Fédéralistes (République helvétique)

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Sous la République helvétique, le terme de fédéralistes désigne les personnalités adversaires à l'État central. Ils sont opposés aux unitaires, favorables à une forme de gouvernement centralisée.

Positionnement politique[modifier | modifier le code]

Dessin représentant un homme avec une tenue bleu, une écharpe bleu-blanc-rouge nouée au niveau de la taille, en train de faire balancer deux petites figures (l'un avec une perruque, l'autre avec un bicorne) sur son index droite.
Caricature avec le Premier Consul Napoléon Bonaparte jouant avec un balancier sur lequel sont assis un fédéraliste (à gauche avec une perruque et habit noir) et un unitaire (à droite avec un bicorne).

Fondamentalement contre l'idée d'un système centralisée à la française, certains fédéralistes veulent revenir à une forme de gouvernement similaire à la Confédération des XIII cantons (de même que le retour des bailliages communs et des territoires soumis, Untertanengebiet (de) en allemand)[1]. Ils sont ainsi idéologiquement opposés aux unitaires (favorables à un État centralisé et aux idéaux de la Révolution française)[1].

Ils sont opposés à la Constitution de la Malmaison, qu'ils voient comme donnant trop de pouvoir à l'État central[2]. Leurs liens avec les réactionnaires, favorables à un modèle proche de l'Ancien Régime, sont flous[2].

Guerre des Bâtons[modifier | modifier le code]

Lors de la Stecklikrieg (litt. Guerre des Bâtons) durant l'été 1802, ils parviennent à se débarrasser de la structure étatique de la République helvétique[2].

Membres[modifier | modifier le code]

Alois von Reding, officier schwytzois, membre du parti fédéraliste.

Dans les rangs se trouvent des membres du patriarcat des petites et grandes villes suisses, de même que des familles dirigeantes de Suisse centrale[2]. À ceux-ci viennent s'ajouter des ecclésiastiques catholiques et protestants[2]. À leur tête se trouve l'officier schwytzois Alois von Reding[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Bernard Léchot, « La Suisse, entre révolution et tradition », sur swissinfo.ch, (consulté le ).
  2. a b c d et e Andreas Fankhauser (trad. Walter Weideli), « Fédéralistes » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. Alain-Jacques Czouz-Tornare, « Du centralisme au fédéralisme : quand le Premier Consul reformulait les institutions politiques de la Suisse entre 1801 et 1803 », Napoleonica La Revue, vol. 5, no 2,‎ , p. 147-153 (ISSN 2100-0123, DOI 10.3917/napo.092.0147, lire en ligne, consulté le ), § 22.

Annexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]