Eugène Fürst

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'Eugène Fürst'
Image illustrative de l’article Eugène Fürst
Buisson du rosier 'Eugène Fürst' au Japon.
Type Hybride remontant
Obtenteur Soupert & Notting
Pays Luxembourg
Année 1875
Rusticité 6b (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom d'après Eugène Fürst (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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'Eugène Fürst' est un cultivar de rosier obtenu en 1875 par les rosiéristes luxembourgeois Soupert et Notting[1]. Il est issu de 'Baron de Bonstetten' (Liabaud, 1871) et d'un semis non révélé au public[2]. Eugène Fürst (1822-1877) était un propriétaire terrien féru de théories agrariennes et grand amateur de roses qui dirigea son entreprise familiale à Frauendorf en Allemagne. Il publia les Vereinigte Frauendorfer Blätter. Il était président de la Praktische Gartenbaugesellschaft (Société de jardinage pratique) établie à Frauendorf[3] et fondée par son père Johann Evangelist Fürst (1784-1846).

Description[modifier | modifier le code]

Ce rosier hybride remontant présente de moyennes ou grandes fleurs rouge foncé cramoisi aux nuances pourpre brillant[4]. Elles sont pleines, en forme de coupe (26-40 pétales), et fortement parfumées. La floraison s'étale pendant toute la saison[5].

Son buisson est érigé et s'élève jusqu'à 150 cm pour une envergure de 90 cm[2].

Sa zone de rusticité est de 6b à 9b[2] ; il résiste donc aux froids de l'hiver. Il doit être traité contre le mildiou et nécessite une taille en hiver.

Rose 'Eugène Fürst', illustration du Journal des roses (avril 1883).

Descendance[modifier | modifier le code]

'Eugène Fürst' a donné naissance à plusieurs variétés dont 'Capitaine Jouen' (Boutigny, 1900)[6] et 'Château de Clos-Vougeot' (Pernet-Ducher, 1908), ainsi qu'à une mutation 'Baron Girod de l'Ain' (Reverchon, 1897)[7],[8]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Roseraie Ducher
  2. ↑ a b et c (en) « Eugène Fürst », sur HelpMeFind.
  3. ↑ (de) Histoire de la famille Fürst
  4. ↑ Journal des roses, avril 1883.
  5. ↑ Roses Loubert
  6. ↑ Par croisement avec 'Triomphe de l'Exposition' (Margottin, 1855)
  7. ↑ (en) « Helpmefind » [archive du ] (consulté le )
  8. ↑ « News and Events Letzebuerger Rousefrenn », sur www.rousefrenn.lu (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Journal des roses, avril 1883
  • Rosae luxemburgenses Lëtzebuerger Rousen gëschter an haut Luxemburg und sein Rosenkulturerbe La Rose Luxembourgeoise d'aujourd'hui et d'antan

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