’après cette déclaration, je me suis sur-le-champ transporté au lieu de ce domicile, je me suis assuré du Décès dudit Jean François Stevens et j’en ai dressé le présent Acte que Jean Deroover a signé avec moi Robert Joseph Vandenberghen a déclaré ne savoir écrire. Fait en la Maison commune de Bruxelles les jour, moi et an ci-dessus (Signé : P : Joseph Olbrechts, i De Roover).
  19. Il est possible que Jean François Stevens soit le maître apothicaire bruxellois et suppost de la Grande Guilde en 1755 qui habitait vers 1767 à la rue du Marché-au-Charbon, section n° 12, n° 35. Il livres des médicaments aux pauvres de Saint-Géry en 1772. Voyez Michel Vanwelkenhuyzen, Habitants de Bruxelles vers 1767, Archives de la Ville de Bruxelles, Archives anciennes, 1042, page 68 recto.
  20. Bruxelles, acte de baptême à Saint-Géry du 18 janvier 1760. 18 Guilielmus joannes Franciscus Filius legitimus joannis Francisci Stevens et joannae Franciscae Bettens conj. Natus hoc mane hora 7a Susep Guilielmus Stevens et joanna Maria Willems.
  21. Bruxelles, Notre-Dame de la Chapelle, acte de mariage du 2 juin 1789. 378 Junius 1789. Guilielmus Joannes Franciscus Stevens Bruxellensis, parochianus S: Gud: et Susanna van hove Thenensis, mea, majorennes ter proclamati matrimonio juncti sunt coram perillustri Domino francisco Emmanuele xaverio josepho Vicecomite Du toict, et joanne francisco Stevens testibus habitantibus Bruxellis mea assistent hac 2 junij 1789 C: Borgé pastore (signé) G:J:F: Stevens, Susanna vanhove, Levicomte Du toict, j:fr Stevens.
  22. Bruxelles, acte de naissance du 7 juillet 1795 précisant que le père de l'enfant, Guilaume Jean François Stevens, est procureur au Conseil souverain de Brabant et habite à la rue Saint-Laurent.
  23. Bruxelles, registre des baptêmes de Sainte-Gudule du 14 juin 1791. 14 joannes franciscus leopoldus filius legitimus guilielmi joannis francisci Stevens et susannae van hove conj. Sus: Barthomomeus Nÿs loco joannis francisci Stevens avi prolis et Catharina Teresia van Orsmael nomine Beatricis van hove amitae prolis habitantis in Mont St André, habitantes Brux: ubi natus hodie quadrante post septimam matutinam in domo parentum platea S: Laurentii pater S:Gaug: Brux: mater Thenensis (signé) G.J.F. Stevens, B:Nijs, C:T: vanorsmael) quod attestor P: Stoefs can: et vicepleb: Brux:.
  24. Bruxelles, acte de mariage n° 35 du 1er février 1816. Mairie de Bruxelles, premier Arrondissement et Chef-lieu du Département de la Dyle. Du premier jour du mois de février l’an dix huit cent seize à onze heures. Acte de Mariage de Jean François Leopold Stevens né en cette ville l’an dix sept cent quatre vingt onze, le quatorze juin, domicilié rue de l’Escalier fils mineur de Guillaume Jean François Stevens juge de paix domicilié à Puers et Susanne Van Hove conjoints, d’une part ; et de Catherine Victoire Dufoij née en la dite ville l’an dix sept cent quatre vingt dix sept, le dix sept juin, domiciliée au caffé de l’Amitié place royale chez ses parens fille mineure de henri joseph Dufoy, limonadier, et de Catherine Molding conjoints d’autre part. Les préliminaires sont : les publications faites au dit Puers les vingt un et vingt huit du mois dernier sans opposition, l’acte de publication de Mariage faite en cette ville par moi, Officier de l’Etat-Civil, aux mêmes époques, et affiché aux termes de la Loi, sans qu’il soit survenu d’opposition ; lecture faite du chapitre Vi de la Loi du 11 mars 1803, des Actes de Naissance des Epoux et autres pièces, le tout en forme. Lesdits Epoux ont déclaré prendre en Mariage, l’un Catherine Victoire Dufoy l’autre Jean François Leopold Stevens, en présence des deux Pères, de Charles Joseph Dupuis, âgé de soixante et un ans, rentier, domicilié rue de la Magdeleine et de Pierre Joseph Baudewyns agé de soixante cinq ans instituteur rue de l’Etoile, après quoi, moi, Baron Louis Devos chevalier Officier de l’Etat-Civil, soussigné, ai prononcé, au nom de la Loi, que lesdits époux sont unis en Mariage, et j’ai signé. Lecture faite du présent Acte avec les parties et les témoins(signé) Baron Devos, Stevens, Dufoy, P.J. Baudewyns, h j Dufoy, GJF Stevens juge de paix.
