Dominique d'Allemagne

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Dominique d'Allemagne
Biographie
Naissance ?
Décès
à Rhodes
Ordre religieux Ordre de Saint-Jean
de Jérusalem
Langue Langue de Provence
Lieuretant Ad interim de l'Ordre
Commandeur d'Avignon
1392 –1408
Gouverneur de l'Achaïe
–?
Seigneur de l'île de Nisyros
–1392
Commandeur de Chypre
Commandeur de Naples et Cicciano
–1399
Commandeur de Monopoli
1373 –
Chevalier de l'Ordre

Dominique d'Allemagne est un chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui devient lieutenant ad interim, de 1409 à 1411, du grand maître Philibert de Naillac pendant son voyage en Europe.

Biographie[modifier | modifier le code]

Nous n'avons pas d'information sur ses origines, il est possible qu'il soit d'Allemagne mais est plus vraisemblablement de France et plus précisément de la langue de Provence. Il est commandeur de Monopoli de 1373 jusqu'au . Il devient commandeur de Naples et de Cicciano, en même temps de lieutenant du grand maître en Italie, le à 1399. Il cumule ces deux dernières commanderies avec la commanderie d'Avignon de 1392 à 1408[1]. En 1404, il soumet la commanderie d'Avignon à rente au profit du prieur de Saint-Gilles pour 500 florins d'Avignon[1]. Il obtient le la grande commanderie de Chypre ainsi que la petite commanderie de Chypre (Nogera et Finica), qu'il garde jusqu'au mais il ne se rend pas sur place puisqu'il fait gérer les commanderies par Jean du Puy[1].

Il a toutes les faveurs du grand maître qui lui concède des terres à Rhodes et des rentes sur les revenus de l'île en 1381 à 1383 et de 1385 à 1386[1]. Il obtient du grand maître, l'autorisation le , d'acquérir l'île de Nisyros, il en devient le propriétaire le à la mort de Barthélemy Assanri d'Ischia. Elle est inféodée à son profit jusqu'en 1392[1].

Enfin, le il obtient l'autorisation de venir à Rhodes pour pouvoir gérer son fief de Nisyros. Juan Fernández de Heredia le nomme gouverneur de l'Achaïe le avec pour adjoint, le commandeur de Kos, Hesso Schegelholtz[2]. C'est à Rhodes que Dominique apprend en qu'il remplacera le grand maître Philibert de Naillac pendant la durée de son voyage en Europe[3]. Mais il décède à Rhodes le avant son retour.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Delaville Le Roulx, 1913, p. 190, note 3
  2. Delaville Le Roulx, 1913, p. 223
  3. Delaville Le Roulx, 1913, p. 305

Sources[modifier | modifier le code]

  • Joseph Delaville Le Roulx, Les Hospitaliers à Rhodes jusqu'à la mort de Philibert de Naillac (1310-1421), Paris, Leroux, 1913