Emily de Flahaut
| Naissance | |
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| Décès |
(à 76 ans) |
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| Père | |
| Mère |
Margaret Mercer Elphinstone (en) |
| Fratrie | |
| Conjoint |
Henry Petty-Fitzmaurice (à partir de ) |
| Enfants |
Henry Petty-FitzMaurice Edmond Fitzmaurice Unknown son Petty-FitzMaurice (d) Lady Emily FitzMaurice (d) |
Emily Jane de Flahaut, marquise de Lansdowne et 8e Lady Nairne ( - ) est une pairesse britannique.
Biographie[modifier | modifier le code]
Née à Édimbourg, Emily est la fille aînée du général et diplomate français Charles de Flahaut et de sa femme Margaret Mercer Elphinstone, baronne Keith, fille de l'amiral George Keith Elphinstone.
En 1834, alors qu'elle n'a que 15 ans, Frédéric Chopin lui dédicace son Boléro[1].
Le 1er novembre 1843, à l'ambassade britannique de Vienne, elle épouse Henry Petty-Fitzmaurice, comte de Shelburne[2]. Ils ont trois enfants :
- Henry Petty-Fitzmaurice (1845-1927), 5e marquis de Lansdowne.
- Edmond Fitzmaurice (1846-1935), 1er baron Fitzmaurice.
- Emily Louisa Anne (1855-1939), épouse Everard Charles Digby (fils d'Edward Digby, 9e baron Digby).
En 1863, son mari hérite du titre de marquis de son père. Bien qu'elle n'ait pas pu hériter de sa mère le titre de baronne Keith, réservé aux héritiers masculins, elle est cependant reconnue par la Chambre des lords comme la 8e dame de Nairne en 1874, sa mère ayant hérité du titre d'un cousin en 1837 (bien qu'elle n'ait pas tenté de le revendiquer de son vivant). [3]
À sa mort à Meikleour House en 1895, le titre revint à son fils aîné[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Scarisbrick, p. 127.
- Scarisbrick, p. 236. Son père est alors ambassadeur de France, vivant au Palais Starhemberg.
- Chisholm 1911, p. 155.
- www.burkespeerage.com
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Scarisbrick, Diana, Margaret de Flahaut (1788-1867): une écossaise à la Cour française, John Adamson, Cambridge (2019) (ISBN 978-1-898565-16-1) (OCLC 1076395537)
- Chisholm, Hugh, ed. (1911). "Nairne, Carolina, Baroness" . Encyclopædia Britannica. 19 (11th ed.). Cambridge University Press. pp. 154–155.