  25. Catherine Molding est, d'après son acte de mariage du 12 juillet 1796 à Bruxelles, Coudenbergh, originaire de Biesens (?) diocesis Briegeniensis (?).
  26. Saint-Josse-ten-Noode, acte de décès n° 129 du 20 octobre 1837 de Jean Francois Leopold Stevens, né à Bruxelles, est mort âgé de 46 ans, quatre mois et six jours le 19 octobre 1837 à huit heures à Saint-Josse-ten-Noode, dans une maison de santé. Il résidait à Saint-Josse-ten-Noode, où il était marchand de tableaux et d'antiquités. Son père était Guillaume Jean Francois Stevens et sa mère était Susanne Van Hove. Son épouse, Catherine Victoire Dufoy résidait à Saint-Josse-ten-Noode.
  27. Henri Hymans, L'art au XVIIe et au XIX siècle dans les Pays-Bas. Notes sur des primitifs. Volume IV, Editeur M. Hayez, Imprimeur de l'Académie royale de Belgique, Bruxelles, rue de Louvain 112, 1921, p. 184 : Pour l'heure, on ne pouvait que lire encore dans une des principales feuilles bruxelloises, L'Observateur, et sous la signature d'un des critiques les plus réputés, proche parent de Stevens, Charles Deleuter : « Le « vrai », comme le comprennent ces peintres qui se croient des artistes, le vrai, c'est la perte de l'art ! ».
  28. Tom Verschaffel, Les Stevens ! Masculine bonds in a nineteenth-century artistic family, dans l'ouvrage de Thijs Dekeukeleire, Henk de Smaele, and Marjan Sterckx (eds), Male bonds in nineteenth century art. Leuven University Press, Louvain, 2021, pages 51 et suiv.
  29. Saint-Josse-ten-Noode, acte de mariage n° 130 du 3 décembre 1845. Edouard Joseph Léopold Stevens, né le 26 novembre 1816 à Bruxelles, résidant à Saint-Josse-ten-Noode, artiste-peintre, est le fils de Jean François Léopold Stevens, mort le 19 octobre 1837 à Saint-Josse-ten-Noode, et de Catherine Victoire Dufoy, âgée de 46 ans, résidant à Bruxelles, sans profession, remariée au sieur Charles Deleuter, homme de lettres. Marie Graham, née le 7 avril 1817 à Cavan, en Irlande, résidant à Saint-Josse-ten-Noode, sans profession, est la fille de François Graham, mort le 6 juin 1830 à Cavan, et de Rose Brumgold, morte le 30 octobre 1836 à Cavan. Les témoins étaient Louis Jules Amédée Talma, 49 ans, résidant à Bruxelles, docteur en médecine, Alphonse Mosselman, 27 ans, résidant à Forest, rentier, Charles Deleuter, beau-père du marié, 34 ans, résidant à Bruxelles, homme de lettres, Alfred Stevens, frère du marié, 22 ans, résidant à Bruxelles, artiste-peintre. A l'occasion de leur mariage, les mariés légitiment Marie Amélie Graham, née le 28 novembre 1841 à Bruxelles.
