Emmanuel Ntahomvukiye
Emmanuel Ntahomvukiye | |
Fonctions | |
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Vice-président de la Cour constitutionnelle du Burundi | |
En fonction depuis le (3 ans, 10 mois et 8 jours) |
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Président | Évariste Ndayishimiye |
Ministre de la Défense nationale et des anciens combattants | |
– (5 ans, 1 mois et 5 jours) |
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Président | Pierre Nkurunziza |
Prédécesseur | Pontien Gaciyubwenge |
Successeur | Alain Tribert |
Biographie | |
Date de naissance | (54-55 ans) |
Lieu de naissance | Gitega, Burundi |
Nationalité | Burundais |
Diplômé de | Université du Burundi |
Profession | Magistrat |
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Emmanuel Ntahomvukiye est un magistrat et homme politique burundais né en 1969 à Gitega. Vice-président de la Cour constitutionnelle du Burundi depuis , il fut ministre de la Défense nationale et des anciens combattants de 2015 à 2020.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né en 1969 à Gitega, Emmanuel Ntahomvukiye[N 1] est le fils de Bernard Kayoya et de Thérèse Berahino. Il fait ses études secondaires au lycée Ngagara puis au lycée Nyabiharage. De 1991 à 1997, il étudie à l'université du Burundi et obtient une licence de droit[1].
Il commence sa carrière de magistrat au parquet de Makamba (1998-2002), puis entre au parquet de Bururi (2002-2004). Il devient ensuite inspecteur de la justice jusqu'en 2008. Puis de 2008 à 2009, il est conseiller à la Cour suprême[1].
De 2009 à 2011, il est président de la Cour anti-corruption, avant de devenir juge à la Cour spéciale des terres et autres biens jusqu'en [1],[2].
Le , le ministre de la Défense nationale et des anciens combattants Pontien Gaciyubwenge est limogé après avoir participé à une tentative de coup d'État. Emmanuel Ntahomvukiye est alors nommé ministre à sa place par le président Pierre Nkurunziza, qui le juge « apolitique »[3]. Premier civil à occuper ce poste depuis une cinquantaine d'années, il prend officiellement ses fonctions le [2],[4].
Il est remplacé à ce poste par Alain Tribert le [5]. Quelques mois plus tard, le , il est nommé vice-président de la Cour constitutionnelle du Burundi pour un mandat de 8 ans par le président Évariste Ndayishimiye[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Parfois orthographié Ntahonvukiye, voir cet article
Références
[modifier | modifier le code]- « Cour spéciale des terres et autres biens : à la découverte de ses membres », sur ppbdi.com
- « Le Président Pierre Nkurunziza limoge trois de ses ministres », sur camerpost.com,
- « Burundi : Pierre Nkurunziza limoge les ministres de la Défense et des Affaires étrangères », sur jeuneafrique.com,
- Nadine Muhorakeye, « Burundi : portraits des cinq ministres clés du nouveau gouvernement nommé par Nkurunziza », sur jeuneafrique.com,
- Fabrice Manirakiza, « Un gouvernement «monolithique » », sur iwacu-burundi.org,
- « Cour constitutionnelle du Burundi : nouvelle composition et nouveau président », sur accf-francophonie.org