  30. Saint-Josse-ten-Noode, acte de mariage n° 42 du 19 avril 1856. Contrat de mariage passé pardevant le notaire Charles Guillaume Vaes à Saint-Josse-ten-Noode. Arthur Philippe Louis Léopold Victor Ghislain Stevens, né le 6 juin 1825 à Bruxelles, y résidant, négociant, est le fils de Jean François Léopold Stevens, mort le 19 octobre 1837 à Saint-Josse-ten-Node, et de Catherine Victoire Dufoy, âgée de 50 ans, résidant à Paris, rentière, donnant son consentement par acte en brevet passé le 14 mars 1856 pardevant maître Emile Fould et son collègue, notaires à Paris. Mathilde Anaïs Jules Kindt, née le 16 juin 1833 à Bruxelles, résidant à Saint-Josse-ten-Noode, sans profession, est la fille de Jules Herman Kindt, 51 ans, résidant à Saint-Josse-ten-Noode, conseiller de légation, et d'Aminthe Joséphine Couyère, 50 ans, résidant à Saint-Josse-ten-Noode, sans profession. Les témoins étaient Jean Joseph Désiré Hubert, 40 ans, résidant à Bruxelles, docteur en médecine, le chevalier Alfred Edouard Hyacinthe De Khnyff, 37 ans, résidant à Bruxelles, rentier, Edouard Joseph Léopold Stevens, frère du marié, 39 ans, résidant à Paris, France, artiste peintre, Charles Victor Kindt, oncle de la mariée, 46 ans, résidant à Schaerbeek, propriétaire.
  31. Uccle, acte de mariage n° 14 du 10 mars 1872. Contrat de mariage passé pardevant le notaire Morren à Bruxelles le 14 décembre 1871. Arthur Philippe Louis Léopold Victor Ghislain Stevens, né en 1825 à Bruxelles, résidant à Uccle, négociant, divorcé à Bruxelles de Mathilde Anaïs Kindt, est le fils de feu Jean François Leopold Stevens et de Catherine Victoire Dufoy, rentière à Paris. Elisa Joséphine Leopoldine Collart, née le 16 août 1841 à Bruxelles, résidant à Uccle, sans profession, est la fille de Léopold Nicolas Joseph Collart, négociant à Bruxelles et y résidant et de feue Marie Isabelle Joséphine Motte. Les témoins étaient Victor Allard, 33 ans, résidant à Bruxelles, propriétaire, Prosper Crabbe, 43 ans, résidant à Bruxelles, propriétaire, Alfred Stevens, frère du marié, 44 ans, résidant à Paris, peintre, Joseph Stevens, frère du marié, 49 ans, résidant à Bruxelles, peintre.
  32. Heist, acte de décès n° 146 du 15 septembre 1890.
  33. Saint-Josse-ten-Noode, acte de mariage n° 142 du 25 juillet 1882. Contrat de mariage passé pardevant le notaire Vanden Eynde à Bruxelles le 24 mai 1882. Maurice André Mallet, né le 15 juin 1853 né à Sens, France, résidant à Paris, 9e arrondissement, négociant, dont les grands-parents sont décédés, est le fils de Jean François Emmanuel Mallet, mort le 22 avril 1882 à Paris, 17e arrondissement, et d'Eugénie Caroline Roudillon, morte le 6 avril 1879 à Paris, 17e arrondissement. Juliette Léopoldine Joséphine Amynthe Lucie Catherine Anaïs Stevens, née le 28 janvier 1858 à Paris, 2e arrondissement, résidant à Saint-Josse-ten-Noode, sans profession, est la fille d'Arthur Stevens, 57 ans, résidant à Bruxelles, négociant, et de Mathilde Anaïs Julie Kindt, 49 ans, résidant à Paris, sans profession, donnant son consentement par acte passé pardevant le notaire Potier de la Berthellière à Paris, du 7 juillet 1882. Les témoins étaient Joseph Stevens, oncle de la mariée, 60 ans, résidant à Paris, artiste peintre, Alfred Stevens, oncle de la mariée, 52 ans, résidant à Paris, artiste peintre, Georges Petit, 26 ans, résidant à Paris, négociant, Eugène Roudillon, oncle du marié, 61 ans, résidant à Paris, rentier.
  34. Bruxelles, acte de mariage n° 1892 du 18 novembre 1896, après opposition laquelle a été déclarée nulle et non avenue par jugement du tribunal de première instance de cette ville en date du sept novembre courant. Contrat de mariage passé pardevant le notaire Vander Stegen de Putte, à Bruxelles, le 5 septembre 1896. Adolphe René Louis Stoclet, né le 30 septembre 1871 à Saint-Gilles, résidant à Bruxelles, au n° 10 du boulevard du Régent, rentier, est le fils de Victor François Adolphe Stoclet, directeur de la Société générale pour favoriser l'industrie nationale, et d'Anne Catherine Walburge Caspers, tous deux résidant à Bruxelles, parents dont le conseil a été demandé au moyen d'un acte authentique. Suzanne Emélie Victoire Mary Stevens née le 24 avril 1874 à Bruxelles, résidant à Bruxelles, au n° 124 de la rue Belliard, rentière, est la fille de feu Arthur Philippe Louis Léopold Victor Ghislain Stevens et d'Elisa Joséphine Léopoldine Collart, résidant à Bruxelles, rentière. Les témoins étaient Jean Samin, 46 ans, résidant à Bruxelles, commissionnaire, Camille André, 34 ans, résidant à Ixelles, docteur en droit, Louis André, 38 ans, résidant à Ixelles, avocat, et Paul Urban, 24 ans, résidant à Bruxelles, sans profession.
  35. Bruxelles, acte de baptême du 25 mai 1747 à Sainte-Gudule. 25 Bernardus hubertus filius legitimus guilielmi Stevens et Catharinae heijmans conjugum. Susceperunt bernardus heijmans avus prolis baptizatæ et Catharina pitafe uxor jacobi Stevens.
  36. Bruxelles, acte de décès n° 2443 de l’an VIII : Mairie de Bruxelles, premier Arrondissement communal et Chef-lieu du Département de la Dyle. Du vingt cinquième jour du mois de fructidor l’an huit de la République française. Acte de Décès de Hubert Bernard Stevens décédé le vingt un fructidor courant à six heures du matin, apothicaire, âgé de cinquante cinq ans, né à Bruxelles, Département de la Dyle y domicilié rue des Carrières n° 641 Section 7 fils de Guillaume Stevens et de Marie Catherine Heymans, époux de Marie Verstraeten. Sur la déclaration à nous faites par les citoyens Charles Joseph Everaert, âgé de cinquante deux ans et Laurent Joseph Gollé, âgé de soixante huit ans domiciliés en cette ville. Charles Joseph Everaert a signé Laurent Gollé a déclaré ne savoir écrire. Constaté par moi Henri louis Sroyen Adjoint au Maire de Bruxelles, faisant les fonctions d’Officier public de l’Etat civil soussigné (signé) CJ Everaert Sroyen.
  37. Bruxelles, paroisse Sainte-Catherine, 10 janvier 1775. 10 januarii 1775 factis praevie sine obice tribus proclamationibus matrimonio juncti sunt Bernardus Stevens et anna Elisabetha Everaert coram Expertissimo Domino Nicolao philippo Carolo Everaert medicinae licentiato et jacobo Stevens testibus ac Rvdo adm Dno M J Everaert pastore territorii ac municipii de Heyst in eum finem debita authorizato quod attestor AE Stroobants past. Sta Cath. Brux.
  38. Georges Dansaert, Les anciennes faïences de Bruxelles, Histoire, Fabrication, Produits. Préface de Guillaume Des Marez, archiviste de la ville de Bruxelles. Librairie nationale d'Art et d'Histoire, G. Van Oest et Cie éditeurs, Bruxelles et Paris, Imprimerie Veuve Monnom, 32, rue de l'Industrie, Bruxelles. 1922. 314 pages, et spécialement les pages 104 et suivantes
  39. Bruxelles, acte de baptême à Sainte-Gudule du 7 mars 1779. 7 Mattheus Josephus filius legitimus Bernardi Stevens et Annae Elisabethae Everaert conjugum susceptores Carolus Everaert habitans in S. Catherine straet nomine R. Dni Mattheui josephi Everaert Pastoris in heijst et Catharina Pitaffe habitans in de Berghstraet natus est hodie medio 5a pomeridianae in domo Parentum sita op het Cantersteen. Pater ex hac parochia, mater S Cath Brux. (Signé) Bernardus Stevens, C. Everaeert, Catherinne pitaffe, P. Stoefs can. et vicepleb. Brux.
  40. Bruxelles, acte de mariage n° 268 du 6 août 1807. Mathieu Joseph Stevens, né le 7 mars 1779 à Bruxelles, 28 ans, résidant à Bruxelles, rue du Pont neuf n° 611, section 4, arpenteur, est le fils des feus Bernard Stevens et Anne Elisabeth Everaert. Rosalie Marie Gislaine De Basserode, née le 29 novembre 1781 à Bruxelles, 25 ans, résidant à Bruxelles, à la rue des Boiteux, est la fille de Jean Louis De Basserode, résidant à Bruxelles à la rue des Boiteux, jurisconsulte, et de Marie Josèphe Eruenne. Les témoins étaient Louis Joseph Gislain de Basserode, frère de la mariée, 26 ans, résidant à Bruxelles, rue des Boiteux, greffier de la justice de Paix, François Stevens, oncle du marié, 50 ans, résidant à Bruxelles, à la rue au Beurre, tapissier, Nicolas Philippe Charles Everaerts, oncle du marié, 45 ans, résidant à Bruxelles, section 4, no. 888, rentier, Jean Louis De Basserode, père de la mariée.
  41. Paul Vosters Jaquet, Faïence bruxelloise 1783-1866, Editions Obélisque, Louvain, 2017, (ISBN 9789082702309).
  42. Bruxelles, acte de mariage n° 712 du 17 août 1837. Eliodore Jean Louis Stevens, né le 21 mai 1808 à Bruxelles, résidant à Molenbeek-Saint-Jean, fabricant de faïences, est le fils de Mathieu Joseph Stevens, résidant à Molenbeek-Saint-Jean, négociant, présent et consentant, et de Rosalie Marie Ghislaine De Basserode. Anne Thérèse Adèle Vande Velde, née le 29 juin 1809 à Bruxelles, y résidant, à la rue du Persil, rentière, veuve de Henri Joseph Prosper Petitjean, mort le 23 janvier 1835, est la fille de Henri François Vande Velde, résidant à Malines, ingénieur des ponts et chaussées, présent et consentant, et de Marie Thérèse Goeman. Les témoins étaient Josse Goeman, oncle de la mariée, 56 ans, résidant à Gand, receveur des contributions, Mathieu Joseph Stevens, père du marié, 58 ans, résidant à Molenbeek-Saint-Jean, négociant, Louis Emile Stevens, frère du marié, 22 ans, résidant à Molenbeek-Saint-Jean, candidat en droit, Henri François Vande Velde, père de la mariée, 59 ans, résidant à Malines, ingénieur.
  43. Voyez aussi le lien suivant : [2].
  44. Jean Lemaire, Faïence et porcelaine de Bruxelles, Lannoo Uitgeverij, 2003, 167 pages et spécialement page 86 : Il développe un belle production de qualité avec des pièces ornées par exemple de motifs repris à des styles historiques antérieurs. Il n'hésite pas à fabriquer de grandes pièces décoratives avec un goût ostentatoire très apprécié au milieu du XIXe siècle. Il s'entoure de peintres de talent tel De Mol, Edouard Tourteaux et C.L. Waegeneer (...) ce sursaut avec cette production de qualité, au goût du jour, reste malheureusement sans suite. Héliodore Stevens, malgré sa volonté de retrouver les splendeurs du passé, doit fermer. La belle aventure de la faïence bruxelloises voit sa fin arriver en 1866